Expressions politiques

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Groupe de l’opposition municipale

“Mieux vivre dans ma ville“

Le puits perdu de la stratégie foncière de la Ville de Draguignan

Entre ventes de biens immobiliers, préemptions tous azimuts et expropriations, la ville s’improvise en marchand de biens. C’est bel et bien l’ensemble de la stratégie foncière de la ville qui interpelle. Côté vente, notre recours contre la cession d’un immeuble appartenant à notre patrimoine communal au profit d’un intérêt privé validé par le Préfet du Var !
Le 24 juin dernier, nous avions formulé un recours hiérarchique auprès du préfet du Var, contre la délibération portant cession de la totalité de l’immeuble du 15 rue de l’observance, adoptée par le élus de la majorité lors du conseil municipal du 19 juin, et ce, au profit d’un acquéreur privé.
Nous avions affirmé le principe que cet immeuble faisait partie intégrante du domaine public de la commune ; Que son usage durant de nombreuses années consistait à abriter plusieurs associations dracénoises et à accueillir de nombreuses générations de dracénois, associations qui furent toutes priées de quitter les lieux pour mieux satisfaire à cette vente ; Qu’un parking, réglementé avec signalisation verticale et horizontale, était rattaché à cet immeuble avec une véritable vocation d’usage au public dans un quartier qui n’en compte que très peu ; Que ce patrimoine public et sa vente à une personne poursuivant des fins d’intérêt privé, ne pouvait se faire à un prix inférieur à sa valeur sans respecter le principe de deux conditions cumulatives : l’existence d’un motif d’intérêt général et la nécessité de contreparties suffisantes ; Le bien devait être revendu 70 000 € en dessous- de l’estimation des domaines !Délibération annulée et retirée !Mais la réjouissance sera probablement de courte durée et nous ne doutons pas que la municipalité revienne à la charge pour vendre, mordicus, ce bien à cet acquéreur privé. Par anticipation, nous avons proposé de détacher l’emprise foncière immobilière du parc de stationnement afin de le conserver dans une vocation, ô combien précieuse, de stationnement pour les habitants de ce quartier.
Côté achat, c’est l’usage quasi permanent du droit de préemption, certes dans des zones qui le permettent, voire du recours à l’expropriation, qui nous turlupine. Une boulimie acquisitive de biens, souvent à des prix très nettement inférieurs à ceux conclus dans la promesse de vente. La bonne affaire ? Pas toujours… Lorsque son usage consiste à prescrire des mesures d’urgence sur un immeuble menaçant ou insalubre ou à sauvegarder un périmètre historique et/ou commercial, le droit de préemption est un formidable outil d’aménagement d’intérêt général. A ce titre, la SAIEM de construction, bras armé en matière de politique d’habitat de la ville, accomplit un travail important et bien souvent de qualité mais limité dans le temps quant au complexe et méticuleux portage des programmes immobiliers. En revanche, son utilisation à tout va, visant à multiplier les moindres acquisitions de biens, souvent de manière désordonnée, parfois dispersée, et dont la cohérence stratégique finit d’ailleurs par nous échapper, contraint la commune à posséder un portefeuille patrimonial trop souvent stagnant, en l’état inexploitable et par conséquent inhabitable. Est-ce cela revitaliser un cœur de ville ? Mais elle est où la notice pour déchiffrer la stratégie foncière de notre ville ?
“Celui qui disperse ses regards sur tout ne voit rien, ou voit mal.”, Denis Diderot.


Vos élus du groupe
“Mieux dans ma ville”

Jean-Bernard Miglioli
Christine Villelongue
René Dies
Camille Diquelou
Jean-Daniel Santoni
christine.villelongue@ville-draguignan.fr

“Générations Draguignan”

Texte non parvenu.

Groupe Générations Draguignan

Groupe Générations Draguignan
Philippe Schreck
Député du Var

“Draguignan Plus Loin Ensemble”

PAS DE CHANCE !

A peine sorti de l’été, nous rentrons de plain-pied dans la dernière ligne droite de l’année 2024. L’ouverture de cet exercice est actée avec le conseil municipal du 18 septembre 2024. La première décision de monsieur le Maire qui nous est communiquée porte sur la cession d’un bâtiment de notre patrimoine municipal (15 rue de l’observance). Déjà abordé au mois de juin, l’opposition avait demandé le retrait de cette délibération à l’occasion du conseil, car en l’état, elle était entachée d’un vice dans le classement (le parking inclus relève du domaine public). Nous apprenons, donc plusieurs mois après, que cette délibération est retirée. Commentaire de monsieur le maire dans les colonnes de la presse : “J’ai pris la décision de retirer cette décision parce que “l’instruction avait été un peu trop rapide par mes services” : PAS DE CHANCE !
Pour faire face au risque élevé d’effondrement de l’école Jean-Jaurès, la Ville a été contrainte de réagir dans l’urgence. Il a été décidé de ne pas dispatcher les élèves dans d’autres écoles de la commune afin de ne pas séparer les fratries, ce qui nous semble être la bonne décision. Par contre, ce qui nous interpelle, c’est le montage financier de ce projet. Pourtant, étant à l’origine de réalisations ou de projets démesurés, l’adjoint délégué aux travaux témoigne que, pour assumer cette dépense estimée à un million d’euros, il a fallu recourir à la vente de biens fonciers. Par contre, il est vrai que c’est une dépense non prévisible : PAS DE CHANCE !
Au cours de ce premier conseil municipal de reprise, à l’occasion d’une délibération sur les billets de notre patinoire dans le cadre des fêtes de fin d’année, nous avons interpellé l’adjointe à l’animation. Sans vouloir relancer un ancien débat, la question était de savoir si cette dernière serrait pourvue d’un revêtement synthétique afin de rester cohérent avec nos convictions éco-responsables. Bien évidemment, nous plébiscitons tous cette activité largement appréciée. Il nous a été répondu que le projet reste identique avec une version de glace naturelle à produire, monsieur le maire de surenchérir (je cite) : “C’est la même qu’à Menton” ! Cette ville serait-elle devenue une référence, un modèle pour notre équipe majoritaire ? Si c’est à Menton c’est bien ? En l’espèce, permettez-moi d’en douter.
Amenés également à nous prononcer sur un énième dépassement du budget de fonctionnement du Musée des Beaux-Arts, notre premier magistrat commente que c’est de la responsabilité du groupe “Spie Batignolles” en charge du premier chantier : PAS DE CHANCE !
Par contre, notre municipalité s’est largement impliquée dans l’opération “Octobre Rose” en fédérant ses équipes et les différents acteurs dracénois. Tous ces intervenants ont permis de rayonner largement, d’informer et de sensibiliser sur l’importance du dépistage qui peut sauver des vies : c’est une belle opération. Dans les jours à venir, nous allons rester très vigilants sur le projet du Pôle de Transition Environnementale. Effectivement les premières réunions accessibles vont se tenir. A l’occasion de la réunion de quartier Est du 8 octobre, suite à notre requête, l’accès nous a été refusé. Cela peut paraître normal car la réunion prévue est une réunion des membres du Conseil de Quartier Est avec uniquement 5 places d’invités. En revanche, nous serons présents à la réunion du 29 octobre 2024. A nous de nous exprimer largement, notamment au travers de l‘enquête publique planifiée mi 2025.


Frédéric Renauld
Draguignan Plus Loin ensemble

Groupe de la majorité municipale

« Draguignan au cœur »

Chères Dracénoises, chers Dracénois,

La santé et la sécurité sont emblématiques des domaines où la commune intervient pour compléter les interventions des services de l’État. Notre esprit de responsabilité nous pousse en effet à mieux protéger les Dracénoises et les Dracénois, car les réalités de proximité nous incitent à préserver les équilibres de notre vivre ensemble.
C’est aujourd’hui d’autant plus indispensable que d’autres instrumentalisent peurs et naïvetés pour mieux diviser : et c’est ainsi qu’ils produisent l’impuissance qu’ils dénoncent. Ils vivent dans un monde de fiction “tiktokalisée” avec l’ambition de largement l’implémenter dans nos sociétés. Mais l’émotion a une force d’entraînement immédiate qui se révèle souvent au final contraire à l’intérêt du plus grand nombre. Face à cela, nous faisons le choix de la raison et de la tempérance car elles ont l’avantage de construire l’avenir dans l’espérance.
La situation internationale est détonante. En France, le contexte politique ne l’est pas moins. Ces deux facteurs affectent le débat budgétaire national et, une nouvelle fois, ce sont les élus locaux qui sont désignés volontaires d’office pour faire ce que les autres n’ont pas fait par le passé. C’était le cas pendant la Covid. C’est toujours le cas pour la sécurité, pour la santé, pour les déchets ou pour l’adaptation au changement climatique. Ça l’est désormais aussi pour le budget national 2025. C’est tellement automatique, qu’on en oublierait presque que c’est nous, nous les élus locaux, qui mettons de l’huile dans les rouages pour que ça fonctionne. Sauf que si nos budgets se réduisent drastiquement, il faut bien avoir conscience que nous ne pourrons plus intervenir efficacement au profit d’une mécanique trop lourdement grippée pour ne pas affecter notre cohésion nationale. Au moment où nous écrivons ces lignes (le 25 octobre 2024), nous estimons que le projet de loi de finances 2025 pourrait se traduire pour la commune de Draguignan par une saignée budgétaire de l’ordre de 1,7 millions d’euros. Bref, comme au temps de Molière, on se dit que le remède ne doit pas être pire que le mal. Tout est une question de dosage.
Sans présumer des choix ultérieurs du parlement quant à la loi de finances 2025, le groupe municipal majoritaire se prépare, encore une fois, à amortir autant que faire se peut les conséquences négatives de décisions prises ailleurs. Avec pour seul objectif que la ville, même à moyens contraints, puisse rester aux côtés de tous, car toutes les Dracénoises et tous les Dracénois sont importants pour la réussite de Draguignan.
Dans ce contexte, c’est sous le double signe de la Volonté et de la Prudence que nous définissons nos orientations budgétaires 2025 sachant que nous n’avons pas augmenté les taux d’imposition communaux depuis 2014 et que la Taxe d’habitation sur les résidences principales ne pèse plus depuis deux ans sur les contribuables dracénois.
Les animations mises en place pour les fêtes de Noël et du Nouvel an témoignent de notre volonté de rassembler dans la joie. Nous souhaitons aussi donner un lustre particulier aux cérémonies patriotiques qui permettent à chacun de se sentir intégré dans une communauté façonnée par des valeurs, des traditions et des références communes. C’est pourquoi la commémoration de l’Armistice de la Grande guerre du 11 novembre prend chaque année un relief particulier. Une voie sacrée alors que la guerre semble être installée durablement aux confins de l’espace européen comme au Moyen-Orient.
Joyeux Noël. Bonnes fêtes de fin d’année à toutes et à tous.


Le groupe “Draguignan au cœur”

Groupe de l’opposition municipale

“Mieux vivre dans ma ville“

Draguignan au cœur…de béton

L’aménagement urbain entrepris par la municipalité dracénoise depuis maintenant une grosse décennie a eu des incidences dans de nombreux domaines :

  • Notre environnement avec un impact paysager visuellement très
    contestable,
  • Nos déplacements avec son lot quotidien de congestion et de dégradation du réseau routier,
  • Des transports urbains insuffisants, entraînant une dépendance aux véhicules motorisés,
  • La lutte contre le ruissellement avec une artificialisation des sols toujours plus présente,
  • Des déséquilibres sociaux majeurs et une fragilisation dans la structure des populations qui y résident.

Jusqu’à présent, l’essence même
de notre ville s’exprimée en un
sentiment d’appartenance fort par ses habitants.
Aujourd’hui, le dérapage urbanistique auquel nous assistons nuit tant à l’image qu’à la réputation de notre
ville. Draguignan serait-elle devenue au fil des années une ville “canada dry” : Ça a l’apparence d’une ville
provinciale dynamique, le contour d’une charmante ville de Provence… mais ce n’est plus une ville à la tranquillité et à la typologie provençale.
Nous ne cessons de réclamer l’arrêt de son mitage par des programmes immobiliers démesurés. Cela était
d’ailleurs la colonne vertébrale de notre projet lors des dernières élections municipales.
A ce titre, pour illustrer nos propos, nous avons inventorié une liste des programmes de production de logements en cours sur Draguignan.
Certains manquent très probablement à l’appel : Ancienne propriété German Chemin du Pont d’Aups 160 logements ; Villarene Avenue Paul Arène 73 logements ;
Immeuble SAIEM Chemin Ste Barbe face à la crèche L’Eau des Collines 43 logements ; Le Gaïa quartier des Collettes 60 logements ; Ancienne
Ecole Normale Bd Carnot 30 logements ; Domaine des Tourdres Chemin du Rigaou 103 logements ; Résidence Les Grands Pins Avenue
Léon Blum 69 logements ; Les Allées de Jade Avenue Théodore Aubanel 168 logements ; Résidence Essentia Avenue Théodore Aubanel 58 logements ; Résidence Lorena à l’Angle de Félicien Clavier 8 logements ; Le Domaine de la Fée Avenue de Montferrat 90 logements ; Impasse des
Roseaux 35 logements ; Les Jardins des Aubépines 31 logements. 928 logements rien que ça !
Dans des zones géographiques adaptées pour absorber un tel volume d’opérations ? Pas certain.
D’autant plus démentiel que notre territoire est confronté à des problématiques fortes en ressources
en eau !
Cette politique municipale en matière d’habitat pourrait se traduire demain en irresponsabilité manifeste aux lourdes conséquences.
Elle est aussi loin des trajectoires à venir en matière de sobriété foncière.
Si encore elle était menée pour soutenir le marché du bâtiment et des travaux publics du secteur ? Mais
pas vraiment non plus.
Nous avons du mal à nous expliquer cette boulimie de nouvelles opérations immobilières en périurbain, d’autant que le nombre de logements vacants a lui le plus grand mal à diminuer en cœur de ville. Alors, comment parler de la future révision du Plan Local d’Urbanisme
comme “d’une aventure qui démarre” alors même que ce qui a permis et orchestré toute cette bétonisation résulte de son élaboration
en 2017 par… cette même équipe municipale !
Finalement, nous n’en sommes plus à une amnésie près.
Loin de l’autosatisfaction affichée, le visage de notre ville s’est bel et bien abîmé, son cadre de vie dégradé et sa cohésion affaiblie.

Vos élus du groupe
“Mieux dans ma ville”

Jean-Bernard Miglioli
Christine Villelongue
René Dies
Camille Diquelou
Jean-Daniel Santoni
christine.villelongue@ville-draguignan.fr

“Générations Draguignan”

Texte non parvenu.

Groupe Générations Draguignan

Groupe Générations Draguignan
Philippe Schreck
Député du Var
Conseiller municipal
Franck Grigolo

“Draguignan Plus Loin Ensemble”

Un été torride

À l’heure où je rédige ces quelques lignes, nous sommes toujours en plein été. Effectivement, les délais de bouclage prescrits nous imposent des préavis rédactionnels très longs.
Cet été a été véritablement très
chaud, chaud au niveau de la politique nationale, chaud au niveau du climat et bouillant au niveau des jeux olympiques.
Cette saison avait pourtant mal
débuté. Après la dissolution de
l’assemblée nationale on a pu
assister à des réactions puériles,
voire scandaleuses de la part de
nos hommes politiques qui devraient faire figure d’exemple.
Heureusement, nos athlètes nous ont tous rassemblés derrière eux. Nous avons tous vibrés derrière des champions comme Antoine Dupont, Felix Lebrun, Teddy Rineur et de très nombreux autres.
Ces jeux 2024 ont su ranimer la
ferveur nationale : fier d’être
Français. Même les cérémonies
ont participé à mettre en avant
notre histoire séculaire sur la
scène internationale. Certes certains tableaux m’ont, nous ont, dérangés. Ne restons pas sur la première sensation du premier degré. Effectivement, cela représente l’ordre et le chaos. Certains artistes rassemblent une certaine
population et la garde républicaine une autre. Associer les deux c’est un message osé et très fort en fin de compte. La majorité des médias et des touristes étrangers sont enthousiastes à la vue
de ces jeux, c’est une véritable
réussite plébiscitée internationalement. Un seul petit regret, nous aurions pu partager cette liesse nationale au niveau local pour rapprocher les dracénois au travers d’une “Fan zone” ou à minima une diffusion des cérémonies
sur écran géant : pour le sport à
Draguignan, une nouvelle fois
DOMMAGE. De plus, si les jeunes dracénois se sentent pousser des nageoires après les exploits de Léon Marchand, cela va être compliqué avec nos deux uniques bassins sous-dimensionnés pour une
pratique sportive.
Le dernier conseil municipal du 19 juin 2024 a marqué le début d’un ralentissement estival (sauf pour les services en charge des animations et des commémorations du
débarquement). Malgré la réticence d’élus, même de la majorité, il est décidé néanmoins d’accorder une énième subvention exceptionnelle à l’Association du
Pole des Sports Equestres Dracénois (APSED) en grande difficultés.
Selon la presse, la municipalité
a déjà subventionné cette association à hauteur de 500 000 €.
Quelques jours après le vote
de cette subvention, le comité
directeur de l’APSED annonce
sa fermeture définitive : DOMMAGE. Je préfère voire le “verre à moitié plein” et je me réjouis que quelques cavaliers aient pu pratiquer leur passion à Draguignan. Le point d’orgue reste sans nul doute, au niveau régional, les célébrations du 80° anniversaire du débarquement de Provence. Je salue vivement tous les acteurs de tous les horizons qui ont permis
de réaliser ce devoir mémoriel
d’une très grande qualité et dans la plus grande dignité.
Je n’oublie pas toutes les personnes aux commandes des animations Dracénoises qui ont souligné le caractère festif de cette période de l’année. Une seule petite amertume, on remarque que depuis la fin de la gratuité de certains spectacles confiés à des organisateurs privés, ces derniers sont reportés voir annulés (Festnau 2024, spectacle Anne
Roumanoff…). Ces intervenants
ne voient que leur rentabilité et dans le contexte économique actuel, cela éloigne une majorité de Dracénois de ces spectacles jadis tellement plébiscités.
Je vous souhaite à tous et à toutes une excellente rentrée.

Frédéric Renauld
Draguignan Plus Loin ensemble

Groupe de la majorité municipale

« Draguignan au cœur »

Chères Dracénoises, chers Dracénois,

Nous portons les vertus d’une
démocratie tempérée dont les
bienfaits trouvent leur meilleure
illustration dans la vitalité de
notre cité. Fronde et esprit de jactance finissent toujours par lasser et conduisent généralement à une
aspiration partagée au retour à la raison avec ordre. Car si l’aventurisme dispose d’une force d’entraînement immédiat pouvant s’avérer souvent contraire aux intérêts du plus grand nombre, la tempérance a toujours l’avantage pour construire sereinement l’avenir avec espérance.
C’est d’autant plus important
que nous vivons une période de
profonds bouleversements qui
nous obligent à nous adapter
tout en déployant le programme sur lequel nous avons été élus.
En septembre 2024 notre bilan
est le suivant : 97 % des actions
inscrites à notre programme 2020 sont soit réalisées soit en cours de réalisation ou de conception alors que 77% du mandat municipal est écoulé. Le tableau de bord que nous établissons chaque année
à la rentrée indique précisément
que 74 % des actions sont réalisées ou en phase de réalisation et 23 % en cours de conception.
Ces chiffres témoignent de notre capacité à déployer notre projet pour Draguignan et ses habitants selon une trajectoire de développement s’inscrivant dans la durée.
PROMESSES TENUES. Et cela avec une rapidité et une efficacité décuplées par les partenariats resserrés noués avec la Région Sud, le Département du Var, les structures intercommunales voisines ainsi qu’avec nos amis de DPVa.
Ce bilan n’est pas un exercice
d’autosatisfaction. Il constate
simplement les avancées réalisées sans augmenter la pression fiscale
communale dans un contexte
particulièrement complexe. Voilà
pourquoi il est de notre responsabilité d’avoir l’avenir à l’esprit. Et cela même si notre action est rendue d’autant plus complexe que les logiques d’anticipation dans la durée se conjuguent désormais avec un impératif d’adaptation
immédiate au surgissement de
crises comme le Covid ou l’accélération des conséquences du dérèglement climatique, par exemple, dans le domaine de l’eau. Le tout sur fond de tensions internationales qui, en étant délétères pour notre situation macroéconomique, affectent notre cohésion
sociale et attisent les rivalités héritées d’un autre âge.
Nous commémorerons le 4 décembre prochain les 50 ans du transfert de la préfecture du Var à Toulon. Aujourd’hui, il n’est plus possible d’investir sur des futurs obsolètes alors que les carences de coordination et de coopération risquent très rapidement d’exacerber la ségrégation socio-économique préexistante entre le Var
intérieur et une bande littorale
pétrie de prétentions métropolitaines.
Au total, assurer la responsabilité d’une commune est un combat quotidien qui demande endurance et persévérance. Modérée
et prévoyante, la majorité municipale est fidèle à la méthode qui la guide pour tirer le meilleur de nos
énergies rassemblées.
Nous avons fait le choix du cœur et de la responsabilité. L’amour de Draguignan est notre moteur. Il impose de vivre dans les réalités d’aujourd’hui pour mieux impulser la ville de demain. Animée par la volonté de s’inscrire dans la proximité pour être à l’écoute de tous, notre équipe porte l’ambition de faire avancer Draguignan
dans le bon sens : pour développer des projets d’avenir ; pour faire rayonner notre cité ; pour le bien-être de ses habitants ; mais aussi et surtout, pour que la ville puisse rester aux côtés de tous, car toutes les Dracénoises et tous les Dracénois sont importants
pour la réussite de Draguignan.
Bonne rentrée.

Le groupe “Draguignan au cœur”

Groupe de l’opposition municipale

“Mieux vivre dans ma ville“

Flamme Olympique : Rendez-vous dans 100 ans !

Nous aurions aimé, en cette année Olympique, permettre à notre ville,
sous-préfecture du Var, d’être traversée par le passage de la flamme
olympique, comme d’autres villes varoises, dont la plupart, basées sur le littoral…
Alors même que Draguignan a fait partie des premières villes françaises labellisées “Terre de Jeux 2024” en fin d’année 2019, elle est la seule grande ville du Var (Toulon, La Seyne, Fréjus-St Raphaël, Brignoles) à ne pas avoir eu le privilège de son passage.
Cela aurait dû être l’occasion de mettre à l’honneur nos réussites
sportives, nos championnes et champions qui, dans de nombreuses
disciplines, qu’elles soient collectives ou individuelles, connues ou méconnues, s’emploient à s’approprier le goût de l’effort et du dépassement de soi.
L’opportunité de valoriser aussi nos sportifs licenciés handisport (handicap visuel, auditif ou moteur) ou sport adapté (handicap mental ou
psychique) pour encourager l’inclusion par le mouvement.
Cela aurait permis de rapprocher un peu plus le milieu militaire de la
société civile en mettant en avant les sportifs issus du monde de la
Défense des Écoles militaires de Draguignan, comme du Camp de Canjuers.
Il est fort probable qu’avec une bonne anticipation, couplée à une communication bien maîtrisée, l’événement auraient probablement
entraîner des retombées économiques en faveur de nos commerçants ou
artisans.
Le budget nécessaire pour ambitionner d’accueillir cet évènement historique aurait pu largement être mobilisable que ce soit sur les deniers de la commune, qui consacre beaucoup de moyens financiers dans d’autres domaines, soit à l’échelle de l’agglomération de notre dracénie dont le sport est l’une de ses compétences.
Bénéficier de l’impact mondial de l’organisation des Jeux olympiques ou
paralympiques pour renvoyer une image positive de notre ville ou de notre territoire aurait été un parti pris que nous aurions approuvé et
encouragé.
Il n’en sera rien, dommage.
Désormais, place à une saison estivale qui s’annonce bien remplie et diversifiée. A ce titre, nous saluons les efforts qui se poursuivent en matière de festivités, d’animations, de spectacles vivants ou d’expositions d’œuvres monumentales urbaines.
Souhaitons que cette saisonnalité soit également la plus favorable possible pour nos commerçants locaux et qu’ils puissent bénéficier pleinement des efforts consentis pour animer notre ville et la rendre
plus pétillante.
Nous vous souhaitons de vivre un bel été à Draguignan !

Vos élus du groupe “Mieux dans ma ville”

Jean-Bernard Miglioli Christine Villelongue René Dies
Camille Diquelou
Jean-Daniel Santoni

christine.villelongue@ville-draguignan.fr

“Générations Draguignan”

Texte non parvenu.

Groupe Générations Draguignan

Groupe Générations Draguignan
Philippe Schreck
Député du Var
Conseiller municipal
Franck Grigolo
Conseiller municipal

“Draguignan Plus Loin Ensemble”

Et un de plus en moins !

Après une démission au sein de l’équipe municipale, maintenant une éviction. Effectivement, après la démission de Madame Chauvin de son poste d’adjoint au maire, pour des raisons non clairement établies, c’est au tour de Monsieur Céret Stephan, également adjoint au maire, de
se retrouver sur la sellette, mais contre son gré. La première délibération, présentée au conseil municipal du 17 avril, porte sur le
maintien ou non dans les fonctions d’adjoint de cet élu après le retrait de toutes ses délégations par le premier magistrat de la ville.
C’est une décision unilatérale de Monsieur le Maire qu’il motive par le vote abstentionniste de son adjoint sans qu’il en ait été averti, à propos du Pôle de Transition Environnemental. Ce vote est intervenu dans
le cadre d’un conseil communautaire (DPVa). Pour l’élu en cause, son
abstention est justifiée par des doutes non levés encore sur ce projet.
D’autres élus se sont également abstenus dans le cadre de ce scrutin, mais ils ne sont pas sanctionnés car ils ont prévenu le président de DPVa de leur intention de vote (avec tant de cumuls de fonctions, il y a mélange des genres). Ce n’est pas la personne incriminée qui nous
interpelle, mais c’est l’atteinte au statut d’élu et à sa liberté de parole qui sont attaquées. Pour clôturer ce mauvais feuilleton, l’équipe majoritaire, face au choix proposé, demande de voter à bulletin secret.
Vouloir bâillonner un élu de la république représente pour nous une entrave à notre démocratie et va à l’encontre de nos principes républicains. J’ai donc quitté cette assemblée avec les autres groupes d’opposition car je ne peux pas cautionner de tels agissements. La
liberté d’expression et d’opinion, et à plus forte raison celles d’un élu, doivent être sacralisées.
Le printemps 2024 voit la flamme olympique traverser notre pays car la France est le pays organisateur de cette évènement sportif à rayonnement mondial. Son parcours a traversé notre belle région et les projecteurs se sont braqués sur des villes comme Saint-Raphaël, Les Salles sur Verdon, Brignoles, Flassans-sur Issole… À Draguignan, ville labélisée “Terre des Jeux”, disposant au sein de ses élus majoritaires de représentations départementales et régionales : RIEN.
Encore un rendez-vous manqué car l’opportunité de célébrer le sport au
niveau mondial en rassemblant les dracénois, ainsi que de faire rayonner notre cité, ne se représentera plus. A Draguignan la culture est priorisée. Je reste persuadé de l’importance de la culture ; néanmoins les deux peuvent être compatibles.
La culture s’invite aussi à notre fête de la Saint Hermentaire au travers du thème retenu pour le corso fleuri : “Les musées et le patrimoine de la Dracénie”. Cette édition 2024 est encore de grande facture. Une réussite possible grâce à l’implication de nombreuses personnes qui ont su nous faire rêver et sourire. Un grand merci particulièrement à l’association “Animation Dracénoise” ainsi qu’aux personnels de la ville. Avec un peu de nostalgie, on peut néanmoins regretter la disparition de notre évènement festif historique “La foire de l’Olive”. Nous sommes nombreux à plébisciter son retour. Il nous est rétorqué que cette activé est trop onéreuse pour la ville (!).
Je vous souhaite à tous et à toutes une pause estivale agréable et
salvatrice.

Frédéric Renauld
Draguignan Plus Loin ensemble (Facebook)

Groupe de la majorité municipale

« Draguignan au cœur »

Chères Dracénoises, chers Dracénois,

La sécurité est l’une de nos priorités. Le déploiement de nouveaux
dispositifs de vidéo-protection commence ou est à l’étude tant en
matière de sécurité civile que de sécurité publique.
Dans le même temps, la Police municipale a été réorganisée pour se
redéployer géographiquement en concentrant ses effectifs dans la journée afin de mieux assurer ses missions en pleine coordination avec la Police nationale qui bénéficie du déport d’image de la vidéosurveillance payé
par la ville.
Cet été sera toutefois une période particulièrement sensible car les
forces de sécurité seront aussi mobilisées sur les jeux olympiques et le
80e anniversaire de la Libération. L’occasion pour nous de saluer les
hommes et les femmes dont l’engagement est d’assurer la protection,
l’indépendance et la liberté de la France et de sa population. C’est le cas des Armées et de la Sécurité intérieure mais aussi au ministère de la Justice et notamment au sein de l’Administration pénitentiaire dont deux agents ont perdu la vie en mai lors de l’attaque d’un fourgon transportant un détenu multirécidiviste.
Dans un contexte international tendu, le plan Vigipirate est actif au niveau le plus élevé “Urgence attentat” depuis le 22 mars avec une posture “été – automne 2024” prescrite depuis le 7 mai. Elle impacte la commune pour la sécurisation des animations festives et culturelles ainsi que des lieux de culte, des transports collectifs et des bâtiments publics.
Ce climat souligne que la sécurité est l’affaire de tous et que chacun
de nous doit se sentir concerné. Pour notre part, le groupe majoritaire agit pour garantir l’intégrité de ce qui nous unit en société, notamment autour de ces festivités qui font notre gaîté et notre identité. C’est le meilleur moyen de protéger nos libertés comme doivent l’illustrer les festivités de la Libération de Draguignan organisées le 16 août dans le cadre du 80e anniversaire du débarquement de Provence.
L’histoire doit aussi nous inspirer au moment d’endiguer le sentiment d’insécurité. En effet, si les statistiques de la délinquance constatée
sont globalement stables à un niveau relativement bas (avec une évolution de certains items conforme aux tendances nationales comme la hausse des coups et blessures volontaires), reste qu’il n’est pas possible d’accepter la concentration des incivilités dans des lieux à forte visibilité et hautement symboliques pour la ville.
Alors disons le haut et fort, les réalités de proximité incitent à
rechercher des solutions aussi équilibrées que coordonnées en laissant à d’autres les naïvetés permissives ou les radicalités autoritaristes…
Excès dont les tenants arrivent dans les deux cas à se complaire dans
l’opposition systématique. Soyons clairs : si nous sommes animés par un esprit d’humanité et de responsabilité, nous sommes également soucieux d’équité territoriale. Bref, nous refuserons toujours d’être tenus à l’écart du pilotage de la galaxie associative du champ social alors que les carences de la psychiatrie hospitalière se conjuguent avec les
logiques d’évitement de certains territoires majoritairement peuplés de gens aisés vivant souvent dans des espaces aussi “métropolicés” qu’ensoleillés.
Non. Il n’en est pas question car ceux qui contribuent à cette asymétrie territoriale des efforts sont aussi ceux qui essaiment l’idée que le système est trop naïf pour résoudre les problèmes. Sauf que derrière leurs coups de menton se cachent les vrais profiteurs du système qui créent les déséquilibres sur lesquels prospèrent les ambitions électorales de leurs coreligionnaires.
Le groupe “Draguignan au cœur”

Le groupe
“Draguignan au cœur”

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