Accès rapides
Services en ligne
Mon profil
Accès rapides
Services en ligne
Mon profil
Accès rapides
Services en ligne
Mon profil
Ville de Draguignan
Ville de Draguignan
Ville de Draguignan
Ville de Draguignan
Ville de Draguignan
Ville de Draguignan

Expressions politiques

Trouver les forums d’expressions politiques de l’opposition et de la majorité :

Tribune mars-avril 2024

Groupe de l’opposition municipale

“Mieux vivre dans ma ville”

La désespérante agonie des équipements sportifs…

Parc sportif vieillissant, inadapté ou vétuste

Saturé, sous-équipé, peu spécialisé

Qualité du bâti, stationnement, mesures de sécurité ou d’accessibilité

La majorité des équipements que compte notre ville, furent construits dans les années 70/80, pour des activités, pour la plupart masculines, avec des pratiques tournées pour beaucoup, vers la compétition.

L’élargissement des activités pratiquées, la transformation du sport au sens large, avec son lot de nouvelles modalités et d’exigences furent autant de virages que notre ville n’a pas su suffisamment anticiper.

Dire que la commune, qui dispose de 65 équipements sportifs, mis à la disposition des scolaires et d’associations sportives locales, ne fait rien serait malhonnête de notre part et notamment à l’égard de celles et ceux qui maintiennent, par un entretien régulier et des travaux de réparation ou de rénovation ces équipements.

Pour autant, tous les équipements ne sont pas traités à la même enseigne. L’on fait ce que l’on peut avec ce que l’on a mais dans la finalité, le vrai mérite revient à ceux qui font contre mauvaise fortune bon cœur, les utilisateurs, les passionnés, nos pratiquants, nos bénévoles.

En revanche, pour la « vision d’avenir » dont semble se glorifier notre municipalité en matière de développement des équipements sportifs, entre temps, elle a dû avoir de sacrées crampes ou autres contractures musculaires pour livrer une si piètre copie !

Nos équipements, qu’ils soient communaux ou communautaires sont dans le dur et pour certains dans le mur. Ils sont indignes d’une Ville ayant obtenu les labels Ville Active et sportive depuis 2018 et Terre de Jeux 2024 depuis 2019. 

Quel message envoyons-nous aux présidents d’associations, aux bénévoles, aux pratiquants amateurs ou professionnels ? Certains équipements peuvent laisser à penser que la puissance ne leur porte qu’un intérêt relatif.

Pour s’en convaincre, que penser des pelouses de nos deux grands stades, Léo Lagrange et Raoul Brulat, des indispensables installations de Gilly, du naufrage des piscines Alex Jany et Jean Boiteux, des équipements disciplinaires de gymnastiques rythmiques et artistiques. Est-cela l’image d’une ville comptant près de 11 000 pratiquants sportifs ?

Non, la contre-performance est cruelle.

Mais pour autant, ces mêmes utilisateurs présentent une détermination évidente afin de trouver des solutions, de faire des propositions, conscients des réalités financières… il suffit seulement de prendre le temps de coécrire avec eux la projection du sport de demain.

L’on nous expliquera très certainement que la gestion de ces équipements est d’ordre communautaire, que la municipalité dracénoise est malheureusement impuissante et que si seulement elle avait les cartes en main…

Bigre ! Mais alors, que le Maire de Draguignan, hausse le ton en manifestant son mécontentement auprès du Président de l’agglomération dracénoise afin que soient inscrits les crédits nécessaires pour changer radicalement de braquet en matière sportive.

Et si, comme seule réponse à ce simple mais triste constat, l’idée lumineuse résidait dans le choix de retirer à l’agglomération sa compétence en matière de gestion de certains équipements sportifs dracénois, que l’on nous explique en quoi cette décision changerait la donne ?

C’est cela marquer un but contre son camp !

Vos élus du groupe “Mieux dans ma ville”

Jean-Bernard Miglioli Christine Villelongue René Dies
Camille Diquelou Jean-Daniel Santoni

christine.villelongue@ville-draguignan.fr

“Générations Draguignan”

Texte non parvenu.

Groupe Générations Draguignan

Philippe Schreck Député du Var Conseiller municipal Franck Grigolo Conseiller municipal

“Draguignan Plus Loin Ensemble”

Des vœux trop vaniteux ?

Comme d’habitude, l’entrée dans la nouvelle année est la période des cérémonies de présentation des vœux. Nous avons donc pu assister à ces rituels au niveau municipal ainsi qu’au niveau de notre communauté de communes.

Notre maire, ainsi que notre président de la DPVa, se sont pliés à l’exercice sous forme d’une autocongratulation sans le moindre nuage pour temporiser ce bilan. A ces occasions, aucune annonce nouvelle n’est proposée, idem dans les colonnes de « Draguignan magazine ». Certes des actions pertinentes sont menées mais pour être objectif, un bilan doit être nécessairement équilibré et non pas uniquement focalisé sur les points positifs.  Le dispositif « Action cœur de ville » vient d’être renouvelé jusqu’en 2026, ce qui est une bonne chose. Par contre, en plein milieu du gué, on casse cette dynamique car l’adjointe au maire chargée de ce dispositif vient de démissionner. Y aurait-il des divergences d’opinions dans les rangs de notre majorité ?

L’instauration d’un permis de louer afin de lutter contre les marchands de sommeil est à saluer, ainsi que l’installation dans notre cité de la Haute école de travail et de l’intervention sociale qui va attirer de nouveaux étudiants à Draguignan. Totale approbation pour la mise en place d’une mutuelle de santé communale. Par contre on ne peut passer sous silence d’autres sujets préoccupants. On nous annonce un état de notre voirie satisfaisant, je vous laisse juge. Nous ne devons pas tous habiter la même commune. Au niveau de la signalisation, cela devient une véritable jungle avec des changements constants sans préavis, des rétrécissements de voies. Dans un souci sécuritaire et écoresponsable, des restrictions de plus en plus nombreuses sont mises en place malgré une densification du trafic en pleine croissance. On avance dans un entonnoir. La vacance commerciale est également une situation à surveiller. Depuis le temps que l’on nous annonce des nouvelles ouvertures de commerce, notre centre-ville devrait déborder d’enseignes. Pour terminer cet état des lieux contradictoire, on peut évoquer l’état de notre système de santé. A la fin du discours de monsieur le maire, le collectif « Urgence aux urgences » est à l’origine d’un mouvement de protestation afin d’être enfin reçu par notre premier élu.

Une annonce par contre retient notre attention : aucune industrie lourde ni aucune structure surdimensionnée ne verra le jour sur notre territoire, dont acte.

On peut nous opposer le fait qu’il est plus facile de critiquer que d’être dans l’action. A cela, je vous renvoie au programme de campagne du groupe « Draguignan plus loin ensemble » avec ses projets dimensionnants, étudiés et financés.

Enfin un énième incident de procédure : dans l’affaire des « rottweilers mordeurs », suite à un non-respect de la règlementation légale, la mairie s’est vue condamnée et les deux chiens vont être restitués à leur maitre en attendant le traitement du référé attendu en septembre. Ce qui interpelle dans ces affaires, c’est que les professionnels mandatés ou employés par la municipalité n’arrivent pas à procéder en professionnels. On ne peut pas incriminer nos élus qui au début du premier mandat ne sontpas encore formés, mais nous sommes bien loin de leurs premiers pas. Il faudrait vraiment penser à appliquer une des techniques du « benchmarking fonctionnel ».

Frédéric Renauld
Draguignan Plus Loin ensemble (Facebook)

Groupe de la majorité municipale

“Draguignan au cœur”

Chères Dracénoises, chers Dracénois,

Se préparer à une coupure d’eau de certains secteurs de la ville pour faire face à une pénurie de la ressource disponible durant l’été prochain, tel est le scénario sur lequel les services de la ville et DPVa travaillent activement.

Ce constat est d’autant plus préoccupant que la ville a fait depuis 2014 d’importants travaux pour augmenter sa capacité de distribution d’eau potable (source Frayères, forage pont d’Aups, réservoirs Calade et Seyran, dilatation de réseau route de Grasse, rendement du réseau à 88% en 2020). 

Bref, la réduction de la disponibilité de la ressource en eau sur le bassin versant de la Nartuby démontre que les effets du dérèglement climatique sont réels, ici et maintenant.

L’interconnexion des réseaux est la solution privilégiée pour sécuriser l’alimentation en eau potable, tant sur le plan quantitatif que qualitatif, et permettre encore l’augmentation des apports du canal de Provence en période estivale… Soit au moment où les besoins domestiques sont au plus haut et la quantité d’eau disponible la plus faible.

Nous sommes mobilisés pour réussir cette opération visant à organiser la répartition et satisfaire à tout moment l’ensemble des usages. Pourtant l’expérience de l’année 2023 démontre que les restrictions préfectorales sont inévitables.

De fait, la réduction des prélèvements apparaît comme l’unique solution pour résoudre le problème fondamental du déséquilibre entre la disponibilité de la ressource et le niveau des consommations.

Face à des sécheresses de plus en plus fréquentes et sévères, la planification d’urgence, que DPVa s’évertue à déployer depuis sa prise de compétence eau en 2020, peine à rattraper le temps perdu. Si certains ont peut-être plus misé par le passé sur la dilution des responsabilités que sur une gouvernance dans la confiance et la solidarité, ce temps est désormais révolu et la gestion de crise s’articule aujourd’hui avec des actions structurelles pour avoir enfin un coup d’avance en matière de prévention.   

Il n’est plus possible d’investir sur des futurs obsolètes en pariant sur un monde stable alors que l’accélération des conséquences du dérèglement climatique affecte déjà notre territoire et que l’absence de coordination et de coopération risque très rapidement d’exacerber les rivalités pour l’accès à l’eau, pour la maîtrise du développement urbain comme pour la gestion des déchets.

Ville centre de l’agglomération, Draguignan a pris, prend et prendra toute sa part dans cette démarche car nous avons la conviction que le vrai risque consiste à ne rien faire… Voire, pire encore, à se perdre dans les méandres de ces manœuvres politiciennes aussi ostentatoires que dilatoires qui font le lit du populisme en flattant les obscurantismes.

Le Pôle de transition environnementale ou la révision du Plan local d’urbanisme cristallisent les postures d’oppositions qui n’ont nulle autre cohérence que de s’évertuer à cliver. Le plus paradoxal dans cette situation c’est que les tenants de cette posture d’opposition systématique semblent aujourd’hui surtout servir ceux qui font recette de leur absence dans les débats de proximité comme pour mieux se mettre en scène sur un piédestal national bizarrement coupé de toute singularité locale.

Pour sa part, notre équipe vit dans les réalités pour améliorer le bien-être des Dracénois sans se laisser dépasser en matière de santé et de sécurité tout comme dans les domaines de l’adaptation au dérèglement climatique et de l’indépendance économique. Car notre responsabilité est aussi d’avoir l’avenir à l’esprit.

Le groupe
“Draguignan au cœur”

Tribune janvier 2024

Groupe de l’opposition municipale

“Mieux vivre dans ma ville”

Et du réseau routier, on en parle ?

Champs de nids-de-poule, de fissures, de crevasses, de trous…
Manque d’entretiens, patchwork de rustines, stratégie du sparadrap Aménagements inappropriés, ralentisseurs hors-normes, dégradation liée à une forte croissance des programmes immobiliers…

La situation des usagers de la route, comme celle des piétons, se dégrade à grande vitesse et pour le coup, sans jeu de mots. A quelques exceptions près, telle la longue et laborieuse réfection de la Vaugine, confrontée
désormais aux problèmes de vitesses excessives (c’était à prévoir… ou plutôt, à anticiper), le réseau est, dans sa grande majorité, déplorable, questionnant quant à la gestion du patrimoine routier de la collectivité.

Manque d’intérêt, difficultés économiques, restrictions budgétaires ?
Comment expliquer que l’enveloppe annuelle des crédits puisse passer en 2024 à 550 000€ alors qu’en 2023, elle était de 1,450 M€ ! La simple justification de la réfection des rues
piétonnes de Cisson et République pour 2.5 M€ ne doit aucunement remiser le reste du réseau routier communal en voie de garage ou axe secondaire.
Lorsqu’une municipalité est en capacité de mobiliser 12 M€ pour réhabiliter son Musée des Beaux-Arts, elle doit s’assurer avant tout de la bonne gestion de son réseau routier comme de sa chaussée de manière plus globale.
Réaliser des investissements réguliers dans la maintenance de son réseau c’est aussi favoriser le développement de son territoire, les mobilités de ses usagers et s’épargner de devoir plus tard engager des dépenses beaucoup plus conséquentes.

Nous avions demandé à plusieurs reprises l’élaboration d’un véritable Plan Pluriannuel d’Investissement de réfection de notre patrimoine routier. Les techniciens de la commune y ont travaillé depuis de nombreuses années mais malheureusement les orientations ou
autres priorités des élus n’ont pas permis de suivre les préconisations formulées.
Il appartient à la municipalité d’être le garant de la sécurité des usagers comme de ses déplacements.
Comme il dépend de la municipalité de cesser d’accorder des permis pour des programmes
immobiliers surdimensionnés dans des secteurs géographiques aux réalités de structures
routières inappropriées pour une augmentation significative du trafic routier.

De la qualité de notre voirie dépendra la satisfaction des besoins des personnes, de
l’amélioration de la qualité de vie, de l’accès au travail, aux loisirs, à la culture.

Vos élus du groupe “Mieux dans ma ville”

Jean-Bernard Miglioli Christine Villelongue René Dies
Camille Diquelou Jean-Daniel Santoni

christine.villelongue@ville-draguignan.fr

“Générations Draguignan”

A l’heure de la distribution de ce magazine, la période des vœux comme des bonnes résolutions ne
sera pas close. Le groupe « Génération Draguignan » présente une nouvelle fois tous ses vœux d’une belle année 2024. Que celle-ci soit pour les dracénois une année de prospérité, de paix, de bonne santé et de joie. Place aux bonnes résolutions aussi. A l’approche de certaines échéances, nous sommes mobilisés et
travaillons à l’élaboration d’un projet pour notre ville. Nous sommes heureux de vous rencontrer, de
plus en plus nombreux, pour aborder les thèmes du quotidien. Vous êtes force de propositions sur
les questions de sécurité, d’environnement, de voieries, d’installations sportives, d’animations,
d’éducation, d’autonomie ou encore de propreté.
Bien entendu il ne faudra pas trop promettre. Draguignan dispose de marges de manœuvres budgétaires réduites et durablement obérées par des choix coûteux en termes d’investissement et
de fonctionnement.
Mais il est encourageant voire rafraichissant de constater toutes ces énergies qui veulent s’investir pour un meilleur vivre ensemble dans notre cité. Finalement, en dépit des crises, des difficultés et des souffrances, quel beau signal pour 2024 que l’envie de travailler ensemble, de croire à un projet, de lutter contre la résignation, de façonner notre ville pour nos enfants ! En un mot, s’engager. Nous partageons pour 2024 cette source d’optimisme et de volontarisme. Nous voulons même en être le catalyseur, le moteur, les initiateurs.
Nous formons aussi le vœu de nos engagements en ayant à l’esprit ce beau proverbe : « seul on va
plus vite, ensemble on va plus loin ».
Rejoignez-nous dans la croyance commune en l’intérêt général. Belle année 2024 !

Groupe Générations Draguignan

Philippe Schreck Député du Var Conseiller municipal Franck Grigolo Conseiller municipal

“Draguignan Plus Loin Ensemble”

L’USURE DU POUVOIR

L’entrée dans une nouvelle année est l’occasion de faire un point de situation concernant l’exercice
écoulé. Dans le cadre de la commission des finances, il nous a été présenté le projet du budget primitif 2024. Nous avons pu, enfin, découvrir les coûts de fonctionnement du musée des beaux-
arts.
Si le volume de visiteurs payants attendu est au rendez-vous, cet établissement culturel va
amputer le budget de la ville à hauteur de 965 000€ pour le chapitre fonctionnement et 400 000€ en ce qui concerne les acquisitions et les restaurations d’œuvres d’art : soit un total de 1 365 000€ par an. Ce chiffre n’inclut pas l’amortissement des infrastructures. Il faut néanmoins reconnaitre que la réalisation est de belle facture (le contraire eut été scandaleux).
Nous gardons aussi un œil attentif sur l’instruction du dossier reconversion de la carrière de la
Granégone, du Pôle de Transition Environnementale (PTE) qui doit voir le jour en 2026 sur le terrain du Puits de l’Eouvé à Draguignan. Ces dossiers ne font pas la une, mais avancent dans l’ombre.
L’artificialisation des sols reste préoccupante car la construction à outrance reste la norme de cette
équipe. Aux projets immobiliers déjà évoqués précédemment, il faut rajouter 9 immeubles totalisant 160 logements avenue du pont d’Aups. La forte densité d’habitations verticales est en voie de cerner notre cité. Notre périphérie se paupérise alors que notre hypercentre se « boboïse ».
A l’occasion des fêtes de fin d’année, nos souvenirs se portent sur « La fête de la glisse » qui a su émerveiller petits et grands. Malgré cette réussite, aucune nouveauté n’a vu le jour cette année, aucun nouveau personnage lumineux de décoration, aucune vidéo mapping sur la façade d’un de nos
monuments. On ne peut pas nous opposer le manque de moyens après les investissements culturels consentis, on ne peut pas non plus argumenter d’une conscience éco-responsable après avoir fait le choix d’une patinoire naturelle en reniant ses déclarations antérieures. Ne pas avancer, c’est reculer.
En conclusion, le dernier opus de cette manifestation est néanmoins une réussite, aussi bien que les éditions précédentes, mais pas mieux. Un peu d’ambition ! Tout cela n’enlève en rien au mérite de tout le personnel impliqué dans ces installations. Au-delà, vous l’aurez compris, c’est une nouvelle fois le manque d’adéquation globale que nous dénonçons.
Nous sommes en face d’une forme d’usure du pouvoir. On se conforte sur le « comme d’habitude »
pour les dossiers courants. Monsieur Richard Strambio, avait bien raison en exprimant dans les
colonnes de « La Marseillaise » le 14 octobre 2013 son opposition au cumul des mandats.
Vous pouvez compter sur notre vigilance, malgré le fait que nous soyons « ultra minoritaires ».
Nous devons nous engager aussi loin que possible pour défendre l’avenir de Draguignan. Je souhaite que cette nouvelle année soit l’année d’une conduite raisonnée des affaires de la ville et non une
entrée en campagne prématurée. Je tiens néanmoins à saluer l’implication des personnels municipaux au sens large, ainsi que nos élus de la majorité qui œuvrent comme nous tous au bien de
notre collectivité, mais avec une vision et des priorités que nous ne partageons pas.
En ce début de 2024, je veux souhaiter à chacune et chacun une très belle année pour vous, vos
proches, vos familles. Dans un monde ou tout va plus vite, il est important de savoir apprécier ces
moments particuliers où l’on se retrouve.

Frédéric Renauld
Draguignan Plus Loin ensemble (Facebook)

Groupe de la majorité municipale

“Draguignan au cœur”

Chères Dracénoises, chers Dracénois,

En cette nouvelle année 2024, Draguignan prend l’initiative pour une ville aussi inventive que parti­cipative, pour une Dracénie aussi attractive qu’adaptative.
Publiée au 1″ janvier 2024, la po­pulation totale -de Draguignan est de 40 638 habitants en légère progression par rapport à l’an passé. Autre indicateur révéla­teur, la commune de Draguignan représente autour de 36 % de la population totale de la Dracénie. Cette dynamique démographique maîtrisée est une force pour ras­sembler dans un souffle de so­lidarité et de complémentarité, pour faire de Draguignan un cœur battant où tous les habitants sont gagnants.
Les Dracénoises et les Dracénois sont au centre de l’action munici­pale et nous avons la volonté d’agir en cœur de ville comme dans les secteurs pavillonnaires, dans les zones naturelles comme les es­paces résidentiels. Il s’agit pour nous de piloter la gestion quoti­dienne de proximité sans jamais nous départir de l’avenir que nous devons toujours avoir à l’esprit. La proximité nous semble en ef­fet d’autant plus importante que l’agrégation des crises sanitaire, in­ternationale et environnementale place la commune en première ligne des réponses à apporter aux Dracénoises et aux Dracénois qui en subissent les conséquences jusque dans leur vie quotidienne. Les inquiétudes et les incertitudes sont à la mesure des défis que nous avons à relever ensemble. Modérée et prévoyante, la ma­jorité municipale est fidèle à la méthode qui la guide pour tirer le meilleur de nos énergies rassem­blées. Nous sommes animés par la volonté de relever les défis so­cio-économiques tout en prenant le temps de réunir largement pour faire durablement avancer Dragui­gnan tout en garantissant l’intégri­té de ce qui nous unit.
Illustration avec le musée des Beaux-arts qui est ainsi non seulement un vecteur d’attractivité (6 600 visiteurs entre le 16 novembre et le 13 décembre avec 11 S retom­bées médiatiques représentant 673 000 € d’équivalent publicité et 13 millions de personnes tou­chées) mais aussi un acteur de la lutte contre la déculturation qui est en train de devenir comme une arme à désœuvrement massif de nos sociétés sous l’influence de la “tiktokisation numérique mondia­lisée”. Et cela précisément au mo­ment où nous vivons de profondes recompositions géostratégiques qui demandent à notre démocra­tie une robustesse et une épais­seur améliorées pour faire face à l’adversité.
Il nous faut donner du sens en montrant de l’élévation sans au­cune hauteur. C’est pourquoi 2024 sera aussi marquée par les com­mémorations du 80′ anniversaire du débarquement de Provence. Nous y reviendrons.
Dans ce contexte, c’est sous le double_ signe de la Volonté et de la Prudence qu’a été établi le Bud­get primitif 2024 en tenant l’en­gagement de ne pas augmenter les taux d’imposition municipaux depuis 2014 tandis que la Taxe d’habitation sur les résidences principales ne pèse plus désormais sur les contribuables dracénois. Ce Budget primitif traduit la volon­té de la majorité municipale d’agir “au plus juste” dans une logique de projets au service du bien-être des habitants comme du dévelop­pement de la ville. La récente inau­guration de l’extension de l’école des Écureuils pour accueillir les enfants dans les meilleures condi­tions en est l’illustration avec sa construction bois, ses panneaux photovoltaïques et sa biodiversité préservée.
Bref en 2024, nous restons vos dé­voués pour une vjlle à l’initiative pour être utile à tous.
Bonne année à toutes et à tous.

Le groupe
“Draguignan au cœur”

Tribune novembre-décembre 2023

Groupe de l’opposition municipale

“Mieux vivre dans ma ville”

Dans les périodes agitées et instables que nous avons traversées et traversons, nous avons fait délibérément le choix d’une tribune différente.

La mauvaise conscience générale permet à chacun de se gratifier d’une bonne conscience individuelle : ce n’est pas moi qui suis responsable, puisque tout le monde l’est.” Simone Veil Pourtant “l’espoir né de la crainte du lendemain” alors donnons du sens à nos actions individuelles comme collectives.

Je crois à l’unité, à la persistance, à la logique, à l’adhésion d’hier avec demainVictor Hugo

Nous vous souhaitons une belle et heureuse année 2024, pleine d’espoir.

Vos élus du groupe “Mieux dans ma ville”

Jean-Bernard Miglioli Christine Villelongue René Dies
Camille Diquelou Jean-Daniel Santoni

christine.villelongue@ville-draguignan.fr

“Générations Draguignan”

Lorsque paraîtra ce magazine, le “musée” aura enfin été inauguré, vraisemblablement avec faste, tous médias convoqués et en présence des forces vives de la Dracénie priées de ne pas louper le “coupé” de ruban de ce projet qui risque de marquer les finances publiques au fer rouge. Revenons sur la genèse de cette aventure : À l’origine aucun appel à projets, aucune concertation, aucun échange n’a prévalu lorsqu’il a fallu décider de l’aménagement du site donnant sur la place des Endronnes. Ce musée est le fait du prince, la volonté de l’édile, le choix du monarque. Après des années de retard, des travaux rocambolesques et un dérapage financier certain, voilà l’ouvrage à plus de 10 millions d’euros. Permettez-nous d’affirmer que c’est un peu cher pour y loger une (belle) armure, même si la culture est un bien commun que nous devons soutenir pour peu qu’elle demeure apolitique (ce qui est rarement le cas). Le coût de fonctionnement doit interroger et nous ne sommes pas éloignés du dérapage budgétaire incontrôlé. Il est en effet facile d’établir des prévisionnels sur des milliers d’entrées alors que l’intérêt régional n’est pas avéré et que l’on sait déjà que la fréquentation résultera de la réquisition des classes des écoles et collèges. Certains affirment qu’un euro investi dans ce musée est égal à cinq ou six euros récupérés par la collectivité. Nous en acceptons l’augure, mais il s’agit d’un postulat, d’une affirmation péremptoire qui n’est étayée par aucune étude d’impact. D’autres remarquent qu’il fallait bien faire quelque chose de ce site… La concertation n’aurait-elle pas permis d’envisager des projets plus structurants ou socialement utiles ?

Eût-il été aberrant d’imaginer des bureaux ou des logements de qualité, alors que le centreville est toujours atteint par l’insalubrité et la clochardisation et que l’on bétonne toujours plus les espaces verts en périphérie de la ville ? Enfin, il est opposé que le financement résulte de subventions. Il convient de rappeler que les subventions sont de l’argent public et donc représentent les impôts (particulièrement élevés) des dracénois, que le fléchage des financements vers ce musée a automatiquement empêché la réalisation d’autres projets et que la ville et l’agglomération semblent avoir financé pour 4 300 000 € de fonds publics, alors que la première a besoin de tant de travaux et que la seconde est surendettée. Ces réflexions, partagées par beaucoup, ne doivent pas être analysées comme une posture d’opposant. Une ville de notre taille peut avoir un musée de qualité, mais il y avait sans doute d’autres priorités. Au demeurant, j’invite le plus grand nombre à se rendre dans notre musée, y apprécier les expositions et aussi le travail qui a été réalisé par tous ceux qui se sont investis. Bonne visite à tous…

Groupe Générations Draguignan

Philippe Schreck Député du Var Conseiller municipal Franck Grigolo Conseiller municipal

“Draguignan Plus Loin Ensemble”

Draguignan nouvelle capitale culturelle

à l’heure du bouclage rédactionnel de notre tribune pour une distribution le 5 décembre 2023, le nouveau musée des arts de Draguignan n’est toujours pas inauguré. Il va sans dire que c’est l’évènement du deuxième semestre 2023. Nous analyserons les chiffres de ce chantier à l’issue afin de pouvoir établir un bilan pertinent de cette réalisation. Ce projet d’un coût initial de 5,5 M€ dans le plan d’investissement “Action cœur de ville”, a explosé tous les plafonds. En termes de délais, les premiers travaux ont débuté en 2018 pour une livraison initiale en 2020. Après plusieurs reports, l’inauguration est programmée le 16 novembre 2023 après 7 ans de rénovation. En ce qui concerne la facture, elle surclasse largement toutes les prévisions et dépasse allégrement les 10 millions d’euros. Les injections de l’argent des Dracénois ont étés permanentes ; rien que depuis le début de l’année, ce sont plus de 500 000 € hors taxes qui ont été réinjectés. Bien évidemment, nous avons bénéficié de plusieurs subventions. Il serait illusoire de croire que ces subventions n’auraient pas pu être “fléchées” sur d’autres projets plus urgents pour notre ville et ses habitants. Certes nous partageons l’importance de la culture “Un corps sain dans un esprit sain” ; pour le corps sain, difficile au regard de nos installations sportives ! Interpelée à l’occasion du dernier conseil, l’équipe municipal déclare que l’exploitation ne sera jamais à l’équilibre financier, comme la majorité des établissements culturels. Cela va donc générer une nouvelle source de dépenses permanente. Reste à espérer que les retombées induites vont perdurer dans le temps. Monsieur le maire déclare également que nous allons disposer du plus bel établissement culturel de Marseille à Nice : voilà donc la motivation ? Avons-nous les moyens d’une ville comme Toulon ou Aix-en-Provence ? Cependant, ce musée se présente comme très qualitatif. Assurément, l’ancien Palais d’été de Monseigneur du Bellay devait être réhabilité. Nous aurions pensé le transformer en logement d’une superficie supérieure à l’offre actuelle, ceci afin d’attirer des familles entières pour redynamiser le centre ancien. La municipalité préfère bétonner à outrance en périphérie. Effectivement, le Document d’Orientation et d’Objectifs (DOO) prévoit pour les prochaines années la construction de 3100 nouveaux logements sur le cœur de notre agglomération (Draguignan/Trans-en-Provence). D’ores et déjà sur Draguignan, 216 logements sociaux sont en cours d’instruction ou de réalisation. Un fois de plus, la reconquête du centre ancien n’est pas à l’ordre du jour. Face à notre inquiétude au regard de cette “bétonisation”, il nous est répondu “Nous ferons pour le mieux avec le service urbanisme de l’agglomération et de l’état”. Pouvons-nous nous satisfaire de cette réponse ? Un projet de création d’un centre de santé communautaire est en cours d’étude, c’est une décision pertinente. Quand on interroge les protagonistes sur les contours d’une telle réalisation, il nous est répondu “DPVa fera face avec dévouement”. Et voilà, au suivant… Pour terminer, la délibération de la Granégone est retirée par monsieur le maire de l’ordre du jour du dernier conseil municipal car les PJ énumérées ne sont pas toutes fournies. Un simple petit oubli pour un sujet mineur…. Prenez soin de vous dans un contexte anxiogène et recentrons-nous sur l’essentiel.

Frédéric Renauld
Draguignan Plus Loin ensemble (Facebook)

Groupe de la majorité municipale

“Draguignan au cœur”

Chères Dracénoises, chers Dracénois,

Bonnes fêtes de fin d’année à tous. C’est si simple et tellement essentiel que cette phrase peut suffire à combler cette tribune. D’autant qu’elle résume bien l’esprit d’un groupe majoritaire n’ayant nulle autre ambition que de faire avancer la cité dans le bon sens. Cela impose de vivre dans les réalités d’aujourd’hui pour mieux impulser la construction du Draguignan de demain. Animée par la volonté de s’inscrire dans la proximité pour être à l’écoute de tous, notre équipe est mobilisée sur des dynamiques de projets. Les réalisations concrètes sont les meilleures réponses à apporter à ceux qui ne résistent pas à la tentation de cliver. Signe des temps, leur rhétorique est une mécanique du doute systématique au service des vieilles certitudes populistes désormais bien installées dans le costume des notabilités tribunitiennes. À ces postures, notre majorité préfère la complémentarité afin que chacun gagne en vitalité pour mieux rassembler. Pour cela nous suivons une idée force : infléchir notre développement économique vers des filières d’avenir valorisant les ressources humaines et naturelles de notre territoire, tout en contribuant à une meilleure répartition des richesses en faveur des gens qui vivent et travaillent ici. Première démonstration par l’exemple : l’extension de l’école des Ecureuils avec un bâti à ossature bois et des panneaux photovoltaïques installés en toiture. Emblématique de la démarche de transition environnementale engagée pour améliorer les conditions d’accueil des enfants, cette réalisation témoigne aussi de l’essor de l’éco-construction. C’est une opportunité pour infléchir le développement de notre territoire tout en étoffant l’offre de formation au plus proche de notre jeunesse. Deuxième exemple concret : l’ouverture du Musée des Beaux-Arts, les travaux de rénovation des rues piétonnes, le chantier de l’immeuble dit “Trabaud”. Intervenant alors que la commune se prépare à engager la deuxième programmation “Action cœur de ville”, ces actions coordonnées ont pour objectif de faire rayonner la commune pour soutenir l’attractivité de son centre-ville. Et les résultats obtenus sont vérifiables dans les chiffres des flux piétons mesurés par “My Traffic”, notamment dans le secteur du HDE depuis son ouverture. Voilà pour ceux qui douteraient de l’intérêt des équipements culturels. D’autant que plus globalement, ces actions sont un levier de développement pour l’ensemble de la cité qui aura un effet d’autant plus conséquent que la valorisation de notre identité commune fait contrepoint au sentiment de dépossession culturelle dans lequel se lovent toutes les peurs. D’où le troisième exemple concret : les animations mises en place pour les fêtes de Noël et du Nouvel an qui sont la vitrine de notre volonté de rassembler dans la joie. C’est pourquoi nous nous efforçons de maintenir les festivités en fonction des mesures de sécurité Vigipirate. Il en est de même pour les cérémonies patriotiques qui permettent à chacun de se sentir intégré dans une communauté façonnée par des valeurs, des traditions et des références communes nées du dialogue des mémoires à l’arbitrage de l’Histoire. C’est pourquoi la commémoration de l’Armistice de la Grande guerre du 11 novembre prend chaque année un relief particulier. Une voie sacrée alors que la guerre semble être installée durablement aux confins de l’espace européen comme au Moyen-Orient. Joyeux Noël. Bonnes fêtes

Le groupe
“Draguignan au cœur”

Tribune septembre 2023

Groupe de l’opposition municipale

“Mieux vivre dans ma ville”

Qu’auriez-vous fait pour la ville avec DIX MILLIONS D’EUROS ?

Lors du conseil municipal de juin dernier, nous n’avions pu que manifester notre mécontentement face aux vertigineuses dépenses supplémentaires relatives au Musée des Beaux-Arts. Depuis le début de l’année, ce sont plus de 515 000 € hors taxes qui ont été réinjectés, et à la hâte, dans le puit sans fond de cet équipement culturel.
Était-il besoin à cette occasion de rappeler l’intervention, lors d’un récent Conseil Communautaire, de l’adjoint aux sports, sur le manque d’équipements en matière de pratiques sportives en terre dracénoise. Une intervention juste et pleine de bon sens.
Inutile de revenir sur la déresponsabilisation comme unique réponse soutenue d’un émouvant “ce n’est pas moi, ce sont les autres” tout en désignant que “ce manque de structures n’était autre que l’héritage des autres mandatures…” ce qui n’apporte rien si ce n’est de devoir rappeler que notre Maire siège dans la majorité depuis maintenant 15 longues années ! Revenons à l’essentiel, nos structures et infrastructures, qui favorisent la réussite, la richesse et la diversité associative de notre ville, sont majoritairement insuffisantes, vétustes pour la plupart ou ne répondent pas aux exigences techniques requises par les différentes fédérations.
La ville de Draguignan est sous-équipée c’est une évidence. Longtemps privilégiés, les équipements polyvalents ne répondent plus aux exigences des disciplines et encore plus difficilement, aux partages des créneaux des associations ou clubs utilisateurs.
Nous nous étions interrogés sur le fait qu’une association, qui bénéficie d’une forte renommée, le Club de la Dracénoise GR, soit contrainte de lancer une pétition en ligne pour garantir la continuité et la préservation de ses activités, devant expliquer que sans une hauteur de plafond suffisante c’était l’essence même de la discipline qui serait remise en question. Et que dire d’autres associations sportives, twirling bâton, roller, ping-pong, Football, natation et de bien d’autres disciplines sportives contraintes de s’adapter à des équipements insuffisants ou inexistants !
Une nouvelle fois, posons-nous la question de savoir qu’au-rions-nous fait avec 10 Millions d’euros pour améliorer notre quotidien ? Ce musée des Beaux-Arts ? Faut-il, à ce titre, rappeler que ce projet culturel était prévu pour un montant de 5,5 M€ dans le plan d’investissement Action cœur de ville pour améliorer les conditions de vie des habitants. 10 Millions d’euros, imaginez que ce sont les réalisations de 3 boulevard Clemenceau, ou de 10 places du marché, ou de 2 écoles, ou de 2 maisons de retraite, plus de 50 kms de route communale ou encore 20 équipements sportifs. Alors oui, forcément, nous ne pouvons que manifester notre désaccord dans les choix et orientations budgétaires de la municipalité. L’aspect budgétivore du Musée des Beaux-Arts n’est plus à démontrer. Les nouveaux avenants en cours alourdiront un peu plus l’addition de ce projet pharaonique.
Cela nous permet de mieux comprendre pourquoi la municipalité refuse d’atténuer l’augmentation des bases fiscales de l’Etat sur le foncier bâti et non bâti !
Quand on aime on ne compte pas, mais pour le coup, le quoi qu’il en coûte Made in Dragui de Monsieur le Maire, aura des conséquences lourdes à l’avenir, d’autant qu’une fois inauguré, il faudra bien le faire fonctionner.

Vos élus du groupe “Mieux dans ma ville”

Jean-Bernard Miglioli Christine Villelongue René Dies
Camille Diquelou Jean-Daniel Santoni

christine.villelongue@ville-draguignan.fr

“Générations Draguignan”

Texte non parvenu.

“Draguignan Plus Loin Ensemble”

Quiétude estivale trompeuse

J’espère que cette pause estivale vous a permis de vous ressourcer. Par contre, le service animation de la mairie a répondu présent sur tous les fronts. Assurément, ces personnes, n’ont pas ménagé leurs efforts vu le catalogue d’activités proposés. On a pu constater jusqu’à plus de dix orchestres par “soirée apéro”.
L’année à venir, tous les regards des supporters sportifs mondiaux vont se tourner vers la France (coupe du monde de rugby, jeux olympiques…). Je pensais que, par rapport à cette actualité, ainsi qu’aux nombreux sportifs français titrés ces derniers mois, nous aurions pu en profiter pour promouvoir le sport au travers d’animations d’été. Il est vrai que ce challenge n’est pas aisé au regard de la pauvreté de nos installations sportives. Un petit espoir est né quand un “Beach volley” est annoncé par voie de presse. Je voyais une compétition familiale de type camping. En fait un établissement privé a obtenu l’autorisation de privatiser une rue publique pour son animation. Afin de justifier cette activité lucrative, un pauvre filet de plage sur du sable est installé mais aucun joueur adulte autour. Par contre de la musique et des buvettes tout autour assurent l’ambiance qui donne, cependant, un sentiment agréable de vacances. A l’autre bout du boulevard, le Jardin d’Anglès est également privatisé pour installer une activité de type “jeux gonflables” pour les enfants. Le ticket d’entrée est fixé à 10€ ! La semaine du rire à Draguignan en accès libre a disparu, au bénéfice du “festival perché”, avec entrées payantes. Enfin, le festival “Festenau du Dragon” (organisateur privé) propose 4 soirées concert avec des tickets d’entrée de 17 à 32 €. Toutes ces animations dorénavant payantes ne rendent plus ces activités accessibles à tous.

Enfin, le fait de focaliser principalement sur des animations de type apéro/concert, qui sont appréciées par un grand nombre, attire également un certain type de population. Cela peut paraitre contreproductif au regard de l’environnement sécuritaire qui se dégrade. Afin de palier à cette situation, exceptionnellement le commissariat de Draguignan s’est vu affecté huit policiers supplémentaires à compter du mois de septembre. Nous devons créer les conditions de notre propre sécurité en proposant un été actif et varié et surtout financièrement abordable au plus grand nombre. Bien évidemment, la critique est aisée, mais l’art est difficile. C’est pour cette raison que je salue l’implication et la bonne volonté des personnes en charge de rendre attractif notre été.
Plus inquiétant, certains dossiers avancent encore dans l’ombre. Ces sujets sont toujours les mêmes, mais ils risquent de fortement impacter nos quotidiens. Le nouveau collectif “Pour une gestion citoyenne des déchets en Dracénie” demande le retrait pur et simple du projet Pôle de Transition Environnementale. Il dénonce le traitement sans transparence de ce dossier sans aucune communication ni implication des Dracénois. De plus, les garanties sur les effets sur la santé humaine sont toujours attendues en ce qui concerne le projet de reclassement de la carrière de la Granégone. Malgré le besoin avéré, mais justement dimensionnés de ces projets, nos dirigeants doivent changer de méthodes et impliquer la population en toute transparence également sur les projets majeurs et pas seulement sur les tracés des pumptracks, les conseils de quartier. Ces petites initiatives appropriées demeurent trop rares.

Frédéric Renauld
Draguignan Plus Loin ensemble (Facebook)

Groupe de la majorité municipale

“Draguignan au cœur”

Chères Dracénoises, chers Dracénois,

97 % des actions inscrites à notre programme 2020 sont soit réalisées soit en cours de réalisation ou de conception alors que 58 % du mandat municipal est écoulé. Le tableau de bord que nous établissons chaque année à la rentrée indique précisément que 69 % des actions sont réalisées ou en phase de réalisation et 28 % en cours de conception. Ces chiffres témoignent de notre capacité à déployer notre projet pour Draguignan et ses habitants selon une trajectoire de développement s’inscrivant dans la durée. PROMESSES TENUES. Et cela avec une rapidité et une efficacité décuplées par les partenariats resserrés noués avec la Région Sud, le Département du Var, les structures intercommunales voisines ainsi qu’avec nos amis de DPVa. Illustrations concrètes en cœur de ville en cette rentrée 2023/2024, la mise en service du parking de l’Îlot de l’horloge et l’ouverture programmée du Musée des Beaux-Arts. À cela il faut ajouter les travaux de rénovation de la Tour de l’horloge et les chantiers du cœur de ville sur l’immeuble dit “Trabaud” ainsi que le réaménagement des rues piétonnes qui débute. Investissements aussi dans les vastes zones où la ville s’est étendue au XXe siècle, avec la livraison de l’extension bâtie à ossature bois de l’école des Écureuils ainsi que les travaux en cours des city stades (les Collettes, les Floralies), des travaux d’extension de réseau (la Vaugine), d’un bassin pluvial (les Collettes) et de réfection de routes (notamment la Vaugine, chemin de la Motte, parking du petit plan). Sans oublier le chantier d’aménagement de la Nartuby dans la traversée de la plaine urbanisée Draguignan – Trans conduit par le Syndicat mixte de l’Argens.
À ces motifs de satisfaction s’ajoute celui du développement de l’offre d’enseignement supérieur, notamment avec l’arrivée de la Haute école de travail et de l’intervention sociale (HETIS) sur le site Gillet appartenant au Conseil départemental. Offrir à chacun la possibilité de construire son parcours personnel dans notre ville est la meilleure façon de relever les enjeux de notre territoire. C’est une chance pour nos jeunes et surtout pour ceux qui n’ont pas les moyens financiers de poursuivre leurs études dans de grandes villes universitaires. C’est aussi une chance à saisir pour infléchir le développement du Var intérieur en s’appuyant sur des filières économiques d’avenir. C’est l’objectif du projet “Dracé-nie Terre de campus” qui veut rassembler de multiples partenaires autour de cette volonté partagée pour trouver l’énergie du changement plutôt que de s’appesantir sur un passé qui ne reviendra plus.
Bien sûr, les inquiétudes et les incertitudes sont à la mesure des défis que nous avons à relever ensemble pour répondre simultanément à l’urgence écologique, à l’exigence sociale et aux nouvelles attentes démocratiques. C’est pourquoi il faut garder le sens des proportions pour ne pas céder à la séduction des rhétoriques incantatoires aussi réductrices qu’ostentatoires. Les beaux parleurs sont souvent animés par ce genre de certitudes qui s’épuisent dans un bon mot : il est aisé de faire l’économie du principe de réalité lorsqu’on n’est pas en responsabilité. Animée par la volonté d’être à l’écoute de tous, notre équipe porte l’ambition de faire avancer Draguignan dans le bon sens pour garantir une action équilibrée au bénéfice des Dracénoises et des Dracénois.
Bonne rentrée.

Le groupe
“Draguignan au cœur”

Tribune juillet 2023

Groupe de l’opposition municipale

“Mieux vivre dans ma ville”

Entre problème moral et malhonnêteté intellectuelle

Lors du dernier Conseil Municipal du 12 avril dernier, notre groupe a maintenu son désaccord face à l’inaction de la municipalité devant l’augmentation vertigineuse des bases fiscales des contribuables par l’État. Alors, comment cela fonctionne‑t‑il ?

La revalorisation de la base des valeurs locatives est actualisée tous les ans par les services de l’État. Elle est plus importante en période d’inflation et par conséquent, elle va atteindre un pourcentage historique pour l’année 2023 avec un peu plus de 7% de taxe foncière en plus.

2023, année record de la revalorisation des bases calculées par l’État !

Votre municipalité annonce ne pas augmenter les impôts locaux et pourtant le contribuable dracénois voit sa feuille d’imposition augmenter inlassablement.

Pour autant, la commune se retrouve-t-elle otage de cette (vertigineuse) variation ?

Non, en votant annuellement ses taux la commune est seule décisionnaire du pourcentage à appliquer. Et c’est bien là où le bât blesse et qu’il existe un problème moral.

Nous demandons, depuis le début de la mandature que la commune fasse le choix d’appliquer un taux inférieur du coefficient qui est le sien afin de compenser les hausses de l’État et ainsi moins pénaliser les propriétaires qui en sont redevables.

La réalité est que cette municipalité a grandement besoin de cette manne financière supplémentaire des taux pour équilibrer son budget.

L’affichage qui consiste à dire, à écrire et à s’autosatisfaire de la non-augmentation des taux est bel et bien usurpé et c’est là qu’il y a une malhonnêteté intellectuelle.

Comment rester aveugle face à la situation actuelle d’une majorité de nos contribuables qui se retrouvent être les dindons de cette mascarade fiscale ?

Contribuer à payer toujours plus d’impôts pourrait se justifier si dans la balance, les investissements et les efforts en équipements de la collectivité étaient en adéquation avec ce que nos concitoyens sont en droit d’attendre, tant en matière d’amélioration du cadre de vie que de services à la population. Tant en matière de structures sportives adaptées à la richesse et à la diversité de nos associations que d’amélioration de la praticabilité de la voirie.

C’est d’autant plus vrai que 10M€ d’investissements engagés par an ne seront pas réalisés au cours de l’exercice annuel… C’est bien ce qui s’appelle avoir les yeux plus gros que le ventre !

Alors oui, si elle le souhaite, la municipalité pourrait légalement diminuer son taux sur les taxes afin de compenser les bases inflationnistes de l’État (le “quoiqu’il en coûte” se répercute tôt ou tard), ne serait-ce que pour améliorer l’attractivité de la ville. Pourquoi de plus en plus de propriétaires font le choix d’aller s’installer ailleurs, autour de Draguignan ?

La politique consistant à tout accepter, à tout valider à un coût et mène obligatoirement à une dérive budgétaire qui réclame toujours plus d’argent… que l’on ponctionne bien entendu des poches contribuables !

Vos élus du groupe
“Mieux dans ma ville”

Jean-Bernard Miglioli

Christine Villelongue

René Dies
Camille Diquelou Jean-Daniel Santoni

“Générations Draguignan”

Ces deux mois auront été marqués par un sujet national : celui de la réforme des retraites. Sujet national, mais aux conséquences locales à en voir l’ampleur des mobilisations dans notre ville, manifestations dont le caractère pacifique et respectueux doit être rappelé. Cette réforme brutale est cautionnée par la majorité municipale qui appartient désormais à la Macronie, à en croire les derniers ralliements. Le moment venu, il faudra que les électeurs gardent cette vérité politique à l’esprit.

Ils se souviendront aussi d’une moitié de mandat pour rien, où il ne s’est pas passé grand-chose à Draguignan. Il est vrai que beaucoup se plaignent d’une ville de moins en moins propre, plongée dans un certain immobilisme et dans laquelle le communautarisme gagne du terrain. Ceux qui sont attachés à la quiétude d’une ville où il faisait bon vivre nous alertent chaque jour sur la montée des incivilités et des violences.

Enfin, la bétonnisation à marche forcée dans certains quartiers est une source d’inquiétude pour de nombreux dracénois, que ce soit pour leur cadre de vie ou en raison de l’atteinte à la valeur de leurs biens lorsqu’ils sont à proximité de programmes immobiliers neufs, peu cohérents et plutôt de mauvais goût. Le risque de livrer le quartier Sainte-Barbe aux promoteurs et de détruire le dernier poumon vert de Draguignan, lieu de promenade et de repos de beaucoup de familles, est de plus en plus avéré. À ce propos, l’absence de concertation ne fait qu’alimenter un désagréable sentiment d’opacité. Il s’agira d’un sujet important dans les mois à venir.

Les échéances se préparant tôt, j’invite ceux qui souhaitent s’impliquer, qui ont des idées et des projets pour notre ville, à nous contacter.

Groupe Génération Draguignan

“Draguignan Plus Loin Ensemble”

Contrevérités

Effectivement, tout est question d’interprétation et les chiffres peuvent tout dire et leur contraire.

L’équipe municipale fait un bilan de mi-mandat très positif dans la presse locale ainsi que dans le magazine de la ville.

Quelques jours plus tard, monsieur le maire annonce qu’il a besoin d’un troisième mandat pour terminer le travail en cours.

En fin de compte, avons-nous une équipe efficace ou une équipe qui travaille trop lentement si douze années ne sont pas suffisantes ?

On nous présente le budget de l’exercice 2022 comme très vertueux. Dans la foulée, la presse locale s’engouffre dans ce constat en encensant ce résultat car l’exercice 2022 se clôture avec un excédent de plus de dix millions d’euros. Néanmoins, on peut avoir une lecture toute différente. Pour un budget familial c’est une réussite de terminer le mois avec des économies. Par contre, pour l’argent public (nos impôts), on peut s’interroger : pourquoi nous demandent-ils de l’argent dont ils n’ont pas besoin, particulièrement pendant cette période de forte inflation ?

La bonne gestion de la citée ne doit-elle pas bénéficier à l’ensemble des citoyens ?

“Draguignan s’investit au quotidien afin de permettre l’accès de tous à la pratique sportive”*, et pourtant n’est-ce pas l’adjoint aux sports qui alerte régulièrement sur le manque d’installations sportives dans notre ville ?

“Engagée dans un travail de prévention et d’éducation à la santé avec une offre dimensionnée à son territoire”*, je ne pense pas que l’offre de santé corresponde aux besoins, nos urgences sont toujours fermées la nuit depuis plus de 18 mois.

“Une ville plus sûre” *, je vous engage à suivre l’actualité.

Une double page est réservée en fin de magazine pour présenter les nouveaux commerçants qui s’installent en ville. Je tiens à les saluer et à leur souhaiter toute la réussite possible. Promenez-vous en centre-ville et faites le point des stores définitivement baissés. Pour être exhaustif, il faudrait rajouter dans cette double page la listes des commerces en cessation d’activité.

Bien évidemment tous ces bilans ne sont pas uniquement l’apanage de Draguignan mais pourquoi vouloir travestir les constats ? 

Vous l’avez compris c’est le mode de communication de la mairie que nous dénonçons ici.

Un denier exemple historique de manipulation des chiffres : dans la rue de la république, rendez-vous devant le chantier du futur musée des arts. Analysez le panneau “financement”. Ne vous attardez pas sur les chiffres, depuis le temps ils sont caducs. Remarquez que la commune a la plus forte participation chiffrée, mais un des plus petits secteurs du graphique circulaire. Voilà un exemple de l’interprétation insidieuse que l’on nous présente régulièrement.

C’est dommage car certaines des actions sont pertinentes et d’autres sortent carrément de la sphère de responsabilité municipale.

Au demeurant une nouvelle préoccupation émerge. Nous craignons, que d’une façon très prématurée, au travers de ce bilan et de l’annonce de monsieur le maire à propos de sa candidature pour un troisième mandat, notre équipe majoritaire soit déjà rentrée en campagne. C’est beaucoup trop tôt. Nous devons rester concentrés sur nos intérêts qui façonnent notre cadre de vie au quotidien. Effectivement, de nombreux défis majeurs d’actualité requièrent toutes nos énergies et nos attentions.

Je vous souhaite à toutes et à tous une pause estivale récupératrice.

*Draguignan magazine n°62

Frédéric Renauld

Plus Loin ensemble (Facebook)

Groupe de la majorité municipale

“Draguignan au cœur”

Chères Dracénoises, chers Dracénois,

Aujourd’hui, nous voulons faire évoluer notre territoire vers un modèle de développement centré sur ses habitants, le déploiement de leurs capacités individuelles, le renforcement des liens qui les unissent, l’enrichissement des milieux de vie permettant leur épanouissement.

Le tout n’est pas d’en avoir le désir, encore faut-il en avoir la volonté.

Car pour orienter l’histoire de notre territoire, il faut tracer une stratégie stable et durable pour développer une nouvelle forme de souveraineté territoriale fondée sur un dynamisme économique qui soit le socle d’un protectionnisme social et environnemental renouvelé.

Illustration : offrir à chacun la possibilité de construire son parcours personnel dans notre ville est la meilleure façon de répondre aux besoins de notre territoire pour stimuler son développement. C’est pourquoi nous travaillons à la mise en place d’un Pôle d’enseignement supérieur et un campus des métiers. Cela est une chance pour nos jeunes et surtout pour ceux qui n’ont pas les moyens financiers de poursuivre leurs études dans de grandes villes universitaires.  Mais cela est aussi une chance à saisir pour infléchir le développement économique de notre territoire vers des filières d’avenir valorisant les ressources humaines et naturelles de notre territoire, tout en contribuant à une meilleure répartition des richesses en faveur des gens qui vivent et qui travaillent ici.

La transition n’est plus une option, c’est aujourd’hui devenu un des principes d’action qui ne se transige pas pour qu’un nouvel équilibre réel et durable devienne possible grâce à une ville aussi inventive qu’utile à tous.

Cette voie seule permet de préparer notre ville à l’avenir tout en répondant aux urgences surgissant inopinément dans le temps présent. Cela demande autant de réalisme et de lucidité dans l’appréhension des situations que de sincérité et de sagacité dans la mise en œuvre des solutions. Car il faut rassembler toutes les Dracénoises et tous les Dracénois de bonne volonté pour trouver l’énergie du changement en relevant les enjeux du futur plutôt que de se focaliser sur un passé qui ne reviendra plus. 

Bien sûr, les inquiétudes et les incertitudes sont à la mesure des défis que nous avons à relever ensemble pour répondre simultanément à l’urgence écologique, à l’exigence sociale et aux nouvelles attentes démocratiques. C’est pourquoi il faut garder le sens des proportions pour ne pas céder à la séduction des rhétoriques incantatoires aussi réductrices qu’ostentatoires qui sont chantées par des sirènes se drapant à dessein dans des allures de Cassandre pour mieux attirer les marins croisant à proximité.

Par exemple en matière de sécurité publique, la réalité est que, même si elle est statistiquement contenue sur Draguignan, la délinquance est intolérable et qu’il n’est pas acceptable de laisser s’installer un sentiment d’impunité propice aux incivilités. Dans ce contexte, la coordination des moyens municipaux avec ceux de l’État est d’autant plus impérieuse que le périmètre des missions de police environnementale à la charge de la commune ne cesse de s’élargir. L’affectation programmée à la rentrée de cinq personnels de Police nationale au commissariat de Draguignan ne peut dès lors être que saluée pour ce qu’elle incite à engager un nouveau mouvement au service de la population.

Bon été à vous.

Le groupe
“Draguignan au cœur”

Tribune mai 2023

Groupe de l’opposition municipale

“Mieux vivre dans ma ville”

2023 : Augmentation record des bases fiscales

Depuis 2011, les taux de la fiscalité n’ont pas augmenté. Pourtant, malgré cette louable annonce, vos impôts fonciers continuent d’aug­menter! Pourquoi?
La revalorisation de la base des valeurs locatives est actualisée tous les ans par les services de l’État. Elle est plus importante en période d’inflation et par consé­quent, elle va atteindre un ·pour­centage historique pour l’année 2023 avec ·un peu plus de 70/o de taxe foncière en plus.
2023, année record de la revalo­risation des bases calculées par l’État!
Ainsi, chaque année lors du vote des taux d’imposition, la munici­palité annonce ne pas augmenter les impôts locaux. Mais désespé­rément, le contribuable dracénois voit sa feuille d’imposition aug­menter. Pour s’en convaincre, s’il le fallait, il suffit juste de comparer sa feuille d’imposition d’une année sur l’autre pour s’apercevoir que la colonne “commune” ne cesse d’augmenter. Dès lors et ce depuis le début de cette nouvelle mandature, lorsque nous engageons un débat sur ce sujet avec la municipalité, l’on nous répond laconiquement “ce n’est pas nous mais de la faute des services fiscaux !”
C’est exact, l’État gère ce calcul des valeurs locatives et en fixe le pourcentage.
Pour autant, la commune se re­trouve-t-elle otage de cette (verti­gineuse) variation ?
Non, en votant annuellement ses taux la commune est seule déci­sionnaire du pourcentage à ap­pliquer. Et c’est bien là où le bât blesse.
Nous demandons, depuis le début de la mandature que la commune fasse le choix d’appliquer un taux inférieur du coefficient qui est le sien afin de compenser les hausses de l’État et ainsi ne pas pénaliser les propriétaires redevables. Nous essuyons un refus systématique et catégorique. Alors même que l’on incite voir contraint les propriétaires à effectuer des tra­vaux de mises aux normes éner­gétiques comme de salubrité de leurs biens.
Pour la première fois, l’adjoint aux finances de la municipalité a avoué avoir grandement besoin de cette manne financière supplé­mentaire des taux pour équilibrer les finances.
A croire que finalement la capacité financière de la commune ne se­rait peut-être pas aussi confortable et exemplaire que ce que l’on vou­drait nous le laisser penser en ma­tière de “bonne” gestion ?!?!
li n’en demeure pas moins que les dépenses d’équipement par habitant à Draguignan sont infé­rieures de 60,00 € par rapport à la moyenne nationale.
Contribuer à payer toujours plus d’impôts pourrait se justifier si dans la balance, les investissements et efforts de la collectivité étaient en adéquation avec ce que nos concitoyens sont en droit d’attendre, tant en matière d’amélioration du cadre de vie que de services à la population.
Est-ce vraiment le cas ?
Alors oui, si elle le souhaite, la Ville de Draguignan pourrait tout à fait diminuer son taux de taxe afin de compenser les bases in­flationnistes de l’État, ne serait-ce que pour améliorer l’attractivité de la ville et le pouvoir d’achat des contribuables redevables !
NB: l’adresse mail qui figurait à la fin de nos tribunes jusqu’à présent n’étant pas correcte et ce, depuis de nombreux mois, nous vous invitons à nous contacter vers à l’adresse suivante :
christine.villelongue@ville-draguignan.fr

Les élus du groupe
“Mieux dans ma ville” Jean-Bernard Miglioli Christine Villelongue René Dies
Camille Diquelou Jean-Daniel Santoni

“Générations Draguignan”
Texte non parvenu.

“Draguignan Plus Loin Ensemble”

Le Caramantran est parti en fumée.

Le 4 mars 2023, Draguignan a fait

brûler son “Caramantran” à l’oc- casion de la clôture du carnaval. li est accusé de tous les mots de l’hi­ver (épidémie,. récoltes, gel, séche­resse … ). Nous voilà donc repartis théoriquement sur des bases saines. Malheureusement toutes nos préoccupations du quotidien ne se sont pas dissipées dans la fumée. Les mouvements sociaux majeurs de ce début d’année, mal­gré les enjeux, ne doivent pas non plus nous faire oublier nos dos­siers locaux en cours qui avancent à bas bruit. Face à la démonstra­tion navrante de nos représenta­tions nationales dans l’instruction de la réforme des retraites, ne dé­laissons pas nos problématiques dracénoises.
Le traitement de nos déchets demeure encore un défi majeur à relever. Le contexte est contrai­gnant : fermeture de la décharge du Balançan, plan régional de dé­chets qui impose une réduction de 50 0/o des volumes d’ordures ménagères à enfouir ; des solu­tions nouvelles doivent être mises en œuvre. (jardons à l’esprit l’ex­périence malheureuse de la région de Fayence qui vient de perdre le soutien des instances régionales pour le projet similaire de traite­ment des déchets “Valor Pole”. Ce programme a perdu l’adhésion des collectivités et suscite même leur opposition. l’intérêt général est de moins en moins évident pour des structures surdimensionnées (le mieux étant l’ennemi du bien). Dans un contexte de restrictions d’eau et un ralentissement ur­banistique à venir, un effort de réduction de nos déchets nous est demandé. Il faut vraiment ca­librer ces prochaines structures au juste besoin. Effectivement nous devons trouver une réponse ap­propriée pour gérer nos déchets sur place. Néanmoins, nous avons besoin de garanties quant à la pré­servation de la qualité de l’air afin de se prémunir d’éventuels im­pacts sur notre santé. Par contre, la maitrise de la Taxe d’enlèvement des ordures ménagères (Teom) passe par la fin du ramassage en “porte à porte”. Certes, ce sont de nouveaux réflexes à acquérir. A ce jour 103 Points d’apport volon­taire (PAV) sont installés sur Dra­guignan. Cependant, il est urgent d’adapter leur répartition et leur type afin de répondre aux situa­tions particulières (handicaps, vieillesse … ).
La loi SRU (Solidarité et Renouvel­lement Urbain) n’étant plus adap­tée aux enjeux actuels, elle devrait faire l’objet d’une révision. Elle prescrit un quota minimum de logements sociaux pour les com­munes de plus de 3500 habitants. Cette obligation nous impose un volume de logements sociaux beaucoup plus important que le besoin local recensé. Le non-res­pect de cette obligation nous in­flige des pénalités qui amputent nos budgets. Par ailleurs, au re­gard du déficit pluviométrique, 9 communes viennent de geler les permis de construire pour une du­rée de 4 ans. Effectivement, la res­source en eau va devoir être gérée au plus juste en jugulant la démo­graphie sur les régions en tension. Nous venons à peine de passer le cap de la mi-mandat que notre majorité se disperse déjà. Effec­tivement, les élus majoritaires convoquent des commissions qui se voient reportées car ces der­niers ne se déplacent même plus. De plus en plus d’évènements locaux (vernissage, inauguration) se déroulent sans aucune repré­sentation des 31 élus municipaux majoritaires. Nous avons proba­blement atteint les limites des cu­muls excessifs de mandats.
Je vous souhaite à toutes et tous un très beau printemps et une joyeuse fête de la sainte Hermen­taire à venir.

Frédéric Renauld DPLe*

*Draguignan,
Plus Loin ensemble (Facebook) frederic.renauld@ville-draguignan.fr

Groupe de la majorité municipale

“Draguignan au cœur”

Chères Dracénoises, chers Dracénois,

l’inflation des coûts de production des repas de cantine n’affecte pas les familles toujours plus nom­breuses à bénéficier de ce service communal dans les maternelles et les écoles primaires de la ville. La charge financière supplémentaire est en effet totalement assumée par le budget de la ville dans là cadre de son action en faveur de la réussite scolaire et éducative de tous les enfants. Notre groupe majoritaire a fait ce choix qui se conjugue avec celui de ne pas ré­percuter l’augmentation du coût des repas sur les tarifs afin d’épar­gner aux familles des dépenses supplémentaires.
Cette décision nous semble d’au­tant plus nécessaire que d’autres indicateurs sociaux semblent té­moigner de difficultés accentuées auxquelles la ville s’efforce de ré­pondre dans ses actions pour tous, tandis que le Centre communal d’action sociale met en œuvre son
“Plan pouvoir d’achat” pour épau­ler les plus fragiles.
Les Dracénoises et les Dracénois sont au cœur de l’action mu­nicipale avec la volonté d’avoir une ville en bonne forme dans le centre-ville comme dans les secteurs pavillonnaires, dans les zones naturelles comme les es­paces résidentiels. li s’agit pour nous de piloter la gestion quoti­dienne de proximité sans jamais nous départir de l’avenir que nous devons toujours avoir à l’esprit. Nous voulons faire évoluer notre territoire vers un modèle de dé­veloppement centré sur ses ha­bitants, le déploiement de leurs capacités individuelles, le renfor­cement des liens qui les unissent, l’enrichissement des milieux de vie permettant leur épanouisse­ment. Toutes nos pensées sont inspirées par cette volonté : dé­velopper une nouvelle forme de souveraineté territoriale fondée sur un dynamisme économique qui soit le socle d’une protection sociale et environnementale re­nouvelée à l’échelon local. Relever ce défi est indissociable d’une politique participative am- bitieuse, pour que l’implication de chacun permette à tous de résoudre les petits problèmes du quotidien qui font la réussite des grands projets pour demain. l’élimination des déchets illustre parfaitement cette ambition qui ne peut se résumer à une équa­tion : le geste de chaque usager est une partie de la solution pour réduire le poids de chaque poubelle. Dans le même temps, la création du Pôle de transition environnementale devrait per­mettre de conjuguer traitement des déchets en chaudière avec le développement sur le territoire d’une économie circulaire créa­trice d’emplois et vertueuse en terme énergétique. La lucidité doit primer même si pour cela, il faut faire preuve d’autant d’endurance et de persévérance que de sincé­rité et de sagacité pour expliquer le projet.
Le fait est qu’il est aisé de faire l’économie du principe de réalité lorsqu’on n’est pas en responsa­bilité. Le fait est que les postures d’opposition systématique sont souvent l’apanage de ceux qui sont dupes de leur imagination au point qu’elle finit par altérer leur jugement. Le fait est que les beaux parleurs sont souvent animés par ce genre de certitudes qui ne vise qu’à l’effet et qui s’épuise dans un bon mot sans inspirer véritable­ment confiance.
Dans ces conditions, nous faisons le choix d’opposer le calme et la dignité aux égarements tout en at­tendant que la raison et le temps éclairent les habitants sur leurs vé­ritables intérêts.
Animée par la volonté d’être à l’écoute de tous, notre équipe porte l’ambition de faire avancer Draguignan dans le bon sens pour garantir une action équilibrée au bénéfice des Dracénoises et des Dracénois.

Le groupe
“Draguignan au cœur”

Tribune janvier 2023

Groupe de l’opposition municipale

“Mieux vivre dans ma ville”

Un cdi pour bison futé

L’année 2023 sera l’occasion de fêter un anniversaire ô combien symbolique en terme d’aménagement urbain… celui de la dernière modification significative du Plan de circulation de notre ville ! C’était en 1983. Draguignan comptait alors 26 000 habitants et l’étalement urbain n’était certainement pas celui auquel nous sommes confrontés aujourd’hui. 

Quarante ans plus tard, le recours à l’utilisation de la voiture est quasi systématique lors de nos déplacements. Draguignan est devenue la ville-centre d’une agglomération de près de 120 000 habitants et bon nombre de nos voiries communales se trouvent aujourd’hui, largement sous dimensionnées et les chaussées inadaptées, pour une urbanisation qui prospère toujours autant et toujours plus consommatrice de foncier. 

Nous subissons quotidiennement la congestion du trafic aux entrées et sorties de la ville, comme sur une très large partie des axes routiers qui desservent notre ville. 

Cette saturation est devenue chronique et dépasse largement les heures de pointes auxquelles nous étions jusqu’à présent habitués. C’est le signe évident d’une demande de déplacement qui excède les capacités de nos infrastructures. 

L’expérience chaotique des travaux engagés sur le Boulevard des remparts, en est un exemple criant et très significatif. Imaginer un hypothétique sens unique sans se préoccuper de l’incidence qu’engendrerait ce choix sur le reste du réseau routier était ubuesque. Revenir en arrière fut la sagesse du renoncement. 

Notre structure routière, à quelques exceptions près, est principalement utilisée et réservée à la circulation et au stationnement. 

Les pistes cyclables sont fortement dominées par les déplacements en voiture individuelle et les mesures allant dans le sens contraire ne sont clairement pas suffisantes, peu avant-gardistes, voir marginalisées lorsqu’elles ne sont pas, improbablement oubliées (Boulevard Clémenceau) voir sacrifiées (Route de Montferrat). 

Nombre de nos concitoyens nous font part de l’exaspération de venir en ville, faute de pouvoir y circuler et y stationner. Devons-nous nous y résoudre ? 

Il est vrai que l’enfer de s’y déplacer ou d’y stationner, faute d’anticipation sur certains fonciers potentiellement disponibles, notamment lorsque le parking des Allées est occupé, pose un véritable problème y compris pour les riverains qui ont fait le choix d’y résider. 

Et que dire du “no man’s land” et de la fréquentation du petit parking de Claude Gay ? 

Indéniablement, la qualité urbaine en souffrance a des conséquences sur le cadre de vie des habitants de notre commune. 

Avant de cautionner l’étalement urbain de promoteurs extérieurs qui se foutent royalement des conséquences que généreront certains de leurs programmes immobiliers sur le quotidien de nos concitoyens, quelles sont les mesures ou les orientations en matière de déplacements visant à soulager le trafic urbain et à le fluidifier ? 

N’est-il pas nécessaire de se poser les bonnes questions en matière de déplacements et de stationnement pour anticiper sur les déplacements futurs ? 

Comment organiser les déplacements et les mobilités dans la ville de demain ? Voici la question que nous avons dernièrement posée aux élus de la majorité. 

Malgré les incertitudes qui pèsent sur le quotidien de chacun de vous, nous vous souhaitons une bonne année 2023, pour vous et ceux qui vous sont chers. 

Les élus du groupe ”Mieux dans ma ville” miglioli2020@gmail.com

Jean-Bernard Miglioli
Christine Villelongue
René Dies
Camille Diquelou
Jean Daniel Santoni

“Générations Draguignan”
Texte non parvenu.

“Draguignan Plus Loin Ensemble”

Incohérence 

En tout premier lieu, je tiens à remercier Mathieu Werth pour toutes les actions menées avec beaucoup de pugnacité. Il a décidé de prendre un peu de recul au regard des conditions d’exercice de son mandat de conseiller municipal de l’opposition. Néanmoins, je le sais toujours attentif à nos préoccupations et mon action va s’inscrire dans la continuité. 

A charge pour nous, en ce début de nouvelle année, de faire un bilan sur les sujets d’inquiétude toujours d’actualité. 

En premier lieu, changer le PLU pour requalifier l’exploitation de la carrière de la Granégone demeure un sujet de préoccupation pour la santé des dracénois, pour notre ressource en eau potable, pour la survie de notre “vallée verte”, pour la saturation du réseau routier, pour les poussières du concassage….. On peut s’interroger sur la réelle plus-value d’une telle installation sur Draguignan/Montferrat. Nous avons la sensation que notre équipe municipale essaye de jouer “es bons élèves” auprès de la région et du département. Ce sentiment est conforté par un deuxième projet : le Pôle de Transition Environnementale qui est un centre de traitement des déchets avec un incinérateur sur notre commune (appelons les choses par leur nom). Bien évidemment, de telles installations sont indispensables, mais pourquoi toutes sur notre territoire après avoir essuyé des refus auprès d’autres collectivités ? Il est utopique de croire que cette installation soit uniquement destinée à traiter les déchets dracénois. Le projet de convention “Opération de Revitalisation du Territoire” se donne notamment comme objectif “la recherche d’actions positives sur la santé” (apaisement de l’environnement sonore, lutte contre les pollutions et les particules en suspension). Ceci est en totale opposition avec les programmes cités précédemment : INCOHÉRENCE. 

Réhabiliter la place du marché et la laisser pour compte dans la cadre des animations de noël : INCOHÉRENCE. 

Se valoir grand défenseur de la cause environnemental et installer une patinoire, gourmande en eau et électricité, la démarche est contradictoire. Néanmoins, Il est vrai que nous devons faire perdurer la magie de noël et cette installation y participe grandement mais d’autres alternatives existent : INCOHÉRENCE. 

La bétonisation s’accentue, notre paysage se dégrade, il pleut, ça ruisselle, ça inonde alors que toutes les actions préconisées pour la mise en sécurité face aux inondations ne sont pas toutes encore réalisées : INCOHÉRENCE. 

Dans le cadre de la réhabilitation du centre-ville ancien (projet nécessaire et ambitieux), peut-on seulement envisager un instant de condamner, au regard du budget de réhabilitation, l’école historique MIREUR ? Il suffit de “traverser la rue” pour trouver un autre projet surdimensionné et bien plus couteux. N’oublions pas que c’est l’école de la république, en premier lieu, qui nous initie à la culture et nous forge l’envie de pousser les portes de nos musées : INCOHÉRENCE. 

Nous avons besoin, plus que jamais, d’un projet collectif d’aménagement. Chaque étude doit donc s’inscrire dans cette globalité et rester en concordance avec la démarche commune d’une planification globale: DE LA COHÉRENCE. 

Nous allons donc demeurer vigilants sur tous ces sujets ainsi que sur d’autres sources d’inquiétudes non énumérées dans ces lignes et tout aussi impactantes pour notre quotidien. 

Draguignan plus loin ensemble vous présente ses meilleurs voeux pour l’année 2023. 

Frédéric Renauld

Draguignan, Plus Loin, Ensemble

frederic.renauld@ville-draguignan.fr 

Groupe de la majorité municipale

“Draguignan au cœur”

Chères Dracénoises, chers Dracénois, 

Faire vivre nos espérances en toute indépendance est une tâche exigeante. Elle nous guidera en cette année 2023 où la proximité sera d’autant plus importante que la succession des crises sanitaire, internationale et environnementale place la commune en première ligne des réponses à apporter aux Dracénoises et aux Dracénois en subissant les conséquences jusque dans leur vie quotidienne. 

Les inquiétudes et les incertitudes sont à la mesure des défis que nous avons à relever ensemble avec vous en gardant l’esprit aussi lucide que résolu ; sans perdre le sens des proportions pour être en capacité de répondre efficacement aux réalités ; sans se laisser gangréner par l’intrigue pour ne pas céder aux facilités populistes pouvant conduire jusqu’aux excès les plus extravagants. 

Modérée et prévoyante, la majorité municipale est fidèle à la méthode qui la guide pour tirer le meilleur de nos énergies rassemblées. Nous sommes animés par la volonté de relever les défis socio-économiques immédiats tout en prenant le temps de réunir largement pour faire durablement avancer Draguignan tout en garantissant l’intégrité de ce qui nous unit. C’est un engagement de tous les instants qui demande sincérité et sagacité pour être digne de la confiance que vous nous avez accordée dès le 1er tour de scrutin en 2020. 

C’est donc sous le signe de la Prudence qu’a été établi le Budget primitif 2023 pour prendre en compte la forte croissance des dépenses de fonctionnement provoquée par la crise qui a aussi pour effet de rendre les recettes plus incertaines. Tenant l’engagement de ne pas augmenter les taux d’imposition municipaux depuis 2014 tandis que la Taxe d’habitation pèse désormais moins lourdement chaque année sur les résidents, ce Budget primitif 2023 traduit la volonté de la majorité municipale d’agir « au plus juste » dans une logique de projets au service du bien-être des habitants comme du développement de la ville-centre d’un vaste territoire du Var intérieur. 

L’enjeu est de faire évoluer la ville mais aussi de modifier le rôle de notre territoire dans le système de production économique comme dans la répartition des richesses en faveur des gens qui vivent et travaillent ici. Se diriger vers cet objectif, c’est tracer un chemin en matière de sécurité, de santé, de cohésion sociale, d’amélioration des niveaux de vie, ou d’accès à l’éducation et à la formation professionnelle en adéquation avec le développement de nouvelles organisations économiques et de nos façons de vivre chamboulées dans la période d’intenses tensions internationales que nous traversons : hausse des prix de l’énergie et du coût de la vie ; interrogation sur l’alimentation électrique, augmentation du coût d’élimination des déchets ; dérèglement climatique et phénomènes météo violents ; réduction inquiétante de la ressource en eau… 

La transition écologique n’est plus une option, c’est aujourd’hui devenu un des principes d’action qui ne se transigent pas pour qu’un nouvel équilibre réel et durable devienne possible. C’est pourquoi en 2023, nous restons vos dévoués pour une ville inventive utile à tous. 

Bonne année à toutes et à tous. 

Le groupe  “Draguignan au cœur

Tribune décembre 2022

Groupe de l’opposition municipale

“Mieux vivre dans ma ville”

“Liberté, Egalement, Fraternité”,

tout un symbole au fronton de l’école publique ! 

En mars dernier, lors d’un conseil municipal, la municipalité avait souhaité répondre à un appel à projet dénommé “Réinventons nos cœurs de ville”.

L’objectif étant de faciliter l’émergence de projets urbains innovants en centre-ville tout en valorisant le patrimoine architectural, paysager et urbain.

Notre groupe de l’opposition avait tout naturellement voté en faveur de cette délibération.

D’autant qu’il n’était alors, aucunement question, dans le rédactionnel de présentation dudit projet, d’une quelconque fermeture de l’École Mireur, le Maire de Draguignan indiquant ne disposer d’aucune orientation programmatique tout en indiquant constater l’importante mise aux normes de l’École Mireur.

Une mise aux normes qui, durant sa première mandature de 2014 à 2020, ne devait pas être considérée comme suffisamment prioritaire au regard des choix et orientations budgétaires de l’équipe municipale.

Nul doute qu’en ayant eu connaissance de l’importance des travaux de remise aux normes du bâtiment abritant cette école, le Maire aurait opté, pour la mise en sécurité des enfants, du corps enseignant ou des agents territoriaux au détriment de l’abyssal réhabilitation du musée des Beaux-Arts.

Aujourd’hui, nous demandons la communication de l’estimation chiffrée des travaux nécessaires à la mise aux normes de cette école.

Nous sommes d’autant plus surpris que, connaissant l’attachement du premier magistrat à sa ville, son histoire et son patrimoine, nous n’aurions jamais pu l’imaginer approuver ou envisager la suppression de l’une des écoles les plus anciennes de la ville.

Une école qui trouve tout son sens dans un centre-ancien qui, reste sur une pente déclinante sur laquelle, la paupérisation gagne incontestablement du terrain, malgré les apparences de façades ou autres déplacements d’enseignes commerciales.

Conserver son école, c’est aussi préserver la vitalité de son centre-ville, de son unité.

Nous nous refusons de croire un seul instant que l’un des plus beaux symboles de notre République puisse être sacrifié sur l’autel du développement économique et commercial, sur l’autel des enjeux de l’habitat. Et encore moins lâchée au profit de certains opérateurs.

En signant précipitamment, suite à nos récentes interventions lors du dernier conseil municipal, la pétition pour le maintien de l’école, l’un des adjoints de cette municipalité s’est peut-être soudainement ou sournoisement rendu compte de l’aberration d’une telle fermeture.

L’un des points déterminant du dispositif Réinventons nos cœurs de ville consiste en ce que les villes organisent leur propre appel à projets local, ce qui veut dire que la municipalité a encore la possibilité de remédier à cette fermeture.

Dans un bulletin de la Société d’Etudes Scientifiques et Archéologiques de Draguignan, Jean Aicard, également illustre dracénois, parlait de Frédéric Mireur en ces termes : “Il ne pouvait se passer de Draguignan et je me demande en vérité comment Draguignan se passera de Mireur, il était l’âme de votre chère cité.”… l’école qui porte son nom est devenue elle aussi, au fil du temps, l’âme de notre cité.

Les élus du groupe ”Mieux dans ma ville” miglioli2020@gmail.com

Jean-Bernard Miglioli
Christine Villelongue
René Dies
Camille Diquelou
Jean-Daniel Santoni

“Générations Draguignan”
Texte non parvenu.

“Draguignan Plus Loin Ensemble”

Triste réalité !

Draguignan n’a toujours pas son musée malgré 4 ans de travaux erratiques, mais sa municipalité s’y connait en théâtre.

Souvenez-vous, le 02 novembre 2021, dans une vidéo aux accents pagnolesques relayée par Var Matin, notre Premier Magistrat, conseiller régional, Président de DPVA, Président du CCAS, Président du Conseil Territorial de Santé, et Président du Conseil de Surveillance de l’Hôpital, nous confiait que “la situation du service des urgences de Draguignan n’était que provisoire, que la situation de fermeture n’était pas définitive, qu’il travaillait d’arrache-pied pour que la situation rentre dans l’ordre au plus tôt”.

Vos élus vous racontaient alors que la situation qui frappait notre territoire n’était prévue que pour 5 semaines.

Semaines devenues des mois et, nous comptons désormais le temps en année.

Triste réalité ! Le temps passe et les imposteurs restent. Ces spécialistes de l’enfumage n’ont jamais de comptes à rendre.

Ils ont appris, d’expérience, qu’ils peuvent compter sur l’inertie des institutions.

Ils parient sur le découragement d’administrés qui ont perdu toute illusion.

Ils s’efforcent de museler l’opposition, au mépris des suffrages qu’elle représente et des principes élémentaires de la démocratie.

Imitant le modèle mis en place au plus haut niveau de l’état, ils s’appliquent à pourrir la vie de leurs contradicteurs jusqu’à les écœurer.

C’est bien dommage, car la vérité, c’est que Draguignan devient un désert médical.

Mauvais signal supplémentaire, au moment du départ de la directrice de notre hôpital promue dans un établissement XXL des Bouches du Rhône, il n’y a toujours pas de successeur annoncé en vue !

Draguignan serait-elle devenue si peu attractive, malgré les discours enchanteurs de la propagande municipale et les articles d’une presse locale bien servile ?

A vrai dire, il n’y a plus que la Cour et l’entre-soi qui peuvent prétendre croire encore au formidable pouvoir de séduction de Draguignan.

Ce n’est pas le remplacement d’un commerçant par un autre sur le boulevard Clémenceau, venant à la place de l’ancienne librairie, qui va nous faire croire que la vitalité est soudainement revenue en ville.

La réalité est moins enthousiasmante : remplacer un fond de 220m², préempté à 3.000€ de loyer par mois, vide depuis + d’1 an, pour y transporter un commerçant déjà en place sur l’ilot Trabeau, et y faire un lieu “culturel et social” 1 an pour en arriver là, c’est qu’en réalité il n’y a pas d’enseigne à fort potentiel désireuse de venir à Draguignan.

Triste réalité. Mais nos élus sont contents d’eux !

Surtout de leur sort. Ils peuvent l’être au vu de leurs indemnités confortablement augmentées en début de mandat, payées par nos impôts. Ils peuvent s’en féliciter en ces temps de disette, où leurs citoyens sont invités à serrer leurs ceintures. Derniers exemples en date les habitants de la résidence du Florentin savamment ignorés depuis un an, ou encore les parents d’élèves de l’école mireur…

Tout ça pour continuer à nous tondre la laine.

Car, vous l’avez compris, avec la calamiteuse gestion du tri sélectif, et des ordures ménagères, de nouvelles hausses d’impôts sont prévues en 2023.

C’est ça la vision des macronistes : se servir des pauvres pour s’emparer du pouvoir, en veillant à ne jamais les rendre plus riches.

Triste réalité ! A force de prendre les dracénois pour des idiots, cela finira par se voir : la pièce de théâtre que nous jouent nos élus tourne à la farce, toute aussi extravagante que le musée !

Mathieu Werth
Draguignan, Plus Loin, Ensemble
Contact : mwerth2020@gmail.com

Groupe de la majorité municipale

“Draguignan au cœur”

Chères Dracénoises, chers Dracénois, 

Les Dracénoises et les Dracénois sont au centre de l’action municipale avec la volonté d’avoir une ville en bonne forme dans le cœur de ville comme dans les secteurs pavillonnaires du “Grand Draguignan”, dans les zones naturelles comme les espaces résidentiels à la rencontre de la ville et de la campagne. Nous avons la responsabilité de piloter la gestion quotidienne de proximité en gardant l’avenir à l’esprit.

Cette conviction est la boussole de nos décisions.

C’est pourquoi nous travaillons à des services publics performants grâce à la coordination de tous les moyens publics, associatifs et privés présents sur le territoire.

Le but est de garantir l’exercice des compétences municipales mais aussi d’influer efficacement afin de ne pas se laisser distancer en matière de santé et de sécurité tout comme dans le domaine de la transition écologique et de l’indépendance économique.

Autant de sujets qui sont importants pour la vie des Dracénoises et des Dracénois, mais qui ne sont pas de la compétence exclusive d’une commune ne pouvant assumer isolément des charges souvent principalement régaliennes.

Par exemple en matière de sécurité : même si elle est statistiquement contenue sur Draguignan, la délinquance est intolérable et il n’est pas acceptable de laisser s’installer un sentiment d’impunité propice aux incivilités.

Dans ce contexte, la coordination avec les moyens de l’État en capacité d’apporter des réponses est d’autant plus impérieuse que le périmètre des missions de police environnementale à la charge de la commune ne cesse de s’élargir.

Bref, la définition des équilibres budgétaires communaux est un exercice qui compte dans une période où la population subit jusque dans sa vie quotidienne les répercussions des crises successives que nous traversons depuis 2020. D’autant que la hausse des prix de l’énergie et des produits de première nécessité est une réalité qui impacte aussi les finances communales.

Dans ces conditions, les orientations budgétaires sont l’exacte mesure de ce qui peut être fait dans des circonstances données.

Au total, assurer la responsabilité d’une commune est un combat quotidien qui demande d’autant plus d’endurance et de persévérance que d’aucuns considèrent qu’il est de bonne politique d’agiter les peurs en tout genre pour mieux tenter de se façonner à crédit une stature d’homme providentiel omnipotent. Il est aisé de faire l’économie du principe de réalité lorsqu’on n’est pas en responsabilité comme pour mieux tenter de cliver en minaudant avec cette radicalité évanescente qui est le marqueur du temps présent. L’arithmétique électorale au-rait-elle des raisons que la raison ignore ?

Notre équipe municipale a fait le choix du cœur et du devoir de responsabilité.

L’amour de Draguignan est notre moteur. Il impose de vivre dans les réalités d’aujourd’hui pour mieux impulser la ville de demain.

Animée par la volonté de s’inscrire dans la proximité pour être à l’écoute de tous, notre équipe porte l’ambition de faire avancer Draguignan dans le bon sens pour garantir une action équilibrée au bénéfice des Dracénoises et des Dracénois.

La lucidité doit primer comme pour mieux rappeler l’insignifiance de l’exagération.

Pour ces fêtes de fin d’année, vivons ensemble la ville qui nous rassemble.

Bonnes fêtes à toutes et à tous.

Le groupe  “Draguignan au cœur“

Tribune juillet 2022

Groupe de l’opposition municipale

“Mieux vivre dans ma ville”

RETOUR À LA VRAI VIE

Depuis 2 ans notre quotidien était rythmé par les mesures barrières imposées par la pandémie du COVID 19. 

La période estivale ne dérogeait pas à la règle et les manifestations festives étaient de ce fait réduites au maximum.

Cette année, retour ENFIN à la normale. Place désormais à la fête, la musique, les terrasses, les barbecues entre amis. 

Bref tout ce qui fait le charme et la joie de vivre de notre Région sous le ciel d’azur méditerranéen.

Donc, bon été et bonnes vacances à toutes et à tous.

Les élus du groupe ”Mieux dans ma ville” miglioli2020@gmail.com

Jean-Bernard Miglioli
Christine Villelongue
René Dies
Camille Diquelou
Jean-Daniel Santoni

“Générations Draguignan”
Texte non parvenu.

“Draguignan Plus Loin Ensemble”

SUBVENTIONS AMICALE

Le cheval est, paraît-il, le meilleur ami de l’homme… Et ce n’est pas d’aujourd’hui.

Par exemple : Bucéphale, avant d’être un éphémère bistrot “hype“ de la gentry’s Dracénoise , était le cheval bien aimé d’Alexandre le Grand. 2300 ans après, on s’en souvient encore !

L’affaire du cheval de Troie est l’épisode décisif de la saga d’Ulysse, sans lequel Homère n’aurait jamais pu écrire la saison 2, connue sous le nom de l’Odyssée !

Et que dire de Tornado, pur-sang, sans qui Zorro n’aurait jamais eu de générique. De Rossinante qui est à Don quichotte ce que la Batmobile est à Batman, ou encore de Jolly jumper, seul et unique ami de Luky Luke ?

Mais c’est peu, bien peu, par rapport au véritable culte que la cité du Dragon voue aux équidés, surtout depuis 2014 !

Le cheval n’y est pas qu’un ami de l’homme en général : il est “l’Ami de l’homme politique“, celui qui le chouchoute et veille sur son bien-être. Sa… VIGIE, en somme !

Illustration dans l’ordre du jour du conseil du mois de Mai : L’association du Pôle équestre vient de nouveau nous réclamer une subvention pour son club. Une sorte de rallonge de 12 500 €…quand même !

Presque 100% d’augmentation. Le moins que l’on puisse dire, c’est que ce n’est pas qu’une paille pour la mangeoire.

Il est vrai que l’équipe municipale en place a les yeux de Chimène pour cette association, si chère au coeur de l’un de ses membres.

Mais chère aussi pour le porte-monnaie des Dracénois ! Permettez-moi de rappeler, ici, une évidence : notre conseil peut être généreux mais, ce faisant, il ne fait que disposer de l’argent des citoyens ! Ce sont eux qui paient la tournée au bistrot du “quoi qu’il en coûte“ ! 

Et là, la note est particulièrement salée :

Plus de 1 demi-million d’euros d’investissements sur la dernière mandature, en plus des généreuses subventions de droit commun, pris sur les budgets de travaux de la commune pour :

– le changement intégral du sable de la carrière,

– la réfection de la toiture,

– la rénovation du site avec l’enrobé des paddocks

– la réfection des boxs

– l’agrandissement et l’extension en zone humide du côté de la Foux

– le nouveau portail,

– un nouveau tracteur… On passera sur les factures d’eau pour arroser du sable, ou encore les travaux de réparations mécaniques du camion dans les ateliers municipaux.

Et tout ça, pour combien d’adhérents ? Personne ne l’a jamais vraiment su. Pour combien de résultats nationaux, de médailles régionales ou départementales ? Personne n’a jamais rien vu…

Pôle équestre, c’est un intitulé qui sonne bien : on s’attendait à un “pôle espoir“, à quelque chose d’attirant… Et si ce n’était finalement qu’un pôle emploi ? Un peu familial… 

De là à devenir un puits sans fond, il y a un pas que je ne veux personnellement pas franchir. Sans aller jusqu’à dire que vous nous demandez de miser sur un mauvais cheval, il est de mon devoir de vous mettre en garde : d’autres associations pourraient prendre ombrage d’une décision inéquitable. Ruer dans les brancards, en quelque sorte. 

Rendez vous d’ici la fin de l’année, où l’on nous racontera une nouvelle fable : probablement qu’à cause de la guerre en Ukraine, il faudra à nouveau aider le club pour nourrir les chevaux à l’agonie : le cours des céréales ayant flambé avec l’inflation du gouvernement Macron !

Nous vous souhaitons un bon été !

Mathieu Werth
Draguignan, Plus Loin, Ensemble
Contact : mwerth2020@gmail.com

Groupe de la majorité municipale

Réduction inquiétante de la ressource en eau sous l’effet d’un climat toujours plus sec ; augmentation du coût d’élimination de déchets toujours plus nombreux ; dérèglement climatique générant des épisodes météo violents toujours plus fréquents ; hausse des prix de l’énergie impactant le coût de la vie du fait de l’allongement des circuits de distribution commer-ciale et des tensions internationales… notre vie domestique est désormais inéluctablement touchée par les profondes muta-tions que nous vivons.

Aujourd’hui, il n’est plus possible de “regarder ailleurs“ selon la célèbre formule de Jacques Chirac en 2002 au sommet de la Terre. Aujourd’hui, il faut agir “ici et maintenant“. Car c’est non seulement “ici et maintenant“ que les problèmes se posent, mais c’est aussi “ici et mainte-nant“ que les solutions doivent être mises en oeuvre.

Soyons concrets, dans le domaine de l’eau, la ville a anticipé pour garantir la distribution de l’eau potable aux habitants de Draguignan. Cela a nécessité des travaux d’autant plus importants que les dramatiques inondations de juin 2010 avaient affecté nos capacités de production et notre réseau de distribution.

Remise en service de la source des Frayères, raccordement au canal de Provence, création de nouveaux bassins, réduction des fuites sur le réseau, la ville de Draguignan peut se targuer d’avoir assumé ses responsabilités avant le transfert de la com-pétence eau à DPVa.

Nécessaire mais pas suffisant, car toutes les communes n’ont pas forcément été aussi vertueuses au moment où se pose le problème de la raréfaction de la ressource en eau à l’échelle du bassin versant sinon de la région… avec des villes littorales semblant parfois bénéficier à loi-sir de ressources produites dans des zones soumises à restriction d’utilisation.

Bref, être animé d’un esprit de responsabilité dans le domaine de l’eau, c’est non seulement assumer la mise en place de coûteuses mesures de maîtrise à l’échelon local, mais c’est aussi s’assurer de l’équité des me-sures entre les territoires.

Il en est de même pour le traitement des déchets qui est aussi couteux financièrement que scrupuleusement réglementé dans ses aspects sanitaires. Un sujet d’importance aussi pour la propreté de notre cadre de vie et la préservation de notre environnement.

Tels sont les enjeux de la création d’un Pôle de transition en-vironnementale qui porte l’am-bition de créer des solutions de proximité. Concrètement, cela veut dire une meilleure maî-trise des taxes payées par les usagers mais aussi le développement sur le territoire d’une économie circulaire créatrice d’emplois et vertueuse en terme énergétique. Un projet indispensable que nous nous engageons à mener en toute transparence.

Dans le même esprit, la com-mune conduit un vaste plan pluriannuel de transition énergétique dont l’une des mesures les plus visibles est l’éclairage public désormais équipé de LED. Enfin, on se félicitera de la validation du Plan alimentaire territorial pour soutenir le développement de l’agriculture locale en circuits courts au bénéfice du plus grand nombre. Promesse tenue.

Draguignan se doit d’être une ville inventive. C’est notre responsabilité pour garantir sa vita-lité et sa souveraineté. Tel est le meilleur rempart face aux tentations populistes et aux inclinai-sons attentistes.

Tel est l’esprit du projet qui nous anime encore aujourd’hui avec d’autant plus de force que le contexte international renforce l’urgence de la situation.

Bon été à tous. 

Le groupe  “Draguignan au coeur“

Tribune mai 2022

Groupe de l’opposition municipale

“Mieux vivre dans ma ville”

Dans un contexte de crise inédit, nous devons apporter de vraies réponses collectives… !
Les conséquences des crises qui se succèdent ont des effets toujours plus néfastes pour de nombreux français. L’inflation s’envole et la dette publique de la France s’est considérablement aggravée sous le dernier quinquennat de la présidence Macron. 

Les lendemains qui déchantent, tant pour les entreprises que pour les ménages, sont arrivés et il est à craindre un ralentissement de la croissance  économique majeur avec toutes les conséquences que cela pourrait avoir, notamment sur le marché du travail. 

Mais l’inflation va également entraîner une revalorisation significative des bases locatives. Et malheureusement, la facture pourrait être salée !
Certes la commune n’a plus augmenté ses taux depuis de nombreuses années. Et c’est une satisfaction et pourtant…. tous les ans, vous constatez que les prélèvements sont toujours plus  importants. 

L’augmentation des bases de l’État entraîne une hausse des impôts locaux proportionnelle à l’inflation. Mauvaise nouvelle pour les propriétaires mais excellente pour la commune au niveau des recettes !

Depuis 2020, nous demandons à la majorité municipale de limiter la pression fiscale sur les foyers en baissant son taux du montant de l’augmentation des bases de l’État.

Une vraie stratégie fiscale qui favoriserait votre pouvoir d’achat !

Une vraie stratégie fiscale qui mettrait un terme à l’action perfide qui consiste à toujours lever plus de taxes sans augmenter les taux d’imposition de la commune…

Car figurez-vous, chers administrés, que sous sa précédente mandature, la municipalité STRAMBIO, a prélevé de vos poches + 4 531 616 millions d’euros sur la Taxe d’habitation et + 4 981 552 millions d’euros sur le Foncier bâti.

Soit 9,5 millions d’euros supplémentaires sur l’ensemble du mandat !!!!

Que cela soit en faveur du pouvoir d’achat des dracénoises et dracénois, comme en faveur de l’attractivité et de la compétitivité de notre commune notamment en matière de taux d’imposition très élevés localement, nous redemandons à la municipalité de reconsidérer notre proposition. 

Les élus du groupe ”Mieux dans ma ville” miglioli2020@gmail.com

Jean-Bernard Miglioli
Christine Villelongue
René Dies
Camille Diquelou
Jean-Daniel Santoni

“Générations Draguignan”

La réhabilitation de centre ancien est un sujet d’importance. Un appel à projet fait beaucoup parler en ville : celui incluant le périmètre de l’école Mireur qui fait partie du patrimoine éducatif et social de la cité et qui est emblématique du vivre ensemble dans notre centre.

La lecture de l’appel à projet semble condamner l’école Mireur. Pourtant quoi de plus dynamique qu’une école dans un centre-ville ? Il s’agit du lieu des rencontres, de la formation, de la joie qui draine les familles dans notre centre. Bien entendu rien ne doit être figé et les projets doivent exister. Mais le remplacement d’une école historique par une promotion immobilière sans pour autant créer une nouvelle école est bien contestable. Remplacer un lieu de vie par de l’immobilier tout en surchargeant les autres écoles vieillissantes n’est pas un gage de dynamisme. Bien entendu tout cela n’était pas “vendu“ dans le programme électoral du maire sortant. 

On ne fait pas ce qu’on a promis et on fait ce qu’on avait caché : Carrière irresponsable de déchets du bâtiment à la Granégone, suppression d’une école au centre, ouvertures de grandes surfaces en périphéries, préemption tous azimuts sans cohérence le tout dans l’absence de consultation. Nous avons bien sur signé les pétitions car nous soutenons les habitants et les usagers concernés par ces décisions hasardeuses. Mais nous espérons aussi que nos concitoyens n’auront pas la mémoire trop courte lors des prochaines échéances électorales. 

Chers concitoyens, les pétitions, les rêves de référendums citoyens, les manifestions, les réseaux sociaux sont utiles à la démocratie. Mais ils ne représentent rien par apport à la seule arme en votre possession qui est votre VOTE. N’oubliez pas l’adage : si vous ne vous occupez pas de politique, la politique s’occupera de vous. Si vous voulez gagner VOTEZ. Votre vote est moins visible et plus silencieux que d’autres manifestations mais il est tellement plus craint.

Philippe Schreck,
groupe “Générations Draguignan

“Draguignan Plus Loin Ensemble”

Quel bilan ?

Le 15 mars 2020, sous couvert de “pandémie“, la majorité Strambio était reconduite dès le 1er tour aux cris de “sauve qui peut“ ! 2 ans sont passés, et il est temps de s’interroger : qu’est ce qui a changé dans le quotidien des dracénois depuis cet épisode démocratique peu glorieux ?

Souvenez-vous, le 1er geste de cette fine équipe à peine reconduite, aura été d’augmenter les indemnités des élus : Charité bien ordonnée commence par soi-même. Puis, ils ont multiplié les délégations, pour récompenser un maximum de zélateur-trice-s, la plupart opportunistes, parfois même venus d’horizons jusque-là opposés ! Alors, interrogeons-nous : Quel est le bilan des deux ans de mandat de ces (très) chers élus, bénéficiaires des généreuses délégations du Maire ? Par exemple : le bilan de l’adjointe à “la formation professionnelle et à l’enseignement“? Ou bien, de l’adjoint au “comité départemental olympique“? quel est le bilan de la déléguée à la “ville propre“, ou le bilan de l’élue déléguée “aux relations avec la faculté de droit“? Quel est le bilan de celle en charge “de la lutte contre les violences familiales“? De notre élue déléguée aux “animaux et insectes“? De celle“déléguée aux nouveaux arrivants“? Quel est le bilan de l’élu “délégué au patrimoine bâti : entretien et maintenance“? Quel est le bilan de l’élue aux “relations avec le parc naturel régional du Verdon“, celui de l’élu “délégué à l’agriculture et l’alimentation“? Quel est le bilan de l’élue “déléguée aux reconstitutions historiques“… Quel est le bilan de l’élue “déléguée à l’emploi“ et, pour terminer, quel est le bilan du délégué “à la forêt et au débroussaillement“? Cette caricature de gouvernance laisse le citoyen… de nouveau sans voix !

En cette période de crise, ces délégations, qui relèvent pour certaines de la farce, n’apportent strictement rien, si ce n’est une rente mensuelle payée à des élus avec vos impôts (les + hauts du Var). Allez sur le site de la ville, regardez les délégations des élus, et interrogez-les sur ce qu’ils ont fait (ou pas) pendant ces 2 ans, grâce à votre argent ! 
Symptomatique de la “gestion Strambio“, tout comme les impôts indirects qui n’ont cessé d’augmenter depuis 2 ans, en particulier le coût du stationnement. Tout comme ces subventions, toujours plus exceptionnelles, versées aux très grosses associations de la ville en période de confinement, alors que de nombreux petits clubs, majoritaires en nombre, se sont vu refuser leurs demandes. Pour quels résultats?

Qu’ont-ils fait pour notre ville, ces élus par une poignée de votants du 1er dimanche de confinement ? Sinon d’autoriser une nouvelle mosquée, mesure dont l’urgence nous échappe, plus encore que l’opportunité. Ou, défigurer le haut de la route de Grasse, aux Hauts de Saint-Martin, par une bétonnisation de Sainte Barbe, avec de trop nombreux immeubles à venir. La mise en place d’antennes 5G aux Négadis, sans concertation Une modification express du PLU pour transformer la carrière de la Granégone en un centre de déchets du BTP… Comme on aimerait entendre l’adjointe à l’urbanisme, qui est aussi en charge de la transition “écologique“, sur ces sujets!

Qu’ont-ils fait réellement, à part gaspiller l’argent public dans des études qui n’ont rien donné depuis les 4 dernières années de mandat… Passons sur le musée que nous avons sur les bras, piloté par un élu non dracénois. En 2 ans, ce n’est pas un bilan que nous voyons, mais une abomination. Au sens biblique du terme !

Mathieu Werth
Draguignan, Plus Loin, Ensemble
Contact : mwerth2020@gmail.com

Groupe de la majorité municipale

Chères Dracénoises, chers Dracénois,

Rassembler toutes les bonnes volontés est le cœur de notre méthode. La proximité et l’écoute sont les voies qui nous guident dans la recherche de complémentarités pour renforcer la vitalité de notre cité. Cette volonté de concertation est à l’œuvre dans la conduite de tous les projets déployés dans tous les secteurs géographiques de la commune. Notre équipe est en effet mobilisée avec la ferme volonté d’agir aujourd’hui au quotidien dans le cadre d’une dynamique de projets source d’un développement équilibré pour l’ensemble de la cité.

Illustration dans le centre-ville avec le lancement de l’appel à projet “Réinventons nos cœurs de ville“ de l’îlot Mireur qui a été approuvé à l’unanimité du Conseil municipal réuni le 3 mars 2022, chacun des élus présents sur les bancs des oppositions votant pour cette décision, et  joignant ainsi son vote à ceux des élus de la majorité.

Une satisfaction car le lancement de l’appel à projet de l’îlot s’inscrit dans une démarche dont la clef de voûte est la concertation auprès des Conseils de quartiers, des commerçants, et des utilisateurs du site dans le but de créer une dynamique de projet, en trouvant des solutions pour tous.

Dans la continuité des réaménagements du boulevard Clemenceau (2017) et de la place du Marché (2019), en cohérence avec la perspective de la rénovation des rues piétonnes du centre-ville, l’objectif de la labellisation “Réinventons nos cœurs de ville“, obtenue en 2018, est de mettre le cœur de ville en mouvement pour renforcer le rayonnement de la ville, en valorisant la position centrale d’un îlot patrimonial où le bâti est sous-occupé avec des besoins de travaux aussi importants concrètement que conséquents financièrement. 

L’enjeu est d’améliorer les conditions d’accueil des enfants dans le cadre d’un plan pluriannuel de rénovation des écoles, de parfaire l’attractivité commerciale du cœur de ville tout en requalifiant l’offre d’habitat du centre historique, et enfin, de valoriser nos richesses patrimoniales en renouvelant notre cadre de vie.

La démarche est destinée à trouver les moyens financiers de révéler les potentialités du site Mireur plutôt que de le laisser se dégrader lentement. Mais si nous avons la conviction que l’immobilisme n’est pas gage d’équité, nous sommes aussi persuadés que le dynamisme doit être maîtrisé pour profiter à tous.

C’est pour cela que l’appel à projet s’accompagne d’une phase de concertation qui permettra d’éclairer le choix d’un éventuel projet vers la fin de l’année 2022. Car à ce stade, il est important de préciser qu’aucun projet d’aménagement n’est décidé, mais que l’on est jusqu’au 30 juin dans la phase de dépôt des dossiers de candidature sur lesquels un jury devra se prononcer. Une précision nécessaire pour conforter notre discours de vérité sur une démarche visant à l’amélioration du cadre de vie des habitants, des conditions d’accueil scolaire des enfants et de l’attractivité commerciale et patrimoniale de notre ville.  

Draguignan, le jeudi 31 mai 2022.

Le groupe  “Draguignan au coeur“

Tribune mars 2022

Groupe de l’opposition municipale

“Mieux vivre dans ma ville”

À l’heure où nous écrivons ces lignes, le pire scénario de la crise Ukrainienne vient de boule­verser l’Europe Occidentale qui, en dehors de conflits régionaux, n’avait plus connu la guerre de­puis 77 ans.

Outre la souffrance du peuple Ukrainien et l’indéniable ins­tabilité que ce conflit aura sur l’ensemble du continent euro­péen, les répercussions qu’oc­casionnera cette guerre dans le quotidien de nos compatriotes aura immanquablement d’autres conséquences.

Nous avions prévu initialement d’orienter notre tribune sur la complexe notion de pouvoir d’achat, qui est une préoccupa­tion majeure des Français et les moyens d’action des politiques, comme ceux des élus locaux, pour agir, tant sur les prestations sociales que sur les impôts et autres taxes versées.

Ce sujet est d’autant plus d’ac­tualité que l’incidence qu’au­ra ce conflit, sur les prix des ressources essentielles et les augmentations des prix des cé­réales, de l’essence et du gaz, sera probablement très signifi­catif sur les fins de mois de nos concitoyens.

Les conséquences seront im­médiates et éprouvantes pour de nombreux foyers, déjà fragi­lisés depuis plusieurs décennies et tour à tour, par la crise éco­nomique, sanitaire et la flambée des prix. L’inflation sera durable, n’en doutons pas et ce ne seront pas les mesurettes du “quoi qu’il en coûte” du gouvernement qui permettront d’y répondre.

Ce même “quoi qu’il en coûte” qui se transformera, sitôt un hypothétique nouveau quin­quennat, en un redoutable tour de vis fiscal “sur mesure”, qui touchera avant tout les classes moyennes.

À l’aube d’un moment qui se veut fort, pour notre débat dé­mocratique, concernant le choix du nouveau président de la Ré­publique ou la reconduite du sor­tant, la campagne présidentielle, après avoir été troublée par la cinquième vague de l’épidémie de COVID-19 l’est désormais par la crise Ukrainienne.

Les sujets sociétaux comme le pouvoir d’achat, la sécurité, la santé, les retraites, les inégali­tés ou encore l’environnement, semblent remisés au second plan. Il semble, qu’une fois de plus, nous nous dirigions, vers une élection tronquée qui sera, je le crains, marquée par une faible mobilisation et ne fera qu’accentuer le peu de consi­dération de tout un chacun pour l’action politique.

Ce n’est certainement pas l’at­titude d’un Président, qui en se déclarant le plus tard possible, pense pouvoir éviter d’affronter des sujets et réalités sociétales.

Car malheureusement, la démo­cratie peut également être abî­mée et les libertés individuelles restreintes sous d’autres formes que celles d’un conflit militaire.

Les élus du groupe ”Mieux dans ma ville” miglioli2020@gmail.com

Jean-Bernard Miglioli
Christine Villelongue
René Dies
Camille Diquelou
Jean-Daniel Santoni

“Générations Draguignan”

Drôle de tendance pour les élus de ne pas réaliser ce qu’ils ont promis et de réaliser ce qu’ils n’avaient pas promis.

Draguignan, malheureusement, n’échappe pas à la règle.

Il va ainsi nous être imposé cette carrière de déchets prétendu­ment inertes à la Granégone, à grands renforts de lobbying de la SOMECA, l’exploitant du site.

Ce projet n’apportera rien à notre ville.

Il ne sera que nuisances par le bruit, les poussières et les mil­liers de passages annuels de ca­mions à fort tonnage traversant la ville pour se rendre jusqu’au début de la route d’Ampus.

Surtout, ce projet, piloté dans le seul intérêt d’une entreprise pri­vée, est un danger écologique évident.

Ne vous laissez pas abuser par les mots.

Le terme de “déchets inertes” ne veut surtout pas dire que ces déchets ne contiennent pas de produits polluants.

Il s’agit uniquement de déchets qui sont en-deçà d’une norme de pollution, ce qui implique la présence de nombreux pol­luants… Mais sous la norme !

Dans ces conditions, leur exploi­tation pendant des années sur un site aussi remarquable que sensible est une folie.

Comment imaginer un endroit plus mal placé que cette car­rière de déchets (à peu près) inertes au milieu du parcours de la vigne à vélo, en proximité de la Nartuby et du vallon de la Tunis, jouxtant des exploitations agricoles ?

Déchets du bâtiment à Dragui­gnan, parc éolien à Ollières, dé­charge gigantesque dans le pays de Fayence…

Il est bien dommage que les projets en cours dans cette 8e circonscription du Var n’ont que pour but de faire de ce si beau territoire la poubelle de la Côte d’Azur, et ce dans le silence complice du Député sortant. Ce territoire vaut bien mieux. Pendant ce temps à l’hôpital les urgences restent fermées le week-end et la nuit depuis trop longtemps.

Bien plus grave la guerre a écla­té en Ukraine juste avant le bou­clage de cet article. J’espère que lorsque ces lignes seront lues les bombes auront cessé de tomber et le sang de couler.

L’inimaginable se produit. Les peuples qui fraternisaient entrent en guerre du fait du ré­visionnisme revanchard du pré­sident russe. Notre démocratie et notre vie quotidienne seront impactées. Nos pensées vont au peuple ukrainien.

La pandémie nous a volé l’in­souciance avec laquelle nous avons grandi. La guerre en Eu­rope nous rappelle à quel point la Paix est la seule richesse des peuples.

Philippe Schreck,
groupe “Générations Draguignan”

“Draguignan Plus Loin Ensemble”

Présidentielle : Déni de démocratie ?

Des candidats viennent d’aban­donner la course à l’élection, faute d’avoir pu réunir les 500 parrainages nécessaires. Il ne se passe plus une semaine sans que nos institutions ne révèlent leurs faiblesses, parce que les élus ont refusé de le parrainer. Qu’importe leurs motivations, ils avaient en main le pouvoir de la pluralité, ils l’ont détour­né, confisqué, soit par peur du qu’en dira-t-on, soit par peur de représailles, quant à de fu­tures subventions. Au moment d’écrire cette tribune (25/02/22) à quelques jours de la date limite des dépôts des parrai­nages, aucune trace du “Maire, Président de l’Agglomération, Conseiller Régional, Président du Conseil de Surveillance de l’Hôpital, Président du CCAS, Président du Conseil territorial desanté, Richard STRAMBIO” Pas plus que du Député de La République En Marche Fabien MATRAS qui en début de man­dat n’hésitait pas à s’afficher avec Emmanuel MACRON. Le système de l’anonymat des par­rainages, a non seulement été voulu par le Général de Gaulle, mais surtout voté par le peuple Français, lors d’un référendum, le 6 novembre 1962. La levée de l’anonymat du parrainage sous couvert de transparence, donc d’égalité, aura définitivement verrouillé le système en faveur des mêmes représentants du cénacle autorisé. Comme quoi l’enfer est bien pavé de bonnes intentions. Entre les consignes des grands partis de ne pas parrainer, les peurs d’entrer en conflit avec les administrés, le système est corrompu. Il faut revenir à l’anonymat ou per­mettre au peuple de donner sa voix au candidat de son choix avec un nombre de signatures préalablement décidé, déposé au Conseil Constitutionnel, via une plateforme informatique ou par courrier, pour soutenir un candidat. La France est malade, il est grand temps de mettre sur la table le problème de nos institutions et de redonner sa souveraineté au peuple.

“Voter est-il encore utile”, en­tend-on. Au prétexte que tout est corrompu et que “si voter ça servait à quelque chose, il y a longtemps que ça aurait été supprimé”, disait Coluche. “Vous proposez quoi d’autre ? Rien, sinon se satisfaire de dire, que ce mauvais président là, on ne l’a pas voté”. Ça fait court, autant que le nombre dérisoire de voix qui l’ont fait arriver là. Le cynisme des dirigeants ac­tuels se fichent d’être élus avec aussi peu de suffrages. Nous l’avons vu aux Municipales, puis aux Régionales et Dépar­tementales. L’oligarchie se sert de l’abstention pour se main­tenir au pouvoir, qu’importe sa représentativité. La pauvreté de l’offre politique amène à la désertion des urnes ! Vouloir que tout change en criant dans le désert est irrationnel. Penser aussi qu’en restant chez soi les choses vont spontanément se transformer, est illusoire. Voter n’est plus seulement un droit, mais c’est un devoir pour chas­ser pacifiquement les tyrans qui ont confisqué le pouvoir. Ce droit de vote a été un long com­bat depuis 1789 et c’est toute cette histoire que l’abstention­nisme abandonne. Si voter pour des candidats qui ne sont pas à la hauteur de nos espérances n’est pas la panacée, rester à la maison et attendre un sauveur est une pure folie. Il y a encore des hommes et des femmes honnêtes et incorruptibles, ce sont ces personnes-là qu’il faut soutenir et pousser au-devant de la scène. C’est en votant qu’on retrouvera le pouvoir de mettre en place des élus qui nous représentent vraiment. Souvenons-nous que lorsqu’un droit n’est pas utilisé, il finit par disparaître.

Mathieu Werth
Draguignan, Plus Loin, Ensemble
Contact : mwerth2020@gmail.com

Groupe de la majorité municipale

Chères Dracénoises, chers Dracénois,

Au moment où nous écrivons ces lignes, la guerre vient de surgir à nouveau aux confins de l’espace européen et nul ne peut présumer des trajectoires aléatoires qu’elle prendra ul­térieurement. Le risque parait d’autant plus conséquent que l’opération militaire massive de la Russie marque le retour de pays majeurs en première ligne, ce qui n’est jamais bon signe après des années d’un bras de fer ukrainien dont les diploma­ties n’ont pas réussi à sortir.

Dans les circonstances alar­mantes d’une crise poten­tiellement aussi foudroyante qu’exorbitante, nous souhaitons rappeler notre proximité avec les hommes et les femmes dont l’engagement est d’assurer la protection, l’indépendance et la liberté du pays. Ils ont notre total soutien. La Dracénie s’ho­nore d’être la première garnison de France de l’armée de Terre et d’accueillir les Écoles militaires de Draguignan où sont formés les cadres de l’infanterie et de l’artillerie.

Sans vouloir dramatiser la si­tuation, nous voulons aussi dire toute notre détermination à prendre toute notre part à la dé­fense des valeurs du pacte répu­blicain qui lie tous les Français : les principes de la démocratie, en particulier les libertés indivi­duelles et collectives, le respect de la dignité humaine, la solidari­té et la justice.

La crise de la COVID a déjà bou­leversé nos vies. Nous avons déjà redoublé d’efforts pour ti­rer le meilleur de nos énergies rassemblées. Cette expérience doit nous inciter à la confiance. Ensemble, nous nous sommes déjà adaptés pour agir avec Co­hérence, Cohésion et Coordina­tion. Pour les membres de notre majorité, cette tâche exigeante reste aujourd’hui un engage­ment de tous les instants afin d’être à la hauteur de la charge que vous nous avez confiée en 2020 par notre élection au pre­mier tour de scrutin.

En ces temps difficiles, nous ne devons pas perdre notre sens des proportions ni nous laisser décourager ou alarmer. C’est nécessaire pour définir les priorités avec lucidité. C’est nécessaire pour que l’action communale gagne en efficacité en se fondant sur des discours de vérité et de responsabilité plutôt que sur des rhétoriques incantatoires aussi réductrices qu’ostentatoires.

Notre équipe est mobilisée avec la ferme volonté d’agir aujourd’hui au quotidien dans tous les secteurs de la ville dans le cadre d’une dynamique de projets source d’un développement équilibré pour l’ensemble de la cité. Notre devoir est de trouver les moyens pour améliorer le quotidien de toutes les Dracénoises et de tous les Dracénois afin de ne pas se laisser distancer en matière de santé et de sécurité tout comme dans le domaine de la transition écologique et de l’indépendance économique.

Nous avons la responsabilité d’avoir l’avenir à l’esprit. Et cela même si notre action locale est rendue d’autant plus complexe que les logiques d’anticipation dans la durée se conjuguent désormais avec la nécessité de s’adapter au surgissement successif de crises combinant inquiétudes et incertitudes.

Draguignan, le jeudi 24 février 2022 à 12h.

Le groupe  “Draguignan au coeur“

Tribune février 2022

Groupes de l’opposition municipale

“Mieux vivre dans ma ville”

Maintenons la pression pour un “autre hôpital” !

Le système hospitalier français est aujourd’hui à bout de souffle, sous l’effet conjugué de la crise sanitaire due à l’épidémie de COVID 19, de la désertification médicale et des politiques budgétaires menées, depuis plusieurs décennies, par les gouvernements qui se sont succédés.

L’ensemble du personnel hospitalier est à bout de souffle, la crise de la Covid 19 a accéléré ce processus d’épuisement déjà présent depuis de nombreuses années.

Depuis 2005, la mise en place du plan Hôpital 2007 et la tarification à l’activité (T2A), comme mode unique de financement, n’a eu de cesse d’affaiblir un peu plus l’hôpital public.

Résultat, les hôpitaux de taille moyenne ne sont plus attractifs pour le peu de médecins qui sortent de l’école de médecine et souhaitent voir évoluer leur début de carrière dans de bonnes conditions.

Le mécanisme de T2A est simple, chaque type de séjour en Hôpitaux et Cliniques est classé en “Groupe Homogène de Malades” comme par exemple “GHM : Fracture de la hanche et du bassin”. A chaque GHM correspond un “Groupe Homogène de Séjour (GHS)”qui est en fait le prix auquel le séjour de ce type est facturé à l’Assurance Maladie par établissement de santé.

Des forfaits complémentaires particuliers existent pour couvrir les autres activités des Hôpitaux et des Cliniques : paiement des séjours très longs, soins intensifs, les urgences, les actes hospitaliers sans hospitalisation…

Certes, le gouvernement comme la Région prévoient d’allouer aux hôpitaux, dont celui de Draguignan, une manne financière pour la rénovation des locaux, la modernisation des plateaux et des équipements. Cependant, le mal dont souffre le plus aujourd’hui le service des urgences du Centre hospitalier de Draguignan c’est de médecins urgentistes. Les sommes débloquées concernent avant tout l’investissement et ne règleront pas le problème du recrutement.

Près de 70 % des admissions de l’hôpital passent par les urgences. En fermant les urgences du soir, c’est une partie de la patientèle qui est redirigée vers d’autres établissements et par conséquent, c’est l’économie même de l’établissement qui s’en trouve menacée.

Cette situation n’est pas sans poser de gros problèmes tant sur le plan médical (seules les urgences vitales sont assurées), qu’organisationnel (transfert des malades vers les autres hôpitaux du département). C’est toute la chaine des urgences qui se trouvent ainsi impactée : pompiers, ambulanciers, familles des malades….

Comment peut-on tolérer que depuis 2 mois, ni l’ARS ni le Ministère de la Santé, n’aient trouvé de réponse satisfaisante pour la réouverture de ce service. C’est une question vitale pour la population du bassin de Draguignan et au-delà.

Il est nécessaire maintenant de faire pression sur les autorités par une mobilisation collective d’envergure (élus, collectif de défense des urgences, population) pour que soit mis un terme à cette situation par l’affectation temporaire de médecins, jusqu’à ce que le centre hospitalier de Draguignan ai pu recruter les médecins nécessaire au bon fonctionnement du service des Urgences.

Les élus du groupe
”Mieux dans ma ville”
miglioli2020@gmail.com

Jean-Bernard Miglioli
Christine Villelongue
René Dies
Camille Diquelou
Jean-Daniel Santoni

“Générations Draguignan”
Texte non parvenu

“Draguignan Plus Loin Ensemble”

Médiocratie

Chers Dracénois,

Lors du dernier Conseil Municipal, a eu lieu le traditionnel vote du Budget 2022 pour lequel j’ai voté “contre”.

On nous a parlé d’un budget ambitieux à 17M€ d’investissements… pour une ville de 40.000 habitants, c’est en réalité 213€ par habitant contre 394€ (presque le double) pour les villes de la même strate.

Quasiment rien pour la protection contre les inondations, à part et encore des études (ça fait 11 ans qu’on en fait… à titre de comparaison dans le 06, en 1 an après la tempête Alex, les maralpins ont reconstruit toutes leurs infrastructures… nous on a toujours une route coupée…)

Cotés investissements qui auraient pu être significatifs ou nous surprendre agréablement, toujours rien pour désenclaver Draguignan vers le pôle multimodal du Muy et la future LGV, alors que jamais Draguignan n’a eu un maire avec autant de pouvoirs sur-cumulés : Président d’Agglomération, Conseiller Régional, Président du Conseil de Surveillance du CHD, Président du CCAS, Président du Conseil Territorial de Santé du Var. On ne parlera même pas des fonctions indemnisées non plus, grâce à nos impôts.

Quelle ambition peut-on trouver lorsqu’on augmente une nouvelle fois les impôts indirects ? Là aussi ça va taxer sur le stationnement !

Cette mesure va à l’encontre de l’attractivité économique souhaitable pour tous nos commerçants et nos restaurateurs qui n’ont pas fini de tirer la langue avec la situation sanitaire… Il fallait encore un peu plus pénaliser leurs clients : tenez-vous bien 2h15 de stationnement sur voirie ce sera 10€,10 …. 2h30 ce sera 25€ !!

Pour toutes ces raisons, et qui sont suffisantes, j’ai voté NON.

En l’espace de 2 ans, cette majorité aura réussi à mécontenter bien du monde, en accélérant le bétonnage de Sainte Barbe, en défigurant le Malmont, en laissant se créer une décharge à ciel ouvert à la Granégone, en autorisant une nouvelle mosquée en cœur de ville, en augmentant le stationnement, en votant pour la taxe Gemapi, en rêvant un musée digne de l’arlésienne qui nous coûte un bras sans que personne n’en voit rien depuis plus de 4 ans, un personnel municipal laissé dans la précarité au périscolaire, un hôpital qui ferme ses urgences (là aussi on nous fait croire élection oblige en juin que notre député a réussi à sortir du chapeau 20M€, certes c’est bien, mais un député d’opposition à réussi à obtenir bien plus pour l’hôpital de Grasse, comme quoi tout le monde ne sait pas forcément se battre pour son territoire)… Bref, vous l’avez compris aucune ambition dans chacun de ces sujets si ce n’est une gestion à la petite semaine. Ça vivote. Il y aurait tellement de choses à dire. Surtout à faire pour tirer Draguignan vers le haut.

Qu’on ne nous parle pas d’ambition. Aujourd’hui c’est le temps de la médiocratie qui l’emporte. Pour 2022, formons le souhait que cela change un peu. Que la santé vous garde !

Mathieu Werth

Draguignan, Plus Loin, Ensemble

Contact : mwerth2020@gmail.com

Groupe de la majorité municipale

“Draguignan au cœur”

Chères Dracénoises, chers Dracénois,

Se soumettre à une éthique de la responsabilité, c’est entrer dans le domaine de l’action en se sentant responsable des conséquences de cette action, de son efficacité comme des dégâts collatéraux qu’elle pourrait provoquer.

Il s’agit là de s’engager sur un chemin bien plus austère que de suivre l’autoroute des convictions néo-populistes. Sur cette voie de la facilité, la crédulité est le véhicule le plus communément utilisé pour prendre de vitesse la rationalité. Peurs intuitives et frustrations instinctives sont instrumentalisées pour produire un récit anxiogène placé sous l’immense empire de l’immédiateté et de l’émotion.

Face à la tête effroyable de Méduse, il suffit seulement de tendre un miroir en guise de bouclier. Dans la réalité avec lucidité et responsabilité, pour avoir la capacité d’avancer en prenant le temps de rassembler pour préserver l’intégrité de ce qui nous unit en société.

Avec vous, ce chemin d’humilité est ponctué de réalisations concrètes. Les rénovations de voirie en lien avec les conseils de quartier sont ainsi un motif de satisfaction. Idem en matière de sécurité tant la faiblesse de la délinquance sur la commune souligne l’engagement coordonné des Polices municipale et nationale ainsi que les investissements réalisés en matière de vidéo-protection.

Il s’agit de rassembler aussi pour trouver des solutions porteuses d’espoir pour l’avenir. En regardant notre culture commune pour mieux penser la continuité de notre histoire.

Ainsi, 47 ans après l’annonce du transfert de la Préfecture du Var en décembre 1974, l’annonce a été faite que la Cour d’Assises du Var allait être définitivement pérennisée à Draguignan. Une reconnaissance pour une cité qui est le siège d’une juridiction depuis 1204 et d’une Cour d’assises depuis 1810.

La capacité d’orienter l’histoire de notre territoire, c’est aussi d’agir dans le domaine de la santé. C’est d’abord le cas dans le secteur des soins qui souffre aujourd’hui des effets induits par plusieurs décennies de réformes nationales. Même si le cadre juridique d’intervention de la commune est limité en la matière, nous n’en avons pas moins été actifs pour aider à la coordination des différents acteurs dans le but d’améliorer durablement les conditions d’accès aux soins.

L’enjeu immédiat était de répondre à la situation exceptionnelle à laquelle les Urgences du Centre hospitalier de la Dracénie (CHD) ont été confrontées depuis le 29 octobre. Au moment où nous écrivons ces lignes, des recrutements sont en cours dans l’objectif de restaurer les capacités d’accueil de nuit d’un service ne prenant en charge que les urgences vitales entre 20h30 et 8h30.

Attentifs à l’avenir du CHD et à ses personnels, nous nous félicitons des 15,8 millions d’euros d’aide fléchés sur la restructuration de l’établissement dans le cadre du SEGUR. À cela s’ajoute une aide de 3 millions d’euros de la Région.

L’annonce de ces financements doit aussi permettre d’ouvrir de nouvelles perspectives en matière de santé sur notre territoire. Un gros travail de fond s’engage dans la durée.

C’est l’un des chantiers d’avenir pour faire évoluer notre territoire vers un modèle centré sur ses habitants, le développement de leurs capacités individuelles, des liens qui les unissent et des milieux de vie permettant leur épanouissement. Toutes nos pensées sont inspirées par cette volonté d’évoluer pour se réinventer.

Soyez assurés que le groupe majoritaire est déterminé à faire réussir loin des rhétoriques incantatoires aussi réductrices qu’ostentatoires.

Le groupe

“Draguignan au cœur“

Tribune décembre 2021

Groupes de l’opposition municipale

“Mieux vivre dans ma ville”
Texte non parvenu.

“Générations Draguignan”
Texte non parvenu.

“Draguignan Plus Loin Ensemble”

ÇA TAXE ET ÇA DÉCHANTE !

Chers Dracénois,

Alors que la taxe d’habitation est en cours de suppression – dans des conditions, il est vrai chaotiques et non transparentes – les élus locaux ont récemment débattu pour mettre en place une nouvelle source de revenu pour les collectivités sur le thème : Comment renflouer les caisses “dites vides” des collectivités ?
Alors que la taxe d’habitation est en train d’être supprimée, les politiques imaginent déjà son substitut pour équilibrer leurs comptes.

Un candidat à la présidence de l’Association des maires de France soutenu par Edouard PHILIPPE, Christian ESTROSI et Renaud MUSELIER a proposé de créer un impôt local comme une sorte de taxe d’habitation mais qui serait calculée de manière différente. Pour lui, il faudrait baser cette taxe par rapport au revenu du foyer et non par rapport à la valeur locative du logement. Le politique se veut quand même rassurant : “Ce ne serait pas grand-chose, quelques euros par an et par habitant. Mais ça ferait tout de suite un montant intéressant”, a-t-il déclaré.

Même la ministre des relations avec les collectivités territoriales, voulait créer un nouvel impôt lorsque la décision de la suppression de la taxe d’habitation a été dévoilée pour compenser les pertes. L’idée n’est donc pas nouvelle. Certains prônent davantage un impôt national qui pourrait être reversé aux collectivités. Il faut dire que la suppression de la taxe d’habitation représente une perte de recettes fiscales de 21,6 milliards d’euros pour les communes et intercommunalités. Néanmoins, la loi prévoit de compenser les communes de cette perte en leur transférant le taux de taxe foncière sur les propriétés bâties (TFPB) des départements. En cas de surcompensation ou de sous-compensation, la loi prévoit un mécanisme de neutralisation (les communes surcompensées devant verser leur excédent aux sous-compensées). Lors de ces rencontres, il a également été débattu de la possible création d’un impôt pour financer la transition écologique des territoires. Une adjointe au maire de Lyon a ainsi proposé un impôt climat sur les hauts revenus pour permettre aux collectivités d’avoir les moyens d’amplifier la transition écologique. A croire qu’ils ne sont jamais à court d’idée !

A Draguignan idem, la taxe est dans l’ère du temps. Désormais, les contribuables vont devoir s’acquitter d’un nouvel impôt : la GEMAPI (gestion des milieux aquatiques et prévention des inondations…). Cette taxe, c’est 40 euros de moins dans votre porte-monnaie, pour faire ce que communes et intercommunalités auraient dû faire depuis des années, car gouverner c’est prévoir! Mais ça taxe aussi de façon déguisée  : dernièrement, la déchetterie devient payante pour les professionnels, encourageant une fois plus l’incivisme et, les dépôts sauvages dans nos forêts. De toutes manières, quoi qu’ils décident, vous allez payer. Payer pour l’imprévoyance, payer pour la mauvaise gestion, payer pour les cadeaux faits aux grands groupes. Payez, payez… il en restera bien quelque chose ! En attendant, le musée municipal est toujours en rade… notre Hôpital ferme ses urgences, la psychiatrie est dans un triste état et, l’EHPAD du Malmont pas mieux.
Notre bon Maire, Président de l’agglo, Conseiller Régional, Président du Conseil de Surveillance de l’Hôpital a-t-il pris la mesure du problème ? En tous cas il vient (encore) de prendre un nouveau mandat : celui de Président du Conseil Territorial de Santé du VAR. Il faut bien que nos impôts servent… à quelque chose!

Mathieu Werth
Contact : mwerth2020@gmail.com

Groupe de la majorité municipale

“Draguignan au coeur”

Chères Dracénoises, chers Dracénois,

Bonnes fêtes de fin d’année à tous. C’est si simple et tellement essentiel que cette phrase pourrait suffire à combler cette tribune. Nous retrouvons le bonheur de vivre ensemble. Les animations organisées pour la période de Noël sont la vitrine de cette respiration qui nous rassemble. Et pour la nouvelle année 2022, nous vous souhaitons le meilleur. “Et surtout la santé” serait-on tenté d’ajouter tant ce sujet est au centre de nos préoccupations.

La crise COVID nous a tous mis à rude épreuve, mais elle a notoirement exténué les professionnels de santé dont on ne saluera jamais assez l’engagement. C’est particulièrement le cas dans un système hospitalier qui est à bout de souffle. Symptomatiquement dans le même temps, la désertification médicale s’étend au point d’interroger l’organisation de l’accès aux soins. Plusieurs décennies de réformes nationales ont produit des effets délétères auxquels il faut désormais remédier dans l’urgence.

C’est le sens de l’engagement de notre maire, Richard Strambio à la présidence du Conseil territorial de santé du Var et de son implication au sein de la Conférence régionale de la santé et de l’autonomie comme membre de la commission spécialisée de l’organisation des soins.

Agir dans l’urgence pour la santé de tous, c’est aussi le sens de l’engagement de la ville qui accueille depuis un an maintenant le centre de vaccination COVID. Encore une fois, nous voulons saluer tous ceux qui se sont mobilisés pour le faire fonctionner. Leur mobilisation a permis la création en quelques semaines seulement d’un service public exemplaire.

Mieux vaut prévenir que guérir. C’est pourquoi la commune dispose d’un Contrat local de santé et porte des projets comme la construction de locaux dédiés à la plateforme de coopération médico-sociale et sanitaire PRISME dont nous avons initié la création pour répondre aux besoins d’enfants, de jeunes et d’adultes de 0 à 25 ans en situation de handicap psychique sur le bassin dracénois.

À l’échelle de la population de notre cité, on soulignera enfin que le CCAS propose désormais à tous de souscrire une Mutuelle de santé communale. Cette mise en place était l’un des engagements que nous avions pris devant vous durant la campagne électorale des municipales. PROMESSE TENUE.

Animés par la volonté de trouver les moyens pour améliorer le quotidien de toutes les Dracénoises et de tous les Dracénois afin de ne pas se laisser distancer en matière de santé et de sécurité tout comme dans le domaine de la transition écologique et de l’indépendance économique, notre équipe travaille pour renforcer la vitalité de notre ville et de notre territoire.

Le groupe “Draguignan au cœur“

Tribune septembre 2021

Groupes de l’opposition municipale

“Mieux vivre dans ma ville”
Texte non parvenu.

“Générations Draguignan”

Texte non parvenu.

“Draguignan Plus Loin Ensemble”

UNE RENTRÉE SOUS PASS POLITIQUE

Chers Dracénois,

Aucun d’entre nous n’aurait cru possible ce que nous voyons se dérouler sous nos yeux depuis un an et demi. Non pas qu’une nouvelle épidémie vienne mettre à l’épreuve nos systèmes immunitaires individuels et nos structures collectives de santé. Cela, c’était prévisible. Mais que la gestion de cette épidémie vienne mettre en péril des valeurs démocratiques, des libertés et des droits humains acquis de haute lutte depuis la Révolution française, cela, c’était impensable. Et pourtant.

Liberté d’aller et venir, liberté d’expression, liberté de commerce, liberté syndicale, droit au travail, égalité des droits de tous les citoyens, non-discrimination dans l’accès aux biens, lieux et services de la société (dont l’accès aux soins …), confidentialité des données de santé… la liste est longue.

Les états d’urgence s’empilent les uns sur les autres. Le Parlement est traité comme une simple chambre d’enregistrement. Le Président de la République gère seul la situation avec un “Conseil de défense sanitaire” dont aucun compte rendu de réunions n’est consultable. Les médias de toutes tendances ne laissent quasiment aucune place au débat contradictoire et ils répercutent la communication gouvernementale sans distance. Les réseaux sociaux ne sont plus du tout le support de la liberté d’expression qu’ils vantaient à leurs débuts. Ils ne se contentent plus d’orienter nos pensées à l’aide d’algorithmes. Ils opèrent désormais une censure massive de tout ce qui contredit le discours officiel sur le Covid.

Dans un tel contexte, certains se croient tout permis. Les influenceurs se déchainent, les attaques ad hominem pleuvent, les règlements de compte s’étalent. On voudrait non seulement discréditer à coups d’amalgames infantiles (complotistes ! complices de l’extrême droite !), mais aussi radier, démissionner, évincer, en un mot faire taire. Tout ceci rappelle à certains égards l’époque de la chasse aux sorcières sous le Maccarthysme.

À celles et ceux qui ont encore un fort attachement à la démocratie, interrogeons-nous, comme nous le faisons chaque Samedi avec des centaines d’habitants devant la Sous-Préfecture. Serait-il interdit de discuter les origines du Sars-Cov-2 ? Interdit d’interpréter les statistiques de mortalité autrement que pour dire que nous risquons tous de mourir (discours de la peur). Interdit de dire que les confinements font plus de mal que de bien aux sociétés. Interdit de questionner l’influence des labos pharmaceutiques sur le monde scientifique et médical, sur les gouvernements, sur les organismes supranationaux (OMS, UE) et sur les médias ? Interdit de contester que l’on vaccine par contrainte ou par chantage les enfants et les adolescents pour qui la balance risque/bénéfice est très douteuse ? Interdit de demander que l’on attende d’avoir plus de transparence et de données de pharmacovigilance ? Interdit de constater enfin que si la vaccination ARNm protège en partie des formes graves de Covid, en revanche, comme le variant dit Delta le montre partout dans le monde, elle ne garantit ni d’attraper ni de transmettre le virus, ce qui invalide le principe même du “passe sanitaire”.

Les principes de liberté et d’égalité, ne se discutent pas, ne se compromettent pas. Ils sont les socles de notre société politique. La liberté d’expression est l’un de ces droits fondamentaux. Ceux qui tentent d’une façon ou d’une autre d’en empêcher l’exercice agissent contre la démocratie.

Mathieu Werth
Draguignan + Loin Ensemble contact mwerth2020@gmail.com

Groupe de la majorité municipale

“Draguignan au coeur”

Chères Dracénoises, chers Dracénois,

Anticiper, c’est ce que nous avons fait en 2017 et 2018 lorsque nous avons réalisé les travaux de remise en service de la source des Frayères et de création de bassins de stockage supplémentaires pour s’assurer que les habitants de Draguignan aient de l’eau potable au robinet malgré les situations de sécheresse.

Et, c’est ainsi que cet été 2021, il n’y a pas eu de problème de distribution d’eau à Draguignan ! Les verres d’eau étaient totalement pleins… sans aucun commentaire de ceux qui préfèrent systématiquement voir le verre à moitié vide, en poussant parfois la cécité jusqu’à l’estimer totalement vide. Le discernement est indispensable pour analyser la réalité du système des vases communicants. 

La politique communale de l’eau conduite par le passé illustre aujourd’hui l’une des convictions qui fonde notre engagement au service de la collectivité : nous avons l’obligation de nous adapter aux profondes mutations que nous vivons.

Dans notre profession de foi pour les élections municipales de mars 2020, était écrit : “Le prochain maire de Draguignan aura une responsabilité énorme car nous vivons une époque de bouleversements extraordinaires. Ils transforment notre façon de vivre, notre climat, notre planète. Notre projet est conçu pour y répondre”.

C’est pourquoi nous travaillons aussi à la mise en oeuvre de notre Projet pour donner une vitalité nouvelle à notre ville et à notre territoire. Et notre devoir est de trouver les moyens pour améliorer le quotidien de toutes les Dracénoises et de tous les Dracénois afin de ne pas se laisser distancer en matière de santé et de sécurité tout comme dans le domaine de la transition écologique et de l’indépendance économique.

La méthode est de mobiliser tous nos partenariats avec l’État, la Région et le Département pour obtenir le meilleur effet de levier au bénéfice de notre territoire du Var intérieur. La Cohérence, la Cohésion et la Coordination sont la force de ce système dont le point d’appui repose essentiellement sur Dracénie Provence Verdon agglomération et sa ville centre qu’est Draguignan. Telle est la condition d’une action de proximité efficace. Tel est le meilleur rempart face aux tentations populistes et aux inclinaisons attentistes. Tel est l’esprit du projet qui nous anime.

Voilà pourquoi il est de notre responsabilité d’avoir l’avenir dans l’esprit. Et cela même si notre action est rendue d’autant plus complexe que les logiques d’anticipation dans la durée se conjuguent désormais avec un impératif d’adaptation immédiate dans la gestion des différentes dimensions de la situation sanitaire.

Plus que jamais nous avons “Draguignan au coeur”.

Bonne rentrée à vous.

Le groupe “Draguignan au cœur“

Tribune juillet 2021

Groupes de l’opposition municipale

“Mieux vivre dans ma ville”

Chères Dracénoises, chers Dracénois.

Je peux comprendre que les interrogations et la confusion soient grandes, concernant le dossier de CREATION DE LA DECHARGE DES DECHETS INERTES DU BTP sur l’ancienne carrière dite de la “Granégone”
Par respect pour nos concitoyens, le débat n’est et ne doit pas être politique, ce projet est suffisamment grave tant sur le plan sanitaire qu’environnemental. 

En effet, qui croire ? 
Peut-on croire un Maire, qui nous dit de ne pas nous inquiéter, que les riverains et les Dracénois peuvent dormir tranquille, qu’il n’y aura aucun changement ni de nuisances supplémentaires ? Peut-on croire que sans changement cela va également régler l’épineux problème des dépôts sauvages…bien sûr la parole d’un Maire vaut vérité ! Un Maire ne peut pas mentir à sa population… 
…mais un simple conseiller municipal, parce qu’il est d’opposition, lui le peut ! 
Au regard de la gravité et des incidences sur la santé humaine et environnementale de ce projet, mon rôle d’élu municipal est et restera d’alerter, et d’informer nos concitoyens, qu’un tel projet aura des conséquences néfastes et dégradera le bien-être auquel nous aspirons tous, et dont un Maire se doit d’être le garant et le protecteur. 
Lors du conseil municipal du 18 mai dernier, dans l’intérêt de TOUS, j’ai souhaité, au-delà de l’incohérence en matière d’aménagement du territoire, de sacrifier ce secteur à haute valeur environnementale, et au-delà de tous les autres inconvénients liés à ce projet, alerter le Maire sur l’inquiétante légèreté de ce dossier, présenté dans la précipitation, sans consultation préalable de la Commission Urbanisme ! 
Ce dossier n’a pas pris en compte les nombreuses alertes de la Mission Régionale de l’Autorité environnementale, a omis de prendre en compte le périmètre de protection de la zone de captage de l’eau potable du pont d’Aups et a négligé de tenir compte de l’étude hydrologique de 2003 qui indique que le vallon de la Tunis est un secteur sensible. Est-il besoin de rappeler que ladite carrière est classée au Plan Local d’Urbanisme en zone Naturelle interdisant toute nouvelle activité industrielle et figeant l’activité de SOMECA dans sa configuration actuelle. 
Près d’un million de mde déchets inertes viendront recouvrir le vide de fouille, nocivités liés aux poussières et au trafic des camions pour les riverains, pour les terres agricoles du secteur, pour la proximité avec le Centre Hospitalier. 
Aspersion des stocks et des pistes par temps sec et venteux de centaines de milliers de m3 d’eau qui pénétreront obligatoirement les sols et les nappes, occasionneront des risques pour le Forage du Pont d’Aups, le captage de la source Dragon et le canal des arrosants. 
Ce Maire a cédé, là où d’autres Maires se sont opposés à de telles installations. Rien d’étonnant à le voir ainsi remercier par une place de choix sur la liste des dernières élections régionales. Son tête de liste, Monsieur MUSELIER, évoquait “Vouloir rendre autonome, la Région PACA, en matière de gestion des déchets à l’horizon 2030”. 
Pouvons-nous croire un seul instant que lorsque l’on évoque le terme de “déchets inertes”, cela vient garantir toute séparation avec des résidus organiques ou non inertes ? La qualité de la déconstruction et le tri préalablement effectué sont deux facteurs qui conditionnent la pureté des déchets inertes. 
Chers Dracénois(e)s, voici exposées les raisons pour lesquelles, nous demandons purement et simplement le retrait de ce projet. 

Les élus du groupe ”Mieux dans ma ville” plus que jamais à vos côtés.

“Mieux dans ma ville”

miglioli2020@gmail.com
Jean-Bernard Miglioli
Christine Villelongue
René Dies
Camille Diquelou
Jean-Daniel Santoni

“Générations Draguignan”
Texte non parvenu.

“Draguignan Plus Loin Ensemble”

Ouf ! Sans le savoir, le Maire vient peut-être de sauver notre Hôpital ! 

En décidant de proposer une délibération qu’ils pensaient glisser en douce lors du dernier Conseil Municipal du 18 mai, le Maire de Draguignan – Président de l’Agglomération – Conseiller Régional et sa mirobolante équipe majoritaire viennent de repêcher notre hôpital qui est en grande détresse, sans le savoir.

Des services menacés de disparition vont pouvoir se maintenir grâce à l’apport de la future carrière de la Granégone, transformée bientôt en décharge à ciel ouvert pour recycler les déchets inertes du BTP.

Inertes ne veut pas dire “inoffensifs” comme pourraient le laisser penser les propos du Maire. Il vous suffit de revoir cette intervention surréaliste sur la chaine YouTube de la ville à la 49ème minute.

Draguignan, future poubelle du Var, et de la Région Sud comme l’a annoncé malicieusement Renaud MUSELIER dans l’édition de Var Matin du 1er juin, a parait-il vocation à nous rendre “autonome en matière de gestion des déchets à horizon 2030”. Vraiment, cela valait bien une 3ème place aux Régionales.

Décidément “l’ADN de la République En Marche” incarnée par Richard STRAMBIO selon le député MATRAS fait de terribles ravages : le “En Même Temps” sous la deuxième casquette du Maire – Président, lui a permis de nous pondre le 1er juin une application financée par l’agglomération… tenez vous bien pour lutter contre les déchets ! Le timing est presque parfait. On caresse d’un côté, tandis qu’on étourdit de l’autre.

Sans doute l’effet du sur-cumul des mandats que Richard STRAMBIO version 2014 fustigeait si bien : ne plus savoir où l’on en est et prendre ses administrés pour des imbéciles. D’autant plus que l’avis de la Mission Régionale d’Autorité Environnementale, lui, ne fait pas dans la demi-mesure. Dans ses conclusions, il est écrit : “considérant par conséquent qu’au regard de l’ensemble des éléments fournis par le pétitionnaire, la mise en compatibilité du PLU de Draguignan est susceptible d’avoir des incidences sur la santé humaine et l’environnement (…) une nouvelle demande d’examen au cas par cas du projet de modification du PLU est exigible si celui-ci fait l’objet de modifications susceptibles de générer un effet notable sur l’environnement.”

Ce même avis, volontairement ou pas, omis de nos dossiers d’études de conseillers municipaux, tout comme la réunion de la commission “urbanisme et environnement, elle aussi oubliée : ne pensez vous pas que cela fait beaucoup, en même temps ? On voudrait dissimuler les choses, que l’on ne s’y prendrait pas autrement ! Chacun se fera son opinion.

Pour conclure, notre nouveau Conseiller Régional va devoir rapidement se former aux nouveaux outils de la région, en particulier à l’Agence Régionale de la Biodiversité, et du SRADDET : en effet la Granégone se trouve juste à coté de plaines agricoles, de nappes phréatiques, d’une zone natura 2000, et surtout de nombreux riverains… Était-ce bien nécessaire de réaliser par DPVa le nouveau tronçon de la vigne à vélo et les équipements sportifs à La Clappe pour polluer les futurs utilisateurs et mettre en danger leur santé ?

En tous les cas, ce sujet va nous mobiliser chers Dracénois. Nous ne nous laisserons pas manipuler comme de vulgaires godillots. Nous serons très vigilants sur le dossier. Nous vous invitons dès à présent à vous rendre nombreux pour répondre à l’enquête publique.

Au nom des colistiers “Draguignan Plus Loin Ensemble”, je vous souhaite à tous un bel été !

Mathieu Werth
Draguignan + Loin Ensemble contact mwerth2020@gmail.com

Groupe de la majorité municipale

“Draguignan au coeur”

Chères Dracénoises, chers Dracénois,

Notre équipe municipale a été élue au 1er tour en mars 2020 sur la base d’un programme dont la mise en oeuvre requiert toute notre attention en parallèle de notre mobilisation pour adapter l’action communale aux évolutions de la situation COVID.

Lors d’un point d’étape effectué en juin 2021, nous avons évalué que 81% des 131 actions inscrites à notre programme sont soit en cours de réalisation (50%) soit se sont d’ores et déjà matérialisées concrètement (31%). Après 15 mois d’un début de mandat lourdement impacté par la situation COVID, ce résultat apparaît comme d’autant plus satisfaisant que la réalisation de certains projets a été rendue impossible par les confinements et les mesures barrières.

Beaucoup reste encore à faire. Nous en sommes conscients. Mieux, nous en sommes d’autant plus motivés qu’il faut aujourd’hui relever des enjeux décuplés par les bouleversements extraordinaires que nous vivons ensemble depuis l’apparition de la COVID.

C’est pourquoi notre devoir est d’accélérer pour mieux relever des défis de l’après Covid qui s’annoncent particulièrement importants à l’échelle de notre ville et de notre territoire. Avec l’impérieuse nécessité de se donner les moyens de cette transition indispensable pour l’adaptation de Draguignan à de nouvelles réalités. Mais surtout, avec l’impérieuse nécessité de se donner les moyens d’améliorer le quotidien de toutes les Dracénoises et de tous les Dracénois subissant une période de profonds chambardements.

Cette analyse nous a conduits à nous engager au-delà du cadre local pour créer les conditions d’une action de proximité efficace en se fondant sur les valeurs qui ont toujours été les nôtres pour faire face aux tentations populistes et aux inclinations attentistes.

L’important, c’est d’être en capacité de rassembler largement face à ceux qui s’échinent à fragmenter en voulant s’imposer sur les divisions, sans se soucier parfois de la mithridatisation affectant un débat public soumis à d’incéssantes péroraisons.

Pour nous, l’enjeu c’est de mobiliser un maximum de ressources pour que Draguignan ne se laisse pas distancer en matière de santé et de sécurité tout comme dans le domaine de la transition écologique et de l’indépendance économique. Pour que chaque Dracénoise et chaque Dracénois trouve sa place. 

Nous avons fait ce choix. C’est un engagement de liberté pour s’engager sur l’austère sentier de la responsabilité. La charge est lourde et le chemin exposé à des débats communaux cherchant manifestement parfois plus à désorienter qu’à accompagner.

Mais notre cap est aussi clair que notre lucidité intacte et notre volonté renforcée. 

Le groupe “Draguignan au cœur“

Tribune mai 2021

Groupes de l’opposition municipale

“Mieux vivre dans ma ville”

CŒUR DE VILLE, C’EST L’ÉCHEC !

Chères Dracénoises, chers Dracénois.

La période de crise sanitaire se poursuit, inexorablement. Le tango des mesures et autres réajustements, souvent contradictoires, liés à des décisions unilatérales du Président de la République ne fait que rajouter à l’incompréhension.
L’inquiétude naturelle pour nos enfants et notre jeunesse ne trouve pas de réponse qui garantisse une véritable projection d’avenir. Nous vivons au jour le jour et traversons tant bien que mal, cette longue période frustrante et privative de nos libertés les plus essentielles.

Comme vous, on trouve le temps long, comme vous, on souhaite une issue la plus rapide possible.
Il serait cependant inapproprié d’utiliser ce moment à des fins politiques, on s’en garderait bien, mais le contexte sanitaire ne doit surtout pas occulter les problématiques de notre ville. Se servir de cette situation sanitaire comme paravent ne peut être un blanc-seing de la gestion municipale.

NOTRE ENGAGEMENT RESTE DE VOUS INFORMER SUR L’EVOLUTION DE NOTRE VILLE.

Regardons l’évolution et l’essor de notre centre-ville. Souvenez-vous ! Richard Strambio lors de son élection de 2014 avait comme objectif, la redynamisation du centre ancien. Il n’a cessé depuis, à grand renfort de communication, comme à son habitude, de vanter les différentes actions entreprises, pour stopper la fermeture des commerces et la revitalisation de ce cœur de ville. Une réussite selon lui, un échec selon nous. Et quelle surprise de découvrir que selon le baromètre Procos 2019, Draguignan fait partie des villes du Var qui connaissent une très forte hausse du taux de vacance commerciale. En 2015, il était de 6%… en 2019 de 15%. Comment alors s’enorgueillir d’un tel bilan !

Il suffit de se rendre dans le centre-ville, quotidiennement, pour constater le décalage qu’il existe entre le discours et la réalité. Comment ne pas se rendre compte que notre centre-ville se paupérise, se dégrade, se vide et s’insécure toujours un peu plus. Combien de nos concitoyens nous disent ne plus vouloir s’y rendre ou nous exprime le souhait de vouloir en partir ?

Est-ce cela une politique forte, dynamique et ambitieuse ? Quel décalage ! Et pourtant, chaque jour, nos commerçants se battent, essayent de trouver des solutions, continuent d’y croire et avancent. Souvent seuls. Aucune satisfaction face à cet échec mais une profonde tristesse de voir ce centre-ville dans cet état, quand on se souvient de la vitalité du Draguignan d’hier : une ville prospère et vivante.

Lors de la campagne des élections municipales de 2020, notre équipe vous avait proposé une tout autre dynamique de projet qui consistait à créer les conditions pour qu’il fasse bon vivre à Draguignan, en repensant de manière globale l’organisation de notre ville, en lui redonnant une véritable identité de territoire.

Le constat est clair, Monsieur le maire, vous vous fourvoyez dans votre conviction ou auto-persuasion que l’évolution de Draguignan va dans le bon sens. Nous ne pouvons que vous conseiller de changer de cap… et d’attitude ! Car cette prise de conscience ne pourra se faire que si vous cessez d’être dans une autosatisfaction, qui ne vous caractérise que trop, ne supportant aucune contradiction. Vous avez pris des engagements auprès de nos administrés alors tenez-les et comprenez que la valeur de la parole donnée est d’autant plus importante lorsque l’on occupe vos fonctions.

Les élus du groupe ”Mieux dans ma ville” plus que jamais à vos côtés.

“Mieux dans ma ville”

miglioli2020@gmail.com

Jean-Bernard Miglioli
Christine Villelongue
René Dies
Camille Diquelou
Jean-Daniel Santoni

“Générations Draguignan”
Texte non parvenu.

“Draguignan Plus Loin Ensemble”

Mai 2021 : Bilan d’une année après les élections municipales.

UNE OPPOSITION DE DROITE, STRUCTUREE ET UNIE.

Après une élection particulière – où la participation fut loin d’être à la hauteur, les dracénois ont donc réélu une majorité municipale en mars 2020, mais avec seulement 21% des électeurs en leur faveur.
Autant dire que dans ce contexte, l’opposition municipale avait promis qu’elle resterait vigilante vis- à-vis de la gestion des affaires de la commune. Seul élu de la liste “Draguignan Plus Loin ensemble” j’ai décidé de travailler avec le groupe d’opposition conduit par Jean Bernard Miglioli. Notre excellente connaissance des dossiers se complète parfaitement.
Ensemble avec ses colistiers, nous portons un regard vigilant et sans compromission sur les actions de la municipalité. Ce qui apporte un changement notable : il y a donc une opposition qui ne pratique ni la politique de la chaise vide ni la langue de bois, et surtout qui porte la voix de nombreux administrés. Mais sans être sectaire non plus puisque nous votons les délibérations qui vont dans le bon sens.

PRIME A LA MAUVAISE GESTION.

En dénonçant la scandaleuse hausse des indemnités des élus par exemple, nous n’avons pas été entendus. Sur le sujet des finances municipales insincères avec des réalisations financières annulées pour plusieurs millions… c’est la prime à la mauvaise gestion depuis 1 an qui s’est installée. Malheureusement pour les dracénois ; la majorité, elle, se félicite de tout, surtout que rien ne les arrête ! Avec plus de 8 millions d’euros de reports, ce sont les impôts qui devraient baisser, ou les investissements qui devraient progresser… rien de tout là. En pleine crise économique, là où d’autres villes de France ont pris des mesures innovantes et des initiatives spectaculaires pour aider le tissu économique local… rien à Draguignan. Il ne faudrait pas être trop bon ! La campagne a été faite sur des promesses non tenues aujourd’hui.
Mais ce n’est en rien étonnant. Il n’y a aucun travail approfondi en mairie ; nous ne comprenons pas cette pauvreté des commissions et des conseils, où l’on délibère de choses techniques, sans aborder les dossiers majeurs. Nous restons très sceptiques, par exemple, sur la gestion du musée municipal dans lequel s’enlise la majorité, sceptiques sur l’utilisation de nos impôts, sceptiques sur les embauches du personnel municipal, sceptiques sur la bétonisation et les erreurs d’urbanisme…

LA DEMOCRATIE MUNICIPALE EN DANGER

Enfin, sur la tenue des conseils municipaux, je ressens un certain malaise partagé d’ailleurs par beaucoup. Nous bataillons encore pour notre liberté d’expression. Il y a une forme de dévoiement démocratique. Les conseils ressemblent davantage à une chambre d’enregistrement qu’à un lieu de débat, et l’espace alloué est très restreint. Le seul biais, ce sont les questions posées au maire, mais on nous reproche tout de suite de créer la polémique et nous n’avons jamais de vraie réponse. Il y a même une volonté de bâillonner l’opposition : chers dracénois, vous nous faîtes bien souvent part de vos agacements quand vous regardez les séances des conseils, et constatez soit les intolérances et les mépris à répétition dès qu’il y a une demande de prise de parole, soit les jugements à l’emporte pièce sur nos votes en conseil.

Et pourtant, nos différences restent nos différences, mais nous avons la volonté d’être utiles, d’apporter notre éclairage, et nos idées. N’en déplaise.

Mathieu Werth
Draguignan + Loin Ensemble contact mwerth2020@gmail.com

Groupe de la majorité municipale

“Draguignan au coeur”

Chères Dracénoises, chers Dracénois,

En ces temps difficiles, nous ne devons pas perdre notre sens des proportions ni nous laisser décourager ou alarmer. C’est nécessaire pour définir les priorités avec lucidité. C’est nécessaire pour que l’action communale gagne en efficacité en se fondant sur des discours de vérité et de responsabilité plutôt que sur des manifestes méticuleusement ciblés et calculés.

Nul ne peut dire que le débat n’a pas lieu. Nul ne peut dire que la critique est empêchée. Nul ne peut dire que le débat n’est pas nécessaire. Nul ne peut dire aussi qu’une majorité municipale n’a pas subi depuis très longtemps une pression telle que celle que nous connaissons actuellement en ces heures de Covid.

Nous ne prétendons nullement que des adaptations ne seront pas profitables à l’action communale. Mais une fois cela dit, il ne faut pas être amené pour autant à croire que si tout avait été parfait, ce qui est fort improbable en temps de crise, cela aurait pour autant allégé la situation des Dracénoises et des Dracénois. Objectif qui est notre priorité.

Nous sommes engagés sur l’austère sentier du devoir. Il nous revient d’agir. Nous ne faisons aucune promesse. Nous ne minorons en aucune manière les épreuves qui nous menacent encore. Mais nous avouons en même temps que notre confiance n’a jamais été aussi forte.

Nous mènerons cette crise à son terme d’une manière qui serve les intérêts de notre ville et de sa population tout en garantissant les moyens d’agir pour l’après Covid. Pour les membres de notre majorité, cette tâche constitue un engagement de tous les instants.

Notre équipe est mobilisée avec la ferme volonté d’agir aujourd’hui au quotidien dans tous les secteurs de la ville dans le cadre d’une dynamique de projet source d’un développement équilibré pour l’ensemble de la cité. Pour que nous puissions ensemble demain construire la ville de l’après Covid.

Le groupe “Draguignan au cœur“

Tribune avril 2021

Groupes de l’opposition municipale

“Mieux vivre dans ma ville”

Chères Dracénoises, chers Dracénois.

J’avais prévu de vous faire part de mes doutes sur la cohérence du projet proposé par l’équipe municipale en place. La conjoncture actuelle me conduit à différer ce débat qui, je vous l’assure, ressurgira dès que cette pandémie sera moins prégnante. 

Nous vivons une période traumatisante que, j’en demeure persuadé, nous parviendrons à surmonter. Il n’en demeure pas moins que l’histoire contemporaine nous montre que chaque épreuve a des conséquences sur l’évolution de notre société, il en ira de même à l’issue de cette pandémie. 

Il va être important de modifier certains de nos modèles puisque notre société se devra d’évoluer et se réinventer. Imaginer que nous pourrons repartir comme si rien ne s’était passé, serait une grave erreur. 

Vous êtes en droit d’exiger de vos élus qu’ils puissent se montrer à la hauteur des défis qui se présentent à nous et je ne vous cache pas que dans ce contexte, j’ai été à la fois étonné et affligé par les propos tenus par le maire lors de ses voeux à la presse (Cf. Var Martin du 25 janvier 2021). 

Chers administrés, vous rendez vous compte le cadeau que vous a fait votre maire en indiquant avoir refusé de se présenter aux Sénatoriales d’autant plus que, selon lui, la proposition lui aurait été faite. Faut-il encore que cette annonce soit vraie et même si cela l’était, devrait-on remercier un élu d’avoir tenu ses engagements ? 

“Il y a bien des façons de passer à l’acte. Se taire en est une.” 

Mais l’apothéose de ses propos, à sa seule et unique gloire, omettant au passage celles et ceux qui oeuvrent à ses côtés, ne fût-elle pas de revendiquer son chauvinisme. Tiens donc. 

Qu’il me soit permis de vous soumettre la définition du mot “chauvinisme” , qui est pour le moins loin d’être une qualité : “Patriotisme ou nationalisme exclusif dénigrant tous ce qui est étranger au profit d’une admiration inconditionnelle pour ce qui national ou local”. 

Etrange pour un Maire qui se dit rassembleur d’exprimer de telles idées. Certainement une erreur de vocable pour celui qui est si prompt à vouloir donner des leçons de vocabulaire ? 

Bien entendu, il n’est pas question de reprocher à notre Maire d’aimer notre ville mais le repli sur soi, ce “chauvinisme” exclusif et exacerbé, est un mauvais signal envoyé à nos partenaires institutionnels et économiques alors même que la période que nous traversons nous impose, plus que jamais, de ne pas se recroqueviller sur soi, de s’ouvrir aux autres. 

Notre Maire, cumulant les fonctions représentatives et électives, devrait tenir compte de la responsabilité que lui confère la Présidence d’une agglomération rassemblant 23 communes pour un bassin de vie de près de 120 000 habitants. À force de se replier sur-soi-même, nous ne pouvons que regarder les trains passer alors même que d’autres territoires avancent, se renforcent et innovent. 

Voilà, chères Dracénoises, chers Dracénois, je sais que ce texte sort des sentiers battus habituels que constitue cette rubrique dans le bulletin municipal, mais il était pour moi indispensable de vous faire part de ma réflexion.

Les élus du groupe ”Mieux dans ma ville” plus que jamais à vos côtés.

“Mieux dans ma ville”

Jean-Bernard Miglioli
Christine Villelongue
René Dies
Camille Diquelou
Jean-Daniel Santoni

“Générations Draguignan”
Texte non parvenu.

“Draguignan Plus Loin Ensemble”

TOUJOURS PAS DE MUSÉE, PLUS DE CAMPUS, MAIS BIENTÔT UNE MOSQUÉE 

Chers Dracénois,

Le sérieux d’une politique ne s’arrête pas aux promesses : elle se mesure aux actes. La communication municipale aura donc bien du mal à masquer 3 vilains mensonges ! 

1/ Force est de constater que le musée municipal à gros budget qui devait voir le jour sous le précédent mandat, reste une coquille vide. Le mirifique MBA qui devait être inauguré fin d’année 2019, puis reporté à des jours meilleurs avant les élections de mars 2020, est en carafe. La faute à des contretemps, à de mauvais choix techniques, puis au covid, et maintenant par le fait de mauvaises entreprises… Les dracénois auront eu droit à toutes les excuses. En vrai depuis 2 ans, le site est bel et bien en cours de travaux, à court d’idées et de compétences. Ce MBA, un temps célèbre pour son “fabuleux” papier peint découvert derrière un placo lors d’une démolition, n’est qu’un gouffre. La municipalité assouvit sa folie des grandeurs avec votre argent ! Rappelons-nous qu’elle a vraiment mis les moyens dès le début, en recrutant à prix d’or un conservateur de luxe, pour suivre les travaux. Il a pris, depuis, la poudre d’escampette pour relancer sa carrière à Chartres, peu valorisée il est vrai devant ce fiasco. Des moyens aussi pour vous faire miroiter de futures expositions, tel un partenariat avec le musée Delacroix à 120.000€, pour une exposition d’envergure en avril 2021 (dixit l’adjoint arcois à la culture) qui, au mois de juillet dernier nous certifiait “droit dans les yeux” que le musée ouvrirait en Octobre 2020 ! Face à la pénurie de compétences, la ville a donc décidé de se rabattre sur une énième mission de surveillance des travaux, au profit de l’inévitable André Atlan! Plus belle la vie, épisode 3, où, en pleine crise économique, on embauche les vieux copains. Delacroix attendra, pendant que Draguignan porte la sienne. 

2/ Au regard de ce fiasco muséal, la municipalité ne peut plus rester les bras croisés. Crédibilité oblige. C’est ainsi qu’en catimini, en Décembre 2020, la commission de sécurité présidée par M. Vigier, appuyée sur un permis de construire signé par Mme Addou Copin (avec la bénédiction du maire), autorise en pleine connaissance de cause, l’aménagement d’une salle de prière, dont le permis désigne explicitement la nature : type mosquée. Les riverains nous ont fait part de leurs inquiétudes devant cette façon de procéder sans concertation. Ils ont raison, et nous les soutenons dans leur démarche : ce lieu de culte n’a pas sa place dans ce quartier, non pas qu’il s’agisse d’une mosquée, mais pour des raisons évidentes de circulation, de stationnement et de sécurité. Il aurait été judicieux de réfléchir avec les représentants de l’association à un autre emplacement. Faut-il être naïf pour avoir imaginé un instant passer inaperçu ! Attendons donc les résultats du recours gracieux ! 

3/ Pour en finir, rappelons que les promesses n’engagent que ceux qui y croient ! Souvenez-vous, du point de programme succinctement présenté par le candidat Strambio pendant sa maigre campagne : il vous avait promis un “campus” universitaire ! Il aura suffi d’une visite préfectorale, lancée depuis Toulon le 25 février 2021, pour doucher les espoirs du doux rêveur qui a désormais tous les pouvoirs : maire et président d’agglomération. Le même qui prêchait les vertus du mandat unique pour dézinguer son adversaire, l’infortuné OAT. O tempora, O mores ! Pas de musée, plus de campus, mais une mosquée. 

Mathieu Werth
Draguignan + Loin Ensemble

Groupe de la majorité municipale

“Draguignan au coeur”

Chères Dracénoises, chers Dracénois,

Le bonheur de vivre ensemble a toujours été l’un des credo de la majorité communale. Un trait d’union qui semble aujourd’hui d’autant plus salvateur que la gestion de la crise de la Covid nécessite de conjuguer la plus prompte des réactivités avec une véritable capacité à mobiliser toutes les bonnes volontés. Cohésion, cohérence et coordination sont plus que jamais les trois clefs qui permettent d’assumer nos responsabilités dans le contexte hautement évolutif de l’épidémie Covid. 

Proximité et pragmatisme sont des qualités tout aussi nécessaires pour répondre aux besoins créés par la situation d’exception que nous traversons… Mais aussi, bien plus prosaïquement, pour gérer les réalités quotidiennes d’une ville de 40 000 habitants. 

Chantiers en coeur de ville ou dans les quartiers résidentiels ; actions en matière de sécurité, d’éducation, d’habitat ou de mobilité… Tous ces investissements sont le pivot d’une politique globale animée par la ferme volonté d’agir partout et pour tous dans le cadre d’une 

dynamique de projet source d’un développement équilibré pour l’ensemble de la cité. 

Cela est aussi un engagement de tous les instants pour les membres de notre majorité parfois confrontés à des dossiers dont les enjeux sont d’autant plus difficiles à épuiser qu’ils dépassent la stricte compétence du maire. Il serait saugrenu de croire que cette réalité pourrait être modifiée comme par magie avec une rhétorique incantatoire aussi réductrice qu’ostentatoire. L’occasion de se rappeler que la lucidité est un attribut nécessaire à l’usage des vertus cardinales qui façonnent l’action communale. 

Déterminé à faire réussir la ville et ses habitants, le groupe majoritaire est mobilisé pour faire face à la crise Covid comme pour la gestion de la ville au quotidien. Surtout, nous attendons les beaux jours avec envie en espérant de nouveau pouvoir se rassembler autour de ces festivités qui font notre gaîté et notre identité. Vivement le printemps. 

Le groupe “Draguignan au cœur

Tribune janvier/février 2021

Groupes de l’opposition municipale

“Mieux vivre dans ma ville”

Chères Dracénoises, chers Dracénois.

Les fêtes de fin d’année, qui sont un moment de convivialité, de partage, et où les familles se ré-unissent, ont malheureusement été bouleversées par une crise sanitaire qui perdure encore. Nous voudrions avoir une pen-sée pour tous ceux qui souffrent ou qui sont confrontés à la souffrance d’un proche.

Nous nous associons aux difficultés auxquelles sont confrontées les forces vives de notre territoire, commerçants, artisans, entrepreneurs, durement impactés par cette crise et qui vivent dans une angoisse quasi permanente. Comme nous l’indiquions dans un précédent bulletin, l’idée que nous nous faisons de notre responsabilité d’élu est d’être à votre écoute de manière à connaître vos préoccupations et ainsi pouvoir porter votre parole.

Pour autant, la municipalité semble vivre chaque idée contradictoire comme une “agression” alors qu’au contraire, cela devrait être une richesse. Nous entendons certains de nos concitoyens regretter le contenu des échanges des conseils municipaux dans lesquels l’agressivité est omniprésente. Sachez que nous partageons ce sentiment même si parfois, à notre corps défendant, nous sommes impliqués dans ces joutes verbales.

Conformément à l’engagement que nous avions pris, nous nous inscrivons comme une force de proposition, ouvert au débat contradictoire, que nous estimons nécessaire à l’exercice de la démocratie.

Malheureusement nous nous heurtons à l’agressivité permanente du maire, comme de certains de ses adjoints, qui refusent le débat, se contentant de soupirer, d’apostropher, se montrant condescendant et méprisant. “Rien n’est plus dangereux que la certitude d’avoir raison”.

Nous nous devons de préciser que le postulat adopté par le premier magistrat n’est pas celui de l’ensemble de ses colistiers, nous prendrons l’exemple du président de la SAIEM avec qui il a été possible d’établir un dialogue étayé et constructif.

Néanmoins, il demeure que nos philosophies de projets divergent, ce qui ne nous a pas empêché de développer nos arguments respectifs avec une qualité d’écoute remarquable. Nous pensons que ce type de fonctionnement devrait être la norme, qui plus est, face à la crise que nous traversons et qui, nous le répétons implique une solidarité sans faille.

Nous avons questionné la majorité actuelle face à l’absence d’une ligne directrice claire et d’une ambition dans le Programme pluriannuel d’investissement qui va guider ses choix durant toute cette mandature. Véritable budget fourre-tout qui ne se compose que de “mesurettes” sans la moindre stratégie.

Quel intérêt d’afficher une ligne de dépenses d’équipements aussi élevée lorsque l’on sait que l’on ne réalisera au mieux que 50% de l’enveloppe, sinon pour des effets d’annonces. Les restes à réaliser, dépenses engagées non mandatées, en sont la preuve flagrante à chaque compte administratif.

Il est temps d’avoir un vrai cap. Il faut également souligner que la crise que nous traversons va avoir des conséquences économiques graves. Il nous paraît donc important de prioriser le soutien au tissu économique local, et d’abandonner des projets inadaptés qui ne feront que disperser les ressources.

Le “futur“ musée en est l’illustration parfaite. Lors de la précédente campagne nous émettions des réserves sur ce projet budgétivore. Malheureusement nos craintes étaient prémonitoires.

Les élus du groupe ”Mieux dans ma ville” plus que jamais à vos côtés.

“Mieux dans ma ville”
Jean-Bernard Miglioli
Christine Villelongue
René Dies
Camille Diquelou
Jean-Daniel Santoni

“Générations Draguignan”

Une nouvelle année se profile. Il est donc de coutume d’évoquer les mois passés et ceux à venir.
Le bilan et les vœux.

Quelle année 2020 ! Sidérante, violente, triste, inimaginable. Inutile ici de s’étendre sur ce que chacun connait.

Dans ce contexte de pandémie, notre groupe a décidé de s’inscrire dans une opposition de grande mesure. En effet, comment apprécier et juger une action municipale dans de telles circonstances ? Toute action politique locale a forcément été mise en suspens comme le fut l’économie et toutes les activités du pays. Il n’était pas nécessaire d’accabler une majorité elle aussi confrontée à une gestion hasardeuse de la crise par l’État, menée par un gouvernement sans cap avec une arrogance et une morgue toute “macronniène”.

Nous n’avons donc pas rejoint en 2020 une opposition systématique transformant les conseils municipaux en tentative de guérilla parfois puérile.

Nous avons pris le parti de faire bloc. Par solidarité pour tous ceux qui permettent l’action publique et en premier lieu le personnel municipal.

Par compassion pour ceux qui souffraient de la maladie ou de la destruction économique qu’elle engendre. Par respect envers ceux qui soignaient, qui aidaient.

Cependant le COVID ne pourra pas non plus être le passeport de l’inaction. Les projets comme les promesses devront avancer, à l’instar d’un musée que nous devinons dans une impasse opérationnelle et qui pourrait se transformer en sinistre financier que nous avions à l’époque de la campagne électorale dénoncé.

Reste 2021, ses incertitudes, ses espoirs et ses échéances politiques car la démocratie ne pourra continuer à être mise sous cloche. En parallèle à cette pandémie et à son évolution, de vrais sujets demeurent et pèsent sur nos sociétés, nos équilibres et l’avenir de nos enfants. Chacun doit en avoir conscience.

En attendant nous souhaitons à tous les dracénois et à toutes les dracénoises une belle année 2021, en espérant que celle-ci marquera le retour d’une vie plus libre, plus légère, plus heureuse et apaisée.

Bonne année à tous

Philippe Schreck,
groupe ”Générations Draguignan”

“Draguignan Plus Loin Ensemble”

UN BUDGET 2021 SANS AUCUNE AMBITION 

Chers Dracénois,

En nous présentant un budget primitif 2021 en net recul sur les dépenses réelles d’investissement (15M 649.598€ en 2021 contre 17M 679.129 en 2020, et alors que le groupe majoritaire peut compter sur “ TAS D’OR” de plus de 10M 514.149€ d’excédents du compte administratif 2019, le temps des questions se pose : Puisque la majorité ne consomme pas tous les crédits initialement prévus, ne pensez-vous pas qu’il est temps de baisser les impôts à Draguignan ?

Pour les dracénois qui nous lisent, qui sont curieux des finances publiques et qui n’ont pas les documents budgétaires sous les yeux :

– La majorité prévoit de nouveau en 2021 un peu plus de 4.4 Millions d’excédents en fonctionnement !

  • Comme en 2018 (4.2 Millions)
  • Comme en 2019 (4.4 Millions)

– Cette même majorité qui pouvait compter sur 1.9 Millions de reports d’investissement en 2019 et qu’elle n’a pas su utiliser.

– Au sommet de l’incohérence budgétaire, elle lance un emprunt de 2.9 Millions en 2021 !

– CETTE METHODE NE FAIT PLUS RECETTE :

– En réalité, il est élémentaire de constater que la municipalité ne sait pas dépenser les crédits, car ils ont trop de recettes au regard des faibles dépenses réalisées. C’est un fait, il est incontestable.

– Un chiffre ne trompe pas : le taux des dépenses d’équipement brut par population. Il est de 313€ à Draguignan contre près de 400€ pour les autres villes de la même strate !

– Alors si cette municipalité a trop de recettes, RENDEZ L’ARGENT Monsieur le Maire.

– BAISSEZ LES IMPOTS !

– Investissez dans l’économie réelle, soutenez vos entrepreneurs et vos commerçants en grande difficulté !

– Réduisez les indemnités d’élus qui, au passage, augmentent de 57.000 € !

– RENDEZ L’ARGENT en soutenant le tissu associatif plus largement !

– RENDEZ L’ARGENT car vos restes à réaliser seront une nouvelle fois très important en 2020, et nous prenons date pour le Compte Administratif au mois de Mai 2021.

LA MAJORITE A ESSAYE DE NOUS PARLER DE BUDGET AMBITIEUX… mais qui peut croire une fable pareille ?

Si GOUVERNER C’EST PREVOIR, avec si peu d’investissements en 2021, et 2 Millions d’euros de moins qu’en 2020, on peut dire que cette dernière n’a pas prévu grand-chose, mais le plus étrange c’est qu’elle s’en satisfait ! A titre personnel, je me permets de penser qu’avec tous ces restes à réaliser, nos élus exécutifs peuvent faire plus, en tous les cas ils ont le devoir de faire mieux !

Avec un chômage en hausse, la situation économique de ce début d’année 2021 l’exige.

Les dracénois demandent à l’équipe majoritaire d’être au rendez-vous.

Pour ma part, je reste disponible pour chacune et chacun des dracénois qui le souhaitent, pour vous recevoir sur RDV. Il suffit de déposer à l’hôtel de ville, dans mon casier d’élu, une demande avec vos coordonnées, sous pli à : Monsieur Mathieu WERTH, Conseiller Municipal.

Mathieu Werth
Draguignan + Loin Ensemble

Groupe de la majorité municipale

“Draguignan au coeur”

Chères Dracénoises, chers Dracénois,

Nous vous souhaitons une “Bonne année”. Cette phrase si simple est tellement essentielle qu’elle pourrait suffire à combler cette tribune. Surtout en ces temps de COVID où l’angoisse du lendemain se conjugue avec l’incertitude sur les flux et les reflux d’une maladie encore trop peu comprise.

C’est pourquoi l’action de notre majorité reste résolument inscrite dans le pragmatisme et la proximité pour répondre aux besoins de la population. C’est d’autant plus nécessaire dans un contexte dont la constante évolution réclame une incessante coordination locale pour gagner en cohérence et en cohésion.

L’engagement des élus de notre groupe majoritaire s’est ainsi notamment porté en décembre 2020 sur l’accompagnement des personnes fragiles, sur le soutien à l’activité économique et sur la création en ville d’une ambiance de fête de fin d’année malgré l’application de contraintes aussi variées qu’évolutives.

Nous savons que notre mobilisation ne doit pas faiblir en ces premiers mois de 2021 où nous devrons être au plus près de la population pour relever de nombreux défis probablement tout aussi décisifs pour endiguer l’épidémie que pour restaurer les conditions nécessaires à une sortie de crise réussie sur le plan économique et social.

Après l’hiver vient le printemps. Nous attendons les beaux jours avec envie en espérant de nouveau pouvoir se rassembler autour de ces festivités qui font notre gaîté et notre identité.

Le groupe majoritaire vit dans les réalités d’aujourd’hui et agit pour inventer le Draguignan de demain. L’amour de Draguignan est notre moteur. Le cœur de notre méthode est d’être à l’écoute de tous pour rassembler toutes les bonnes volontés dans un esprit d’équilibre et de responsabilité. Et nous laissons aux histrions les postures picrocholines s’évertuant à diviser pour mieux assurer leur visibilité.

Déterminé à faire réussir la ville et ses habitants, le groupe majoritaire est mobilisé sur des dynamiques de projet. Avec la conviction que c’est en gagnant en complémentarité que chacun gagne en vitalité.

Bonne année 2021.

Le groupe “Draguignan au cœur“

Tribune décembre 2020

Groupes de l’opposition municipale

“Mieux vivre dans ma ville”

Suite à l’élection de mars 2020, nous nous étions engagés à nous montrer vigilants sur la gestion de notre commune et nous inscrire dans une opposition constructive, nous ne nous sommes jamais départis de cet engagement et nous continuerons à le faire au travers de l’espace qui nous est offert dans ce bulletin.

La crise sanitaire que nous traversons nous conduit à modifier et à faire évoluer notre positionnement. Il ne s’agit pas de renoncer à notre engagement d’élus de la minorité mais de hiérarchiser les priorités.

Nous tenons à apporter notre soutien à l’ensemble des Dracénois qui sont victimes de ce virus. Le contexte actuel est très anxiogène, que dire de ceux dont les parents sont accueillis dans des établissements pour personnes âgés et qui voient l’état de santé de leurs parents se dégrader faute de pouvoir les visiter comme à leurs habitudes. Il faut souligner l’investissement sans faille des personnels des établissements de soins qui mettent toute leur énergie et leurs compétences pour nous protéger dans des conditions sanitaires souvent difficiles.

Notre action est limitée dans le domaine du soin, nous ne pouvons que nous mettre à disposition de tout un chacun pour être à l’écoute et répondre ponctuellement aux demandes dans la mesure de nos possibilités.

Le constat est terrible en ce qui concerne le tissu économique dracénois principalement composé de petites entreprises, dont les gérants s’évertuent, souvent depuis de nombreuses années, à maintenir leurs activités.

Nous ne pouvons admettre que leurs efforts soient anéantis par cette crise sanitaire et il est totalement exclu que nous demeurions spectateurs de la période difficile que nous traversons. Il est important de passer outre les clivages politiques et les divergences de projets pour fédérer le plus grand nombre de manière à poursuivre un seul objectif soutenir l’ensemble de nos commerçants. C’est dans cet esprit que nous avons soumis à l’approbation du conseil municipal une motion d’urgence et de soutien au tissu économique local dracénois.

Il nous est impossible de la détailler dans cette tribune mais sachez qu’elle s’articule autour de quatre points :

Le rôle essentiel des TPE et PME de notre territoire,

L’attachement aux entreprises dracénoises et à son tissu économique local,

Le souhait que l’Etat puisse prolonger les mesures d’aides jusqu’à la fin de l’année, de manière à engager la ville de Draguignan aux fins d’instituer une aide complémentaire, par le biais d’une enveloppe budgétaire afin d’aider les entreprises locales touchées par la crise.

La seule solution qui nous permettra de surmonter la crise actuelle est que l’ensemble des élus Dracénois, au-delà de leurs convictions, puissent se fédérer avec pour seul objectif de soutenir nos populations.

Nous ne doutons pas que chacun se saisira de l’opportunité que représente cette motion pour exprimer à l’ensemble des Dracénois que l’objectif prioritaire de chacun est l’intérêt du plus grand nombre. 

Il est important également de ne pas oublier les personnels qui sont présents au quotidien de manière à ce que le système continue à fonctionner pour accomplir leur mission d’une manière exemplaire.

Tout un chacun peut œuvrer pour que nos commerçants de proximité puissent survivre, en utilisant les plats à emporter pour nos établissements de bouche ou le Click and Collect pour certains autres commerces dit “non essentiels”.

C’est ensemble que nous surmonterons cette crise.

Les élus du groupe ”Mieux dans ma ville” plus que jamais à vos côtés.

“Mieux dans ma ville”
Jean-Bernard Miglioli
Christine Villelongue
René Dies
Camille Diquelou
Jean-Daniel Santoni

“Générations Draguignan”
Texte non parvenu.

“Draguignan Plus Loin Ensemble”

Chers Dracénois,

L’actualité du reconfinement nous oblige à occulter l’actualité municipale, ce qui doit bien arranger la municipalité pour masquer son premier bilan au bout de 200 jours. Le Président Macron a affiché le 28 octobre un volontarisme de façade pour faire oublier l’impuissance gouvernementale et nous obliger à un confinement comme au printemps mais qui n’est pas celui du printemps ! Tout le monde doit travailler sauf les commerçants et les professions libérales. Cherchez l’erreur !

Qu’ont pu faire au gouvernement les petits commerçants pour être les seules victimes du confinement au seul profit des grandes surfaces ? Le message gouvernemental est outrageant : on risque sa vie en allant chez un commerçant où l’on rentre un par un mais on ne craint rien dans une grande surface où l’on s’agglutine en nombre ! Cela aura des conséquences irréparables sur le commerce de centre-ville et de quartier !

Tous les commerces sont essentiels, ils représentent des emplois. La culture est également essentielle. Je pense à nos librairies.

En parlant de Culture, cette deuxième phase de Covid19 est finalement une aubaine pour la municipalité qui va pouvoir trouver un nouvel argument et expliquer pourquoi les travaux au musée des Beaux-Arts sont toujours à l’arrêt. A croire que la municipalité est très inspirée par Lénine qui disait : “plus le mensonge est gros, plus les gens y croiront”. On assiste au triomphe des menteurs.

Par ailleurs, incapable de protéger ses enseignants à qui il a fourni pendant 6 semaines des masques toxiques, le gouvernement n’a rien trouvé de mieux que d’obliger nos enfants de 6 à 11ans à porter des masques toute la journée après avoir dit, depuis la rentrée, que c’était inutile ! Une nouvelle fois, quelle cohérence !

Alors que l’exécutif table désormais sur une récession de 11% en 2020, nous avions pressenti les choses avec Jean Bernard Miglioli : nos chefs d’entreprises, commerçants, indépendants Dracénois sont en très grande difficulté. C’est pourquoi nous avions soumis une motion d’intérêt général au vote du Conseil Municipal le 20 octobre dernier pour leur octroyer une aide allant jusqu’à 10.000€ pour celles et ceux qui luttent contre la perte de leur chiffre d’affaire. Mais non, le Maire, dominé par sa majorité hétéroclite n’a pas pu s’imposer comme chef de la majorité, et a refusé que cette motion soit abordée en conseil. Alors que nous proposions un dispositif efficace, utilisé par de nombreuses villes, le Maire a eu peur de son opposition : celle de lui faire réussir enfin quelque chose ! Il l’a repoussée aux calendes grecques… en attendant nos commerces peuvent crever, nos entreprises fermer, et nos emplois sur le territoire de la Dracénie disparaître !

Nous faisons donc face à 3 chocs : un choc sanitaire, un choc social et celui du terrorisme islamiste. A l’heure où nous écrivons ces lignes, nous devons affronter de nouveau la barbarie : mort de Samuel Paty, pogrom Turcs contre les Arméniens dans les rues de Vienne, attentat à la cathédrale de Nice… Il y a une responsabilité de nos gouvernements qui ont fermé les yeux sur les conséquences de l’immigration massive. Portée à des niveaux jamais égalés : 300 000 titres de séjour en 2019. Des mesures d’urgence sont donc à prendre : il faut des actes immédiats ! Le 1er d’entre eux est de renforcer les contrôles et les demandes d’asile des populations et des mineurs non accompagnés, puis d’expulser les fichés S.

Nous vous souhaitons malgré tout de bonnes fêtes de Noël, en famille. Prenez soin de vous.

Mathieu Werth
Draguignan + Loin Ensemble

Groupe de la majorité municipale

“Draguignan au coeur”

Chères Dracénoises, chers Dracénois,

Cohérence, Cohésion et Coordination sont les maîtres mots qui guident notre action en cette période complexe. Il nous faut en effet tout à la fois faire face à la crise sanitaire et à la menace de Sécurité nationale qu’illustre le relèvement du Plan vigipirate au niveau “Urgence attentat”. Et la montée des périls se conjugue avec l’angoisse du lendemain qu’alimente l’incertitude sur les flux et les reflux d’une maladie encore trop peu comprise.

C’est pourquoi nous nous sommes mobilisés pour accompagner au plus près ceux qui sont frappés par cette situation où la gestion de l’adversité sanitaire va de pair avec un confinement nous fragilisant tout autant individuellement que collectivement.

Cette volonté se traduit par le déploiement en urgence d’actions d’accompagnement dans les domaines de la Sécurité sanitaire, de la Sécurité publique, de la Solidarité, de l’Économie, mais aussi de la continuité des Services publics territoriaux dont la crise a souligné l’utilité considérable au même titre que des métiers comme l’agriculture, ceux de la distribution et de l’encaissement ainsi que bien entendu les personnels soignants, les enseignants ou les forces de Sécurité intérieure et de Défense nationale.

Agir dans l’urgence au plus près de nos concitoyens est une nécessité qui ne nous fait pas oublier notre responsabilité à plus long terme : nous avons l’obligation de nous adapter aux profondes mutations que nous vivons.

Dans notre profession de foi pour les élections municipales de mars 2020, était écrit : “Le prochain maire de Draguignan aura une responsabilité énorme car nous vivons une époque de bouleversements extraordinaires. Ils transforment notre façon de vivre, notre climat, notre planète. Notre projet est conçu pour y répondre“.

C’est pourquoi nous travaillons aussi à la mise en œuvre de notre projet pour donner une vitalité nouvelle à notre ville et à notre territoire. C’est d’autant plus important que l’essor des villes moyennes à taille humaine et des zones rurales s’annonce comme une des solutions aux défis que nous devons relever collectivement à l’échelle de la Nation.

Plus que jamais nous avons “Draguignan au cœur” car notre ville est le cœur de notre identité. Elle est notre joie de vivre ensemble.

Tel est l’esprit du projet qui continue de nous animer dans l’adversité.

Nous vous souhaitons de bonnes fêtes de fin d’année.

Le groupe “Draguignan au cœur“

Tribune octobre 2020

Groupes de l’opposition municipale

“Mieux vivre dans ma ville” 

C’est sous le signe d’une rentrée inédite, et marquée par de nombreuses incertitudes, que nous abordons la dernière ligne droite d’une année particulièrement anxiogène et éprouvante.

Les multiples balbutiements de l’État, oscillant entre ordres et contrordres, ajoutent de la confusion et de l’incompréhension de tout un chacun face à cette crise sanitaire.

Pour autant, la gestion de cette crise sanitaire s’inscrit dans des processus déjà observés dans notre société contemporaine, elle surprend néanmoins car elle a conduit à réactiver un modèle archaïque, le confinement généralisé de la population.

Gageons que cette crise, douloureuse pour beaucoup, soit le déclencheur d’une prise de conscience permettant de faire évoluer notre système de santé et son organisation.

Le personnel, malgré des moyens sous dimensionnés, a su s’adapter à la situation, de manière remarquable et avec sang-froid.

Des améliorations, sur la durée, sont attendues par l’ensemble des acteurs de la santé, et tout particulièrement en ce qui concerne le personnel.

La rentrée scolaire est aussi l’occasion de saluer le travail remarquable et conjoint entre les services communaux de la collectivité, gestionnaire des locaux scolaires, et l’ensemble du corps enseignant, qui a permis à nos 4 000 écoliers de retrouver le chemin de l’école dans des conditions optimales et en respectant le casse-tête du protocole des règles sanitaires rigoureuses.

La rupture scolaire rencontrée entre mars et juin dernier a profondément marquée les familles, une nouvelle interruption serait susceptible d’accentuer certaines inégalités sociales en ce qui concerne l’égalité des chances pour nos enfants.

Les associations, notamment sportives et culturelles, ont été également fortement impactées.

Elles doivent composer avec des difficultés financières évidentes et probablement une diminution du nombre d’adhérents.

Certaines de nos associations devront se réinventer, elles auront besoin, pour ce faire, de toute l’attention de la municipalité, qui se doit de jouer son rôle de facilitateur, ce n’est qu’à ce prix que le tissu associatif pourra à minima être conservé, dans le cas contraire, il est à craindre que bon nombre disparaisse.

Cette perspective effrayante est malheureusement alimentée par la préparation du Budget communal 2021, le Maire ayant adressé un courrier, en date du 10 juin 2020, à l’ensemble des Présidents d’association, estimant que “la perte des recettes pour les collectivités locales sera considérables (…) des centaines de milliers d’euros par rapport à 2019” tout en poursuivant sur la “contrainte à recalculer l’enveloppe des subventions aux associations 2021 (…) pour rechercher les économies possibles (…). “.

Dans le même temps, les élus de la majorité municipale s’octroyaient une majoration de +20% des indemnités.

Faites ce que je dis, pas ce que je fais, semble être la nouvelle feuille de route imposée par cette municipalité alors que de nombreux Maires se sont eux comportés dignement en faisant le choix de ne pas augmenter leurs indemnités voir, pour certains, en les réduisant. Enfin, nous attendons de la part de notre agglomération Dracénie Provence Verdon, dont l’une des compétences est le développement économique, les principales mesures novatrices qui vont permettre d’accompagner durablement nos commerçants, artisans et chefs d’entreprises, afin qu’ils ne soient pas les grands oubliés de notre territoire durant et au lendemain de cette crise.

Vos élus du groupe
“Mieux dans ma ville”
Jean-Bernard Miglioli
Christine Villelongue
René Dies
Camille Diquelou
Jean-Daniel Santoni

“Générations Draguignan”
Texte non parvenu.

“Draguignan Plus Loin Ensemble”

Chers Dracénois,

Voilà 3 mois déjà que vos élus ont été installés pour la mandature 2020-2026. Rappelons au passage que leur élection s’est faite dans une situation sanitaire inédite et qui perdure.
Septembre est là : c’est enfin la rentrée pour nos 4.000 élèves de maternelle et primaire, nos 5.000 collégiens et lycéens et nos 1.000 étudiants. C’est aussi la reprise pour nos 10.000 licenciés dans nos clubs et, surtout, pour nos 150 associations non sportives. Mon équipe s’associe aux voeux d’excellence que je forme pour cette année qui vient, et ce malgré le contexte qui va être difficile pour tous.
La rentrée est toujours synonyme d’accélération des affaires politiques, contrastant avec les dernières semaines de torpeur estivale, qui ont vu toutefois l’élection du Maire de Draguignan comme Président de la Communauté d’Agglomération, et comme élu à l’Association des Maires du Var. Pour quelqu’un qui refusait mordicus tout cumul des mandats il y a 6 ans, le voilà désormais en situation de sur-cumul !

INDEMNITÉS

Depuis 3 mois nous avons vu à l’oeuvre la méthode de la nouvelle municipalité, pas si nouvelle que ça, puisque les adjoints de l’équipe précédente ont tous été reconduits, aux mêmes postes à quelques exceptions près. Symboliquement, le 1er geste a consisté à s’octroyer, avec votre argent, une enveloppe d’indemnités supplémentaires de 20% … ce n’était ni obligatoire, ni urgent et certainement pas justifié. Face au désastre économique secouant le pays tout entier alors que l’argent public n’a jamais été aussi précieux, cette décision arbitraire relève de l’immoralité. Rappelons quand même qu’à Ampus, le Maire a baissé ses indemnités de 25 % et, celles des adjoints, de 14%. Cette initiative louable aurait pu être imitée par Draguignan… surtout lorsque ses élus clament, haut & fort, qu’il n’y a plus d’argent à cause du Covid !

ASSOCIATIONS

Le courrier du Maire adressé en ce sens à toutes les associations, soulignant cette pénurie, aura marqué les esprits. Pour la 1re fois depuis bien longtemps, la municipalité leur demande un effort, à savoir celui de renoncer à leurs subventions pour 2021…
Provocateur & scandaleux, quand on sait que, pendant ce temps, on rachète un nouveau tracteur pour le club hippique, qu’on subventionne une secrétaire au SCD qui, dans le monde d’avant, était bénévole et, que le RCD va faire de la détection de talents…au Muy, tout ceci avec nos impôts !
On a changé d’élu au sport, mais la méthode reste toujours la même : on arrose de subventions les gros clubs.

MUSÉE

Et pourtant, avec un compte administratif 2019 positif à hauteur de 10M€…il y a de l’argent ! De l’argent qui coule à flot dans un puits sans fond : le musée des beaux-arts. L’élu à la culture nous a assuré que tout serait réalisé “dans les temps”, pour 2021… Pourtant, les murs sont actuellement bruts “de décoffrage”… Avec déjà 1 an et demi de retard, sans compter le Covid qui a stoppé net les chantiers, on voit mal comment ces travaux se termineraient dans les temps… sauf à coups de rallonges budgétaires. En espérant fuir le ridicule, si ce n’est la catastrophe, cette municipalité l’éternise, en prenant au passage les Dracénois pour des imbéciles. Ainsi elle décide de réembaucher l’un des colistiers, en l’occurrence Monsieur André Atlan, pour surveiller les travaux du musée… Elle le rémunère sur fonds publics, sans aucune mise en concurrence sur ce type de poste technique et, surtout, sans compétences avérées. L’accouchement difficile du musée aurait pu inspirer à Marc Twain son célèbre : “mille excuses et aucune bonne raison”, devenu la  devise de ce type d’étranges faillites…
En 3 mois voilà où nous en sommes…le précepte d’H. Queuille est respecté à la lettre :
“La politique n’est pas l’art de résoudre les problèmes, mais de faire taire ceux qui les posent.”
Et bien, malgré les interventions cassantes du Maire en conseil municipal, à l’égard de l’opposition, sachez que j’ai encore des choses à dire !

Mathieu Werth,
Draguignan + Loin Ensemble

Groupe de la majorité municipale

“Draguignan au coeur”

Chères Dracénoises, chers Dracénois,

Maire de Draguignan, Richard Strambio a été élu en juillet dernier à la Présidence de Dracénie Provence Verdon agglomération.

Il s’est présenté pour exercer cette responsabilité, conformément aux engagements énoncés dans le programme électoral nous ayant permis d’être élus au 1er tour de scrutin avec un nombre de voix que bien d’autres n’ont pas réussi à égaler au 1er tour de scrutins  passés ayant pourtant enregistrés des taux de participation bien plus élevés qu’en mars dernier.

LUCIDITÉ ET RESPONSABILITÉ

Notre méthode est de rassembler pour avancer. Notre élection au 1er tour est la traduction arithmétique de cette volonté, n’en déplaise à ceux qui se complaisent à diviser pour tenter d’exister. Nous avons fait le choix de la lucidité plutôt que celui des rideaux de fumée. Plus qu’un engagement, cette méthode est une exigence pour ne pas céder aux sirènes du populisme.

Notre équipe vit dans les réalités. Nous faisons le choix du coeur et de la responsabilité au service des Dracénoises et des Dracénois.

C’est pourquoi la commune a mené ces dernières années des investissements conséquents qui ont renforcé l’attractivité du coeur de ville pour mieux conforter Draguignan dans sa fonction de ville-centre. Et cela sans augmenter les taux d’imposition depuis 2014.

L’INTERCOMMUNALITÉ EN LEVIER D’EFFICACITÉ

Aujourd’hui Draguignan est le coeur d’un territoire de 110 000 habitants comptant 23 communes fières de leur identité. C’est unies et solidaires qu’elles construiront la Dracénie de demain pour qu’en gagnant en complémentarité chacun gagne en vitalité. Un atout pour un territoire qui a trop longtemps semblé peiner à se retrouver autour d’un projet partagé.

À l’échelle de Draguignan, la cohérence est un levier pour gagner en efficacité. Cela doit être le cas dans le déploiement de projets structurants ainsi que dans l’exercice au quotidien des compétences imbriquées entre la ville et l’intercommunalité (comme le sport ou la propreté). Nous voulons saisir résolument cette opportunité d’une cohérence améliorée pour accélérer les réalisations sur les sujets qui vous importent.

LA PROXIMITÉ AU SERVICE DE L’ACTION LOCALE

L’amour de notre ville est notre moteur. Animée par la volonté de s’inscrire dans la proximité pour être à l’écoute de tous, notre équipe est mobilisée sur des dynamiques de projets.

Avec pour unique ambition de faire avancer Draguignan et le territoire dans le bon sens. C’est d’ailleurs pour se consacrer entièrement au quotidien à cette dimension locale que Richard Strambio n’a pas souhaité se présenter aux élections sénatoriales malgré

les sollicitations. Le quotidien c’est pour la commune d’être particulièrement attentive par exemple aux travaux de proximité ou à la lutte contre la délinquance et les incivilités.

Mais en cette période de menace Covid, le quotidien c’est aussi d’être en capacité de s’adapter pour assurer la continuité de la vie locale en respectant l’impératif sanitaire et les nécessités socio-économiques vitales pour le dynamisme de notre territoire.

Le succès des animations organisées cet été est la meilleure illustration de cette ambition au service du bonheur de vivre ensemble.

Bonne rentrée à toutes et à tous.

Le groupe

“Draguignan au coeur“