Claude Gay et la provence

Claude Gay est un naturaliste français dont les recherches ont énormément apporté au monde des sciences, ainsi qu’à la connaissance de la faune et de la flore du Chili. 

Le 18 mars de l’année 1800, Claude Gay voit le jour à Draguignan, dans une maison au cœur de la place aux Herbes. Claude Gay n’est pas, à ses débuts, un écolier irréprochable, délaissant les études au profit d’une jeune vie plus mouvementée. Placé à dix-huit ans comme apprenant à la pharmacie Dupré de Draguignan, le jeune homme découvre la botanique élémentaire. Il prend ensuite goût aux sciences naturelles (zoologie, géologie, minéralogie…). 

Draguignan et l’Estérel sont les premiers lieux d’exploration et de récoltes d’échantillons de plantes, ce qui contribua à lui forger le surnom de « chercheur de persil » de la part de ses camarades. Il étendra ensuite son terrain de recherche au Var et à une partie des Basses-Alpes.

En 1819, le Var n’a plus grand secret pour l’explorateur qui étend alors ses recherches à Marseille, Lyon, puis en Savoie. L’enfant de Draguignan finit par faire route vers Paris qu’il considère comme le foyer des sciences, pour y apprendre le métier de pharmacien.

Peu avant sa mort le 29 novembre 1873, il léguera  2 500 francs par an à l’hôpital de Draguignan, 2 500 francs par an pour un prix de géographie physique, et 1 000 francs par an au Collège de Draguignan pour fonder trois prix : le prix de littérature latine, le prix de littérature française et enfin, le prix de sciences mathématiques ou physiques. Les prix récompensent les premières places dans les classes. Enfin, il lègue 500 francs par an à la Société d’Études Scientifiques et Archéologiques de Draguignan.