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Groupe de l’opposition municipale
“Mieux vivre dans ma ville“
Au service de l’intérêt des dracénois ?
Vraiment ?

À la suite de notre recours auprès du Préfet du Var, contre un projet de délibération de “Cession de la totalité d’un immeuble au 15 rue de l’observance” à Draguignan, le Maire annonçait officiellement le retrait de la délibération contestée, l’acte étant entaché d’une illégalité manifeste.
Il s’engageait alors à plus de transparence et à une concertation avec l’ensemble des élus, dont ceux de l’opposition.
Pourtant, la réalité est toute autre. Le projet de vente se poursuit en catimini, sans information, sans débat, et sans respecter des engagements pris publiquement. Pire encore, le parking concerné se retrouve fermé, en contradiction totale avec les propos tenus devant le conseil et nos propositions balayées d’un revers de main. Et que dire du prix de l’acquisition et de sa “remise gracieuse” appliquée au futur acquéreur. Faut-il être membre d’une institution “savante consacrée à l’histoire” pour bénéficier d’un tel traitement de faveur ?
Les propriétaires dracénois qui ont vu leur bien être préempté, par la ville ou ses partenaires publics, avec un prix d’achat inférieur à celui convenu entre le vendeur et l’acquéreur initial apprécieront !
Vos élus du groupe
“Mieux dans ma ville”
Jean-Bernard Miglioli
Christine Villelongue
René Dies
Camille Diquelou
Jean-Daniel Santoni
christine.villelongue@ville-draguignan.fr
“Générations Draguignan”
En matière de sécurité la majorité municipale fait preuve d’une auto satisfaction et d’un optimisme de bon aloi. Pourcentages, tableaux de bord, catalogue de promesses tenues qui nous laissent à penser que tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes dans la ville du dragon. Ainsi les dracénois ne connaissent pas l’insécurité mais sont animés par l’éternel sentiment d’insécurité.
Qui ne s’est jamais attardé un soir dans un restaurant du centre-ville au-delà de 22h00 ou 23h00 et a rejoint son véhicule sur un des parkings de proximité ? Si de plus on est une femme seule, il est inévitable de croiser des groupes d’individus, de jeunes hommes en général, au comportement irrespectueux, cherchant la provocation et qui n’hésitent pas à menacer et agresser. Pourquoi 23h00 ? Car Draguignan n’éclaire plus ses rues de 23h00 à 05h00 du matin avec en prime, le quasi démantèlement de la brigade de nuit de la Police Municipale.
Il est avéré que les plaintes pour tentatives d’intrusion de propriétés, de la part de riverains du centre et quartiers périphériques sont en augmentation depuis la mise en œuvre de cette décision municipale. Ceci est un véritable encouragement aux délinquants qui pullulent à Draguignan. Les économies sur le poste éclairage de rue au détriment de la sécurité publique restent un choix discutable et préjudiciable pour tout un chacun.
Peu de caméra, peu de police et pas d’éclairage : il s’agit d’un choix politique.
Ainsi, que penser de certaines acquisitions qui semblent procéder de décalages complets : une œuvre d’art en ciment fibré pour un montant de 12 700 euros exposée devant le théâtre, une œuvre d’art en Métal pour un montant de 5 000 euros, un tableau pour le musée des arts d’un montant de 39 360 euros, un véhicule Renault pour un montant de 27 426 euros pour remplacer la voiture de fonction du Directeur Général des Services qui habite sur l’aire Toulonnaise alors que deux véhicules de la Police Municipale sont indisponibles depuis septembre 2024 faute de crédit de réparation. A cet instant nos pensées vont à nos policiers municipaux dont le dévouement et le professionnalisme ne peuvent pallier les conséquences concrètes du gouffre financier du musée sur le bien être des dracénois ce que nous dénonçons depuis de nombreuses années.
Dans un futur proche nous serons contraints de remettre la sécurité et la tranquillité des dracénois au cœur de l’action publique.
Groupe Générations Draguignan
Philippe Schreck
Député du Var
Conseiller municipal
“Draguignan Plus Loin Ensemble”
“JE CROIS”
Ce début d’année est la période des vœux ainsi que des bilans de l’année écoulée. Malheureusement, c’est également une entrée trop prématurée en campagne de notre équipe municipale sortante. Effectivement, à ce stade, nous devrions d’abord nous concentrer sur les dossiers majeurs de Draguignan en cours d’instruction.
Le 9 janvier, c’est madame Myriam Garcia, sous-préfet de l’arrondissement de Draguignan, qui porte à la connaissance des dracénois son bilan. Le premier point à relever concerne la prévention des inondations. Il est à relever l’importance des travaux engagés qui rassurent les habitants. Problématique prégnante soulevé : La gestion des déchets. Dans ce cadre, est abordé le manque de transparence dans l’instruction du dossier portant sur le Pôle de Transition Environnemental. A ce jour, aucune certitude que le projet aboutisse en l’état : Rien n’est figé sur le projet du PTE, ni le mix traitements des déchets, ni le site du process…”. Hormis cela aucune annonce majeure.
Le 18 janvier c’est au tour de notre député de nous faire part des ses visions de notre futur à l’occasion de la cérémonie des vœux délocalisée à Ampus. Toujours les projets pour les déchets en tête des inquiétudes : sur une superficie restreinte, 4 projets majeurs : Décharge XXL à Aups, Décharge Tourtour, Granégone à Draguignan/Châteaudouble et pour finir PTE à Draguignan. Sur cette superficie réduite, le cumul annuel de déchets pourrait avoisiner les 800 000 tonnes/an : NOTRE TERRITOIRE N’A PAS VOCATION A DEVENIR LA POUBELLE DU SUD. Comme déjà partagé dans nos précédentes tribunes, le député de notre circonscription estime également que notre ville avance sans cap.
Fin janvier, notre maire rentre activement en campagne au travers d’un article dans la presse locale ; ce dernier est riche en informations. En ce qui concerne le projet de 976 logements “Garrigue”, le maire déclare “Je CROIS qu’il y a un recours”. La municipalité a l’ambition de loger de nombreux jeunes retraités dans des logements sociaux car ces derniers n’ont plus les moyens d’accéder à un logement ?
Le Musée des Beaux-Arts est une réussite d’après l’édile municipal, malgré le fait que les chiffres de fréquentation attendus soient loin d’être atteints. Interrogé sur le cout de fonctionnement il déclare “Vous me posez une colle, c’est plutôt la compétence de l’adjoint aux finances”. Qui peut croire que nous dépensions l’argent public sans garder un œil attentif sur les finances. A propos du projet PTE, interrogé sur le choix du terrain de l’Eouve, il déclare “Le site du puits de l’Eouve n’est pas mon choix mais celui d’un cabinet diligenté par l’agglo”. Le journaliste de surenchérir : quels sont les autres sites d’implantation envisagés ? “Il faudra demander à l’agglomération. Il y avait la Catane à Callas, au Muy JE CROIS…”. Mais qui dirige cette agglomération, devons-nous nous plier à une proposition d’un cabinet rémunéré par l’argent publique ? Y A-T-IL UN PILOTE DANS L’AVION ? D’autres interrogations naissent à la lecture de cet article (Prison, Boiteux, Running man), on se demande si le maire de Draguignan, Président de l’agglomération (et plus encore), a la main sur les projets : QUI PILOTE L’AVION ?
Enfin, on observe entre les lignes un rapprochement avec monsieur Matras ; est-ce une nouvelle équipe marconiste qui se profile ? A charge pour nous, dracénoises et dracénois, de reprendre en main la destinée de notre commune pour aller PLUS LOIN ENSEMBLE.
Frédéric Renauld
Draguignan Plus Loin ensemble
Groupe de la majorité municipale
« Draguignan au cœur »
Chères Dracénoises, chers Dracénois,
La loi de finances 2025 a été votée seulement le 6 février 2025 ce qui a retardé la finalisation du budget communal. Au moment où nous écrivons ces lignes, (soit le 20 février) les orientations budgétaires se dessinent et nous devrions adopter le Budget primitif début avril 2025 alors que ce vote intervient habituellement en décembre. Côté recettes, les ponctions de l’État ont été finalement moins élevées que celles qui étaient annoncées au départ. Mais le problème de la faiblesse structurelle des dotations d’État (DGF) reste entier : il doit continuer de préoccuper tous les responsables communaux soucieux d’épargner les contribuables dracénois d’aujourd’hui et de demain. Les taux d’imposition de Draguignan n’ont pas augmenté depuis 2014. Il en sera de même en 2025. Et pour mémoire, la Taxe d’habitation sur les résidences principales ne pèse plus depuis trois ans sur les contribuables locaux. Sous le double signe de la volonté et de la prudence, nous travaillons pour établir au plus juste le futur budget communal avec comme règle d’or de maintenir les grands équilibres dans un contexte fortement contraint. L’objectif reste que la ville puisse rester aux côtés de tous, car toutes les Dracénoises et tous les Dracénois sont importants pour la réussite de Draguignan. Et c’est d’autant plus important dans un moment où les incertitudes géopolitiques s’accumulent dans un climat économique morose. Dans le domaine de la santé, la restructuration du Centre hospitalier de la Dracénie est en cours grâce aux financements de l’ARS auxquels s’ajoutent ceux de la Région Sud dans le cadre du Contrat de Plan État – Région. La mise en service du 2e IRM est programmée en 2025. D’autre part, le projet d’agrandissement du centre de dialyse sur un terrain près du CHD est en bonne voie. En matière de sécurité publique, la délinquance générale baisse de 5,2% sur la circonscription de Police nationale de Draguignan selon le dossier de presse de la Préfecture du Var (paru le 4 février). Si les agrégats statistiques ont parfois leurs limites, on pourra quand même se féliciter de ces bons résultats même si nous pensons effectivement que tout n’est pas parfait : notre vie quotidienne est marquée par de nombreuses incivilités, et la trop forte visibilité dans l’espace public de personnes aux comportements inadaptés témoigne d’un système de soin psychiatrique en déshérence. Sur ces sujets, nous sommes mobilisés pour trouver des solutions aussi humaines que fermes. Parallèlement, nous continuerons de renforcer les effectifs de Police municipale tandis que le projet d’un nouveau poste de police se finalise. À Draguignan, quand on parle de sécurité, on pense aussi à la sécurité civile. Les travaux de lutte contre les inondations sont bien visibles tant dans l’aménagement de la Nartuby que dans la création de bassins de rétention des eaux pluviales. Les systèmes communaux de prévention, d’alerte des populations et de pilotage des crises ne cessent de se renforcer. Et nous sommes heureux de vous annoncer que la construction du nouveau Centre d’incendie et de secours sur le terrain du stade Jean Rostand va entrer en phase travaux en avril 2025. L’avènement de ces projets programmés de longue date atteste de notre capacité à déployer notre projet pour Draguignan et ses habitants selon une trajectoire de développement s’inscrivant dans la durée en partenariat avec l’État, la Région Sud, le Département du Var, le SDIS 83, et DPVa.
Le groupe “Draguignan au cœur”
Groupe de l’opposition municipale
“Mieux vivre dans ma ville“
Usine de traitement des déchets : Pourquoi sommes-nous opposés au choix de son emplacement aux portes de Draguignan ?
La gestion des déchets que nous produisons est une question difficile, complexe et génératrice de nombreuses crispations. Pourtant, nous avons voté CONTRE un projet consistant à construire une usine de pré-traitement et de valorisation des déchets ménagers à l’Est de Draguignan. (Conseil communautaire en date du 19 février 2024)
Nos inquiétudes se sont portées sur plusieurs points pour lesquels nous n’avons pas eu ou trouvé de réponses claires : Positionnement géographique en surplomb de Draguignan. Quel impact pour nos populations en matière de santé ? De diminution de la valeur des biens immobiliers en proximité ? De la mitoyenneté avec le cimetière paysager, sanctuaire de recueillement et du respect dû à l’égard de la mémoire des défunts qui y reposent, dont 3 hectares ont été supprimés ?Principe de précaution quant à la topographie locale qui donne une forme de cuvette dans laquelle se situe la ville de Draguignan. Quelles seront les diversifications des sources utilisées pour alimenter cette chaudière et éviter ainsi de recevoir les poubelles d’autres territoires ? Pour faire fonctionner en énergie un tel réseau de 34 chaudières, il faut des combustibles… donc des déchets. Comment mettre en adéquation la logique du “mieux trier”, afin de réduire nos déchets avec les besoins en combustibles solide de récupération, issus des déchets, pour faire fonctionner la chaufferie principale ?Pour être rentable, le circuit de distribution doit être court. Quelles seront les contraintes techniques qui seront exigées pour garantir à l’ultime chaudière de ce maillage, celle du Centre Hospitalier de la Dracénie, un fonctionnement, garant de performances obligatoires et efficaces ?
Qui pour affirmer que le risque d’un tel circuit d’eau chaude trop complexe, ne soit pas dans sa finalité abandonnée, pour ne générer que de l’électricité, transformant le format initial de chaudière en incinérateur ?
Pour quelles raisons, un projet présenté comme vertueux et ambitieux sur le plan environnemental, se retrouve t-il avec une seule et unique candidature, PAPREC Energies / PIZZORNO Environnement Industries, pour répondre à cet appel d’offres ?
Pourquoi avoir éviter scrupuleusement une véritable concertation préalable sur ce projet visant “à associer le public le plus en amont possible dans l’élaboration de certains projets (…) susceptibles d’avoir des impacts sur l’environnement” ?
Nous demandons à ce que cette usine soit installée sur le site de la carrière de la Catalane, l’une des plus importantes du département et dont la fin d’exploitation arrivera à son terme très prochainement. Une reconversion qui pour le coup aurait du sens !Nous sommes persuadés qu’à l’approche des futures échéances municipales, la majorité municipale de Draguignan va rétrograder sur l’avancée d’un tel projet.
Est-il nécessaire de rappeler l’abandon du projet commercial “Victoire” en lieu et place de la MSJ, de celui du réaménagement de l’îlot Mireur et de la fermeture annoncée de son école, du projet Cogedim et de ses 130 logements de l’avenue de Montferrat ? Autant de projets sans mettre au “cœur” la consultation des dracénois !Alors MAINTENONS LA PRESSION afin qu’un nouvel emplacement puisse être proposé et que nos élus entendent et acceptent la légitime inquiétude d’une partie de nos concitoyens.
Vos élus du groupe
“Mieux dans ma ville”
Jean-Bernard Miglioli
Christine Villelongue
René Dies
Camille Diquelou
Jean-Daniel Santoni
christine.villelongue@ville-draguignan.fr
“Générations Draguignan”
Texte non parvenu.
Groupe Générations Draguignan
Philippe Schreck
Député du Var
Conseiller municipal
Franck Grigolo
Conseiller municipal
“Draguignan Plus Loin Ensemble”
FUMÉES OPAQUES
En ce début d’année, nous restons vigilants car, subséquemment à la “Granégone” qui avance de façon opaque, c’est au tour du PTE de concentrer nos inquiétudes. Après des mouvements de contestations, la DPVa décide enfin de communiquer sur ce projet en organisant le 29 octobre une réunion d’information publique. Jusqu’à présent pas de véritables communications. Nous découvrons que la procédure d’appel d’offre est déjà close et le chantier, ainsi que l’exploitation, sont déjà affectés avec un budget arrêté (mais déjà doublé !). A quel moment les dracénois ont-ils été concertés collectivement ? Nous sommes une nouvelle fois mis devant le fait accompli. On est parfaitement conscients de l’importance et de l’urgence de prendre en compte la problématique de nos déchets. Nous saluons les mesures déjà mise en place mais ne nous précipitons pas pour monter ce projet surdimensionné et à échelle régionale. Nous avons besoin d’une gestion vertueuse et raisonnée de nos déchets. Cette réunion met en exergue des incohérences notoires par rapport aux discours/dossiers de presse précédents. Calculs faits, nous devrons importer des déchets de l’extérieur afin d’alimenter l’incinérateur en charge de mettre en chauffe un circuit de chaleur de pratiquement 14 kms. Posons-nous les bonnes question : l’objectif initial n’est-il pas de réduire nos besoins en enfouissement de déchets de 50%, avons-nous besoin d’une installation aussi pléthorique, avons-nous besoin d’un réseau de chauffage, ne sommes-nous pas dans une région ou la période de chauffage est restreinte : Quid de cette installation gigantesque ? Pour citer l’ancien maire de Marseille, Jean-Claude Gaudin, à propos des intempéries de 2009 “Il y aurait un côté ridicule à acheter des chasse-neiges. Nous ne sommes pas à Chamonix ou à Montréal”. Le modèle, économique repose sur une incinération de la tonne facturée 175 € à DPVa au plus bas si les recettes du chauffage sont dans la prévision attendue, et l’été ? Pourquoi ne pas se satisfaire d’une production électrique, et surtout est-ce le bon emplacement ? Devons-nous devenir plus vertueux en lieu et place d’autres communautés de communes ? A ce stade les inquiétudes sur l’environnement et la santé ne sont pas levées, même à l’occasion du conseil communautaire du 7 novembre, la délibération sur le pôle de transition est retirée : pas rassurant.
Les dernières réunions n’ont apporté aucune nouveauté, nous semblons bloqués sur un simple problème de sémantique entre chaudière et incinérateur…
A l’occasion du conseil communautaire du 10 décembre, une demande de financement concernant les travaux de création du réseau de chaleur urbain d’un montant de 20 503 902€ est intégrée à l’ordre du jour. Cela veut dire que, contrairement à l’engagement pris en réunion publique, il n’a jamais été envisagé d’étudier un autre site. La large majorité des élus s’est opposée à une demande de retrait de cette ligne : le PTE est plus que jamais d’actualité en l’état. Plus léger, une fois de plus la fête de la glisse est une réussite et nous apporte un peu d’allégresse en cette période tendue. Excellente année à tous ! Que cette nouvelle année soit synonyme de challenges stimulants et de belles réussites dans tous nos projets mais surtout que cette dernière vous apporte bonheur et santé.
Frédéric Renauld
Draguignan Plus Loin ensemble
Groupe de la majorité municipale
« Draguignan au cœur »
Chères Dracénoises, chers Dracénois,
Publiée au 1er janvier 2025, la population totale de Draguignan est de 41 608 habitants en progression par rapport à l’an passé. Témoignant d’une véritable attractivité, cette dynamique démographique maîtrisée est une force pour le développement équilibré de notre cité. Autre indicateur révélateur, la commune de Draguignan représente environ 36,5 % de la population totale de la Dracénie ce qui témoigne de son rôle de ville centre tant pour la Dracénie que pour les territoires du Var intérieur. Aujourd’hui, les inquiétudes que nous devons affronter sont à la mesure des défis que nous avons à relever ensemble au moment où les incertitudes s’accumulent dans un climat économique pour le moins morose.
Au moment où nous écrivons ces lignes, soit à la fin décembre 2024, l’incertitude qui pèse le plus sur la commune est celle des facteurs permettant d’établir le budget 2025. Cette situation est le produit de l’insoutenable légèreté de grands élus nationaux qui se conjugue avec les postures d’une chambre introuvable que le vote de la loi spéciale n’a pas soldé. Et le fin du fin, c’est quand ceux qui soutiennent la censure à Paris vous expliquent doctement que la ville devrait embaucher des policiers municipaux supplémentaires sans penser qu’ils pourraient défendre à Paris les intérêts de Draguignan en plaidant pour le renforcement des effectifs de Police nationale du commissariat de Draguignan. Étonnant non ? On en oublierait presque que la sécurité est une compétence régalienne de l’État.
Ce regrettable manque d’épaisseur budgétaire, nous a conduit à présenter en conseil municipal une motion pour attirer l’attention sur les conséquences catastrophiques du projet de loi de finances initial alors que les recettes de la commune sont structurellement inférieures aux communes de même strate de population. Elle a été votée à l’unanimité des élus présents à Draguignan ce jour-là ou de ceux qui s’étaient fait représenter. Nous les en remercions. Autrement dit, seuls les absents ne l’ont pas votée. Le président du Sénat a écrit au maire sur le sujet. Des sénateurs du Var ont dit avoir fait abroger l’article 64 du projet de loi de finances en se fondant sur ce texte. Bref une motion qui a donc servi à quelque chose malgré le désintérêt des absents.
Même si la motion de censure et la loi spéciale sont ensuite passées par là pour rebattre les cartes budgétaires, cela ne règle pas le problème de la faiblesse structurelle des recettes de Dotation globale de fonctionnement (DGF) de la ville qui doit préoccuper tous les responsables communaux soucieux d’épargner les contribuables Dracénois d’aujourd’hui et de demain. Nous en appelons donc une nouvelle fois à une vraie réforme de la DGF pour mettre fin à la situation inégalitaire qui affecte une commune de Draguignan assumant également de conséquentes charges de centralités.
Dans ce contexte, c’est sous le double signe de la Volonté et de la Prudence que nous allons travailler pour établir au plus juste le budget primitif 2025.
Les Dracénoises et les Dracénois sont au centre de l’action municipale et nous avons la volonté d’agir en cœur de ville comme dans les secteurs pavillonnaires, dans les zones naturelles comme les espaces résidentiels. Il s’agit pour nous de piloter la gestion quotidienne de proximité sans jamais nous départir de l’avenir que nous devons toujours avoir à l’esprit. En 2025, nous restons vos dévoués pour une ville utile à tous. Bonne année à toutes et à tous.
Le groupe “Draguignan au cœur”
Groupe de l’opposition municipale
“Mieux vivre dans ma ville“
Le puits perdu de la stratégie foncière de la Ville de Draguignan
Entre ventes de biens immobiliers, préemptions tous azimuts et expropriations, la ville s’improvise en marchand de biens. C’est bel et bien l’ensemble de la stratégie foncière de la ville qui interpelle. Côté vente, notre recours contre la cession d’un immeuble appartenant à notre patrimoine communal au profit d’un intérêt privé validé par le Préfet du Var !
Le 24 juin dernier, nous avions formulé un recours hiérarchique auprès du préfet du Var, contre la délibération portant cession de la totalité de l’immeuble du 15 rue de l’observance, adoptée par le élus de la majorité lors du conseil municipal du 19 juin, et ce, au profit d’un acquéreur privé.
Nous avions affirmé le principe que cet immeuble faisait partie intégrante du domaine public de la commune ; Que son usage durant de nombreuses années consistait à abriter plusieurs associations dracénoises et à accueillir de nombreuses générations de dracénois, associations qui furent toutes priées de quitter les lieux pour mieux satisfaire à cette vente ; Qu’un parking, réglementé avec signalisation verticale et horizontale, était rattaché à cet immeuble avec une véritable vocation d’usage au public dans un quartier qui n’en compte que très peu ; Que ce patrimoine public et sa vente à une personne poursuivant des fins d’intérêt privé, ne pouvait se faire à un prix inférieur à sa valeur sans respecter le principe de deux conditions cumulatives : l’existence d’un motif d’intérêt général et la nécessité de contreparties suffisantes ; Le bien devait être revendu 70 000 € en dessous- de l’estimation des domaines !Délibération annulée et retirée !Mais la réjouissance sera probablement de courte durée et nous ne doutons pas que la municipalité revienne à la charge pour vendre, mordicus, ce bien à cet acquéreur privé. Par anticipation, nous avons proposé de détacher l’emprise foncière immobilière du parc de stationnement afin de le conserver dans une vocation, ô combien précieuse, de stationnement pour les habitants de ce quartier.
Côté achat, c’est l’usage quasi permanent du droit de préemption, certes dans des zones qui le permettent, voire du recours à l’expropriation, qui nous turlupine. Une boulimie acquisitive de biens, souvent à des prix très nettement inférieurs à ceux conclus dans la promesse de vente. La bonne affaire ? Pas toujours… Lorsque son usage consiste à prescrire des mesures d’urgence sur un immeuble menaçant ou insalubre ou à sauvegarder un périmètre historique et/ou commercial, le droit de préemption est un formidable outil d’aménagement d’intérêt général. A ce titre, la SAIEM de construction, bras armé en matière de politique d’habitat de la ville, accomplit un travail important et bien souvent de qualité mais limité dans le temps quant au complexe et méticuleux portage des programmes immobiliers. En revanche, son utilisation à tout va, visant à multiplier les moindres acquisitions de biens, souvent de manière désordonnée, parfois dispersée, et dont la cohérence stratégique finit d’ailleurs par nous échapper, contraint la commune à posséder un portefeuille patrimonial trop souvent stagnant, en l’état inexploitable et par conséquent inhabitable. Est-ce cela revitaliser un cœur de ville ? Mais elle est où la notice pour déchiffrer la stratégie foncière de notre ville ?
“Celui qui disperse ses regards sur tout ne voit rien, ou voit mal.”, Denis Diderot.
Vos élus du groupe
“Mieux dans ma ville”
Jean-Bernard Miglioli
Christine Villelongue
René Dies
Camille Diquelou
Jean-Daniel Santoni
christine.villelongue@ville-draguignan.fr
“Générations Draguignan”
Texte non parvenu.
Groupe Générations Draguignan
Groupe Générations Draguignan
Philippe Schreck
Député du Var
“Draguignan Plus Loin Ensemble”
PAS DE CHANCE !
A peine sorti de l’été, nous rentrons de plain-pied dans la dernière ligne droite de l’année 2024. L’ouverture de cet exercice est actée avec le conseil municipal du 18 septembre 2024. La première décision de monsieur le Maire qui nous est communiquée porte sur la cession d’un bâtiment de notre patrimoine municipal (15 rue de l’observance). Déjà abordé au mois de juin, l’opposition avait demandé le retrait de cette délibération à l’occasion du conseil, car en l’état, elle était entachée d’un vice dans le classement (le parking inclus relève du domaine public). Nous apprenons, donc plusieurs mois après, que cette délibération est retirée. Commentaire de monsieur le maire dans les colonnes de la presse : “J’ai pris la décision de retirer cette décision parce que “l’instruction avait été un peu trop rapide par mes services” : PAS DE CHANCE !
Pour faire face au risque élevé d’effondrement de l’école Jean-Jaurès, la Ville a été contrainte de réagir dans l’urgence. Il a été décidé de ne pas dispatcher les élèves dans d’autres écoles de la commune afin de ne pas séparer les fratries, ce qui nous semble être la bonne décision. Par contre, ce qui nous interpelle, c’est le montage financier de ce projet. Pourtant, étant à l’origine de réalisations ou de projets démesurés, l’adjoint délégué aux travaux témoigne que, pour assumer cette dépense estimée à un million d’euros, il a fallu recourir à la vente de biens fonciers. Par contre, il est vrai que c’est une dépense non prévisible : PAS DE CHANCE !
Au cours de ce premier conseil municipal de reprise, à l’occasion d’une délibération sur les billets de notre patinoire dans le cadre des fêtes de fin d’année, nous avons interpellé l’adjointe à l’animation. Sans vouloir relancer un ancien débat, la question était de savoir si cette dernière serrait pourvue d’un revêtement synthétique afin de rester cohérent avec nos convictions éco-responsables. Bien évidemment, nous plébiscitons tous cette activité largement appréciée. Il nous a été répondu que le projet reste identique avec une version de glace naturelle à produire, monsieur le maire de surenchérir (je cite) : “C’est la même qu’à Menton” ! Cette ville serait-elle devenue une référence, un modèle pour notre équipe majoritaire ? Si c’est à Menton c’est bien ? En l’espèce, permettez-moi d’en douter.
Amenés également à nous prononcer sur un énième dépassement du budget de fonctionnement du Musée des Beaux-Arts, notre premier magistrat commente que c’est de la responsabilité du groupe “Spie Batignolles” en charge du premier chantier : PAS DE CHANCE !
Par contre, notre municipalité s’est largement impliquée dans l’opération “Octobre Rose” en fédérant ses équipes et les différents acteurs dracénois. Tous ces intervenants ont permis de rayonner largement, d’informer et de sensibiliser sur l’importance du dépistage qui peut sauver des vies : c’est une belle opération. Dans les jours à venir, nous allons rester très vigilants sur le projet du Pôle de Transition Environnementale. Effectivement les premières réunions accessibles vont se tenir. A l’occasion de la réunion de quartier Est du 8 octobre, suite à notre requête, l’accès nous a été refusé. Cela peut paraître normal car la réunion prévue est une réunion des membres du Conseil de Quartier Est avec uniquement 5 places d’invités. En revanche, nous serons présents à la réunion du 29 octobre 2024. A nous de nous exprimer largement, notamment au travers de l‘enquête publique planifiée mi 2025.
Frédéric Renauld
Draguignan Plus Loin ensemble
Groupe de la majorité municipale
« Draguignan au cœur »
Chères Dracénoises, chers Dracénois,
La santé et la sécurité sont emblématiques des domaines où la commune intervient pour compléter les interventions des services de l’État. Notre esprit de responsabilité nous pousse en effet à mieux protéger les Dracénoises et les Dracénois, car les réalités de proximité nous incitent à préserver les équilibres de notre vivre ensemble.
C’est aujourd’hui d’autant plus indispensable que d’autres instrumentalisent peurs et naïvetés pour mieux diviser : et c’est ainsi qu’ils produisent l’impuissance qu’ils dénoncent. Ils vivent dans un monde de fiction “tiktokalisée” avec l’ambition de largement l’implémenter dans nos sociétés. Mais l’émotion a une force d’entraînement immédiate qui se révèle souvent au final contraire à l’intérêt du plus grand nombre. Face à cela, nous faisons le choix de la raison et de la tempérance car elles ont l’avantage de construire l’avenir dans l’espérance.
La situation internationale est détonante. En France, le contexte politique ne l’est pas moins. Ces deux facteurs affectent le débat budgétaire national et, une nouvelle fois, ce sont les élus locaux qui sont désignés volontaires d’office pour faire ce que les autres n’ont pas fait par le passé. C’était le cas pendant la Covid. C’est toujours le cas pour la sécurité, pour la santé, pour les déchets ou pour l’adaptation au changement climatique. Ça l’est désormais aussi pour le budget national 2025. C’est tellement automatique, qu’on en oublierait presque que c’est nous, nous les élus locaux, qui mettons de l’huile dans les rouages pour que ça fonctionne. Sauf que si nos budgets se réduisent drastiquement, il faut bien avoir conscience que nous ne pourrons plus intervenir efficacement au profit d’une mécanique trop lourdement grippée pour ne pas affecter notre cohésion nationale. Au moment où nous écrivons ces lignes (le 25 octobre 2024), nous estimons que le projet de loi de finances 2025 pourrait se traduire pour la commune de Draguignan par une saignée budgétaire de l’ordre de 1,7 millions d’euros. Bref, comme au temps de Molière, on se dit que le remède ne doit pas être pire que le mal. Tout est une question de dosage.
Sans présumer des choix ultérieurs du parlement quant à la loi de finances 2025, le groupe municipal majoritaire se prépare, encore une fois, à amortir autant que faire se peut les conséquences négatives de décisions prises ailleurs. Avec pour seul objectif que la ville, même à moyens contraints, puisse rester aux côtés de tous, car toutes les Dracénoises et tous les Dracénois sont importants pour la réussite de Draguignan.
Dans ce contexte, c’est sous le double signe de la Volonté et de la Prudence que nous définissons nos orientations budgétaires 2025 sachant que nous n’avons pas augmenté les taux d’imposition communaux depuis 2014 et que la Taxe d’habitation sur les résidences principales ne pèse plus depuis deux ans sur les contribuables dracénois.
Les animations mises en place pour les fêtes de Noël et du Nouvel an témoignent de notre volonté de rassembler dans la joie. Nous souhaitons aussi donner un lustre particulier aux cérémonies patriotiques qui permettent à chacun de se sentir intégré dans une communauté façonnée par des valeurs, des traditions et des références communes. C’est pourquoi la commémoration de l’Armistice de la Grande guerre du 11 novembre prend chaque année un relief particulier. Une voie sacrée alors que la guerre semble être installée durablement aux confins de l’espace européen comme au Moyen-Orient.
Joyeux Noël. Bonnes fêtes de fin d’année à toutes et à tous.
Le groupe “Draguignan au cœur”
Groupe de l’opposition municipale
“Mieux vivre dans ma ville“
Draguignan au cœur…de béton
L’aménagement urbain entrepris par la municipalité dracénoise depuis maintenant une grosse décennie a eu des incidences dans de nombreux domaines :
- Notre environnement avec un impact paysager visuellement très
contestable, - Nos déplacements avec son lot quotidien de congestion et de dégradation du réseau routier,
- Des transports urbains insuffisants, entraînant une dépendance aux véhicules motorisés,
- La lutte contre le ruissellement avec une artificialisation des sols toujours plus présente,
- Des déséquilibres sociaux majeurs et une fragilisation dans la structure des populations qui y résident.
Jusqu’à présent, l’essence même
de notre ville s’exprimée en un
sentiment d’appartenance fort par ses habitants.
Aujourd’hui, le dérapage urbanistique auquel nous assistons nuit tant à l’image qu’à la réputation de notre
ville. Draguignan serait-elle devenue au fil des années une ville “canada dry” : Ça a l’apparence d’une ville
provinciale dynamique, le contour d’une charmante ville de Provence… mais ce n’est plus une ville à la tranquillité et à la typologie provençale.
Nous ne cessons de réclamer l’arrêt de son mitage par des programmes immobiliers démesurés. Cela était
d’ailleurs la colonne vertébrale de notre projet lors des dernières élections municipales.
A ce titre, pour illustrer nos propos, nous avons inventorié une liste des programmes de production de logements en cours sur Draguignan.
Certains manquent très probablement à l’appel : Ancienne propriété German Chemin du Pont d’Aups 160 logements ; Villarene Avenue Paul Arène 73 logements ;
Immeuble SAIEM Chemin Ste Barbe face à la crèche L’Eau des Collines 43 logements ; Le Gaïa quartier des Collettes 60 logements ; Ancienne
Ecole Normale Bd Carnot 30 logements ; Domaine des Tourdres Chemin du Rigaou 103 logements ; Résidence Les Grands Pins Avenue
Léon Blum 69 logements ; Les Allées de Jade Avenue Théodore Aubanel 168 logements ; Résidence Essentia Avenue Théodore Aubanel 58 logements ; Résidence Lorena à l’Angle de Félicien Clavier 8 logements ; Le Domaine de la Fée Avenue de Montferrat 90 logements ; Impasse des
Roseaux 35 logements ; Les Jardins des Aubépines 31 logements. 928 logements rien que ça !
Dans des zones géographiques adaptées pour absorber un tel volume d’opérations ? Pas certain.
D’autant plus démentiel que notre territoire est confronté à des problématiques fortes en ressources
en eau !
Cette politique municipale en matière d’habitat pourrait se traduire demain en irresponsabilité manifeste aux lourdes conséquences.
Elle est aussi loin des trajectoires à venir en matière de sobriété foncière.
Si encore elle était menée pour soutenir le marché du bâtiment et des travaux publics du secteur ? Mais
pas vraiment non plus.
Nous avons du mal à nous expliquer cette boulimie de nouvelles opérations immobilières en périurbain, d’autant que le nombre de logements vacants a lui le plus grand mal à diminuer en cœur de ville. Alors, comment parler de la future révision du Plan Local d’Urbanisme
comme “d’une aventure qui démarre” alors même que ce qui a permis et orchestré toute cette bétonisation résulte de son élaboration
en 2017 par… cette même équipe municipale !
Finalement, nous n’en sommes plus à une amnésie près.
Loin de l’autosatisfaction affichée, le visage de notre ville s’est bel et bien abîmé, son cadre de vie dégradé et sa cohésion affaiblie.
Vos élus du groupe
“Mieux dans ma ville”
Jean-Bernard Miglioli
Christine Villelongue
René Dies
Camille Diquelou
Jean-Daniel Santoni
christine.villelongue@ville-draguignan.fr
“Générations Draguignan”
Texte non parvenu.
Groupe Générations Draguignan
Groupe Générations Draguignan
Philippe Schreck
Député du Var
Conseiller municipal
Franck Grigolo
“Draguignan Plus Loin Ensemble”
Un été torride
À l’heure où je rédige ces quelques lignes, nous sommes toujours en plein été. Effectivement, les délais de bouclage prescrits nous imposent des préavis rédactionnels très longs.
Cet été a été véritablement très
chaud, chaud au niveau de la politique nationale, chaud au niveau du climat et bouillant au niveau des jeux olympiques.
Cette saison avait pourtant mal
débuté. Après la dissolution de
l’assemblée nationale on a pu
assister à des réactions puériles,
voire scandaleuses de la part de
nos hommes politiques qui devraient faire figure d’exemple.
Heureusement, nos athlètes nous ont tous rassemblés derrière eux. Nous avons tous vibrés derrière des champions comme Antoine Dupont, Felix Lebrun, Teddy Rineur et de très nombreux autres.
Ces jeux 2024 ont su ranimer la
ferveur nationale : fier d’être
Français. Même les cérémonies
ont participé à mettre en avant
notre histoire séculaire sur la
scène internationale. Certes certains tableaux m’ont, nous ont, dérangés. Ne restons pas sur la première sensation du premier degré. Effectivement, cela représente l’ordre et le chaos. Certains artistes rassemblent une certaine
population et la garde républicaine une autre. Associer les deux c’est un message osé et très fort en fin de compte. La majorité des médias et des touristes étrangers sont enthousiastes à la vue
de ces jeux, c’est une véritable
réussite plébiscitée internationalement. Un seul petit regret, nous aurions pu partager cette liesse nationale au niveau local pour rapprocher les dracénois au travers d’une “Fan zone” ou à minima une diffusion des cérémonies
sur écran géant : pour le sport à
Draguignan, une nouvelle fois
DOMMAGE. De plus, si les jeunes dracénois se sentent pousser des nageoires après les exploits de Léon Marchand, cela va être compliqué avec nos deux uniques bassins sous-dimensionnés pour une
pratique sportive.
Le dernier conseil municipal du 19 juin 2024 a marqué le début d’un ralentissement estival (sauf pour les services en charge des animations et des commémorations du
débarquement). Malgré la réticence d’élus, même de la majorité, il est décidé néanmoins d’accorder une énième subvention exceptionnelle à l’Association du
Pole des Sports Equestres Dracénois (APSED) en grande difficultés.
Selon la presse, la municipalité
a déjà subventionné cette association à hauteur de 500 000 €.
Quelques jours après le vote
de cette subvention, le comité
directeur de l’APSED annonce
sa fermeture définitive : DOMMAGE. Je préfère voire le “verre à moitié plein” et je me réjouis que quelques cavaliers aient pu pratiquer leur passion à Draguignan. Le point d’orgue reste sans nul doute, au niveau régional, les célébrations du 80° anniversaire du débarquement de Provence. Je salue vivement tous les acteurs de tous les horizons qui ont permis
de réaliser ce devoir mémoriel
d’une très grande qualité et dans la plus grande dignité.
Je n’oublie pas toutes les personnes aux commandes des animations Dracénoises qui ont souligné le caractère festif de cette période de l’année. Une seule petite amertume, on remarque que depuis la fin de la gratuité de certains spectacles confiés à des organisateurs privés, ces derniers sont reportés voir annulés (Festnau 2024, spectacle Anne
Roumanoff…). Ces intervenants
ne voient que leur rentabilité et dans le contexte économique actuel, cela éloigne une majorité de Dracénois de ces spectacles jadis tellement plébiscités.
Je vous souhaite à tous et à toutes une excellente rentrée.
Frédéric Renauld
Draguignan Plus Loin ensemble
Groupe de la majorité municipale
« Draguignan au cœur »
Chères Dracénoises, chers Dracénois,
Nous portons les vertus d’une
démocratie tempérée dont les
bienfaits trouvent leur meilleure
illustration dans la vitalité de
notre cité. Fronde et esprit de jactance finissent toujours par lasser et conduisent généralement à une
aspiration partagée au retour à la raison avec ordre. Car si l’aventurisme dispose d’une force d’entraînement immédiat pouvant s’avérer souvent contraire aux intérêts du plus grand nombre, la tempérance a toujours l’avantage pour construire sereinement l’avenir avec espérance.
C’est d’autant plus important
que nous vivons une période de
profonds bouleversements qui
nous obligent à nous adapter
tout en déployant le programme sur lequel nous avons été élus.
En septembre 2024 notre bilan
est le suivant : 97 % des actions
inscrites à notre programme 2020 sont soit réalisées soit en cours de réalisation ou de conception alors que 77% du mandat municipal est écoulé. Le tableau de bord que nous établissons chaque année
à la rentrée indique précisément
que 74 % des actions sont réalisées ou en phase de réalisation et 23 % en cours de conception.
Ces chiffres témoignent de notre capacité à déployer notre projet pour Draguignan et ses habitants selon une trajectoire de développement s’inscrivant dans la durée.
PROMESSES TENUES. Et cela avec une rapidité et une efficacité décuplées par les partenariats resserrés noués avec la Région Sud, le Département du Var, les structures intercommunales voisines ainsi qu’avec nos amis de DPVa.
Ce bilan n’est pas un exercice
d’autosatisfaction. Il constate
simplement les avancées réalisées sans augmenter la pression fiscale
communale dans un contexte
particulièrement complexe. Voilà
pourquoi il est de notre responsabilité d’avoir l’avenir à l’esprit. Et cela même si notre action est rendue d’autant plus complexe que les logiques d’anticipation dans la durée se conjuguent désormais avec un impératif d’adaptation
immédiate au surgissement de
crises comme le Covid ou l’accélération des conséquences du dérèglement climatique, par exemple, dans le domaine de l’eau. Le tout sur fond de tensions internationales qui, en étant délétères pour notre situation macroéconomique, affectent notre cohésion
sociale et attisent les rivalités héritées d’un autre âge.
Nous commémorerons le 4 décembre prochain les 50 ans du transfert de la préfecture du Var à Toulon. Aujourd’hui, il n’est plus possible d’investir sur des futurs obsolètes alors que les carences de coordination et de coopération risquent très rapidement d’exacerber la ségrégation socio-économique préexistante entre le Var
intérieur et une bande littorale
pétrie de prétentions métropolitaines.
Au total, assurer la responsabilité d’une commune est un combat quotidien qui demande endurance et persévérance. Modérée
et prévoyante, la majorité municipale est fidèle à la méthode qui la guide pour tirer le meilleur de nos
énergies rassemblées.
Nous avons fait le choix du cœur et de la responsabilité. L’amour de Draguignan est notre moteur. Il impose de vivre dans les réalités d’aujourd’hui pour mieux impulser la ville de demain. Animée par la volonté de s’inscrire dans la proximité pour être à l’écoute de tous, notre équipe porte l’ambition de faire avancer Draguignan
dans le bon sens : pour développer des projets d’avenir ; pour faire rayonner notre cité ; pour le bien-être de ses habitants ; mais aussi et surtout, pour que la ville puisse rester aux côtés de tous, car toutes les Dracénoises et tous les Dracénois sont importants
pour la réussite de Draguignan.
Bonne rentrée.
Le groupe “Draguignan au cœur”
Groupe de l’opposition municipale
“Mieux vivre dans ma ville“
Flamme Olympique : Rendez-vous dans 100 ans !
Nous aurions aimé, en cette année Olympique, permettre à notre ville,
sous-préfecture du Var, d’être traversée par le passage de la flamme
olympique, comme d’autres villes varoises, dont la plupart, basées sur le littoral…
Alors même que Draguignan a fait partie des premières villes françaises labellisées “Terre de Jeux 2024” en fin d’année 2019, elle est la seule grande ville du Var (Toulon, La Seyne, Fréjus-St Raphaël, Brignoles) à ne pas avoir eu le privilège de son passage.
Cela aurait dû être l’occasion de mettre à l’honneur nos réussites
sportives, nos championnes et champions qui, dans de nombreuses
disciplines, qu’elles soient collectives ou individuelles, connues ou méconnues, s’emploient à s’approprier le goût de l’effort et du dépassement de soi.
L’opportunité de valoriser aussi nos sportifs licenciés handisport (handicap visuel, auditif ou moteur) ou sport adapté (handicap mental ou
psychique) pour encourager l’inclusion par le mouvement.
Cela aurait permis de rapprocher un peu plus le milieu militaire de la
société civile en mettant en avant les sportifs issus du monde de la
Défense des Écoles militaires de Draguignan, comme du Camp de Canjuers.
Il est fort probable qu’avec une bonne anticipation, couplée à une communication bien maîtrisée, l’événement auraient probablement
entraîner des retombées économiques en faveur de nos commerçants ou
artisans.
Le budget nécessaire pour ambitionner d’accueillir cet évènement historique aurait pu largement être mobilisable que ce soit sur les deniers de la commune, qui consacre beaucoup de moyens financiers dans d’autres domaines, soit à l’échelle de l’agglomération de notre dracénie dont le sport est l’une de ses compétences.
Bénéficier de l’impact mondial de l’organisation des Jeux olympiques ou
paralympiques pour renvoyer une image positive de notre ville ou de notre territoire aurait été un parti pris que nous aurions approuvé et
encouragé.
Il n’en sera rien, dommage.
Désormais, place à une saison estivale qui s’annonce bien remplie et diversifiée. A ce titre, nous saluons les efforts qui se poursuivent en matière de festivités, d’animations, de spectacles vivants ou d’expositions d’œuvres monumentales urbaines.
Souhaitons que cette saisonnalité soit également la plus favorable possible pour nos commerçants locaux et qu’ils puissent bénéficier pleinement des efforts consentis pour animer notre ville et la rendre
plus pétillante.
Nous vous souhaitons de vivre un bel été à Draguignan !
Vos élus du groupe “Mieux dans ma ville”
Jean-Bernard Miglioli Christine Villelongue René Dies
Camille Diquelou
Jean-Daniel Santoni
christine.villelongue@ville-draguignan.fr
“Générations Draguignan”
Texte non parvenu.
Groupe Générations Draguignan
Groupe Générations Draguignan
Philippe Schreck
Député du Var
Conseiller municipal
Franck Grigolo
Conseiller municipal
“Draguignan Plus Loin Ensemble”
Et un de plus en moins !
Après une démission au sein de l’équipe municipale, maintenant une éviction. Effectivement, après la démission de Madame Chauvin de son poste d’adjoint au maire, pour des raisons non clairement établies, c’est au tour de Monsieur Céret Stephan, également adjoint au maire, de
se retrouver sur la sellette, mais contre son gré. La première délibération, présentée au conseil municipal du 17 avril, porte sur le
maintien ou non dans les fonctions d’adjoint de cet élu après le retrait de toutes ses délégations par le premier magistrat de la ville.
C’est une décision unilatérale de Monsieur le Maire qu’il motive par le vote abstentionniste de son adjoint sans qu’il en ait été averti, à propos du Pôle de Transition Environnemental. Ce vote est intervenu dans
le cadre d’un conseil communautaire (DPVa). Pour l’élu en cause, son
abstention est justifiée par des doutes non levés encore sur ce projet.
D’autres élus se sont également abstenus dans le cadre de ce scrutin, mais ils ne sont pas sanctionnés car ils ont prévenu le président de DPVa de leur intention de vote (avec tant de cumuls de fonctions, il y a mélange des genres). Ce n’est pas la personne incriminée qui nous
interpelle, mais c’est l’atteinte au statut d’élu et à sa liberté de parole qui sont attaquées. Pour clôturer ce mauvais feuilleton, l’équipe majoritaire, face au choix proposé, demande de voter à bulletin secret.
Vouloir bâillonner un élu de la république représente pour nous une entrave à notre démocratie et va à l’encontre de nos principes républicains. J’ai donc quitté cette assemblée avec les autres groupes d’opposition car je ne peux pas cautionner de tels agissements. La
liberté d’expression et d’opinion, et à plus forte raison celles d’un élu, doivent être sacralisées.
Le printemps 2024 voit la flamme olympique traverser notre pays car la France est le pays organisateur de cette évènement sportif à rayonnement mondial. Son parcours a traversé notre belle région et les projecteurs se sont braqués sur des villes comme Saint-Raphaël, Les Salles sur Verdon, Brignoles, Flassans-sur Issole… À Draguignan, ville labélisée “Terre des Jeux”, disposant au sein de ses élus majoritaires de représentations départementales et régionales : RIEN.
Encore un rendez-vous manqué car l’opportunité de célébrer le sport au
niveau mondial en rassemblant les dracénois, ainsi que de faire rayonner notre cité, ne se représentera plus. A Draguignan la culture est priorisée. Je reste persuadé de l’importance de la culture ; néanmoins les deux peuvent être compatibles.
La culture s’invite aussi à notre fête de la Saint Hermentaire au travers du thème retenu pour le corso fleuri : “Les musées et le patrimoine de la Dracénie”. Cette édition 2024 est encore de grande facture. Une réussite possible grâce à l’implication de nombreuses personnes qui ont su nous faire rêver et sourire. Un grand merci particulièrement à l’association “Animation Dracénoise” ainsi qu’aux personnels de la ville. Avec un peu de nostalgie, on peut néanmoins regretter la disparition de notre évènement festif historique “La foire de l’Olive”. Nous sommes nombreux à plébisciter son retour. Il nous est rétorqué que cette activé est trop onéreuse pour la ville (!).
Je vous souhaite à tous et à toutes une pause estivale agréable et
salvatrice.
Frédéric Renauld
Draguignan Plus Loin ensemble (Facebook)
Groupe de la majorité municipale
« Draguignan au cœur »
Chères Dracénoises, chers Dracénois,
La sécurité est l’une de nos priorités. Le déploiement de nouveaux
dispositifs de vidéo-protection commence ou est à l’étude tant en
matière de sécurité civile que de sécurité publique.
Dans le même temps, la Police municipale a été réorganisée pour se
redéployer géographiquement en concentrant ses effectifs dans la journée afin de mieux assurer ses missions en pleine coordination avec la Police nationale qui bénéficie du déport d’image de la vidéosurveillance payé
par la ville.
Cet été sera toutefois une période particulièrement sensible car les
forces de sécurité seront aussi mobilisées sur les jeux olympiques et le
80e anniversaire de la Libération. L’occasion pour nous de saluer les
hommes et les femmes dont l’engagement est d’assurer la protection,
l’indépendance et la liberté de la France et de sa population. C’est le cas des Armées et de la Sécurité intérieure mais aussi au ministère de la Justice et notamment au sein de l’Administration pénitentiaire dont deux agents ont perdu la vie en mai lors de l’attaque d’un fourgon transportant un détenu multirécidiviste.
Dans un contexte international tendu, le plan Vigipirate est actif au niveau le plus élevé “Urgence attentat” depuis le 22 mars avec une posture “été – automne 2024” prescrite depuis le 7 mai. Elle impacte la commune pour la sécurisation des animations festives et culturelles ainsi que des lieux de culte, des transports collectifs et des bâtiments publics.
Ce climat souligne que la sécurité est l’affaire de tous et que chacun
de nous doit se sentir concerné. Pour notre part, le groupe majoritaire agit pour garantir l’intégrité de ce qui nous unit en société, notamment autour de ces festivités qui font notre gaîté et notre identité. C’est le meilleur moyen de protéger nos libertés comme doivent l’illustrer les festivités de la Libération de Draguignan organisées le 16 août dans le cadre du 80e anniversaire du débarquement de Provence.
L’histoire doit aussi nous inspirer au moment d’endiguer le sentiment d’insécurité. En effet, si les statistiques de la délinquance constatée
sont globalement stables à un niveau relativement bas (avec une évolution de certains items conforme aux tendances nationales comme la hausse des coups et blessures volontaires), reste qu’il n’est pas possible d’accepter la concentration des incivilités dans des lieux à forte visibilité et hautement symboliques pour la ville.
Alors disons le haut et fort, les réalités de proximité incitent à
rechercher des solutions aussi équilibrées que coordonnées en laissant à d’autres les naïvetés permissives ou les radicalités autoritaristes…
Excès dont les tenants arrivent dans les deux cas à se complaire dans
l’opposition systématique. Soyons clairs : si nous sommes animés par un esprit d’humanité et de responsabilité, nous sommes également soucieux d’équité territoriale. Bref, nous refuserons toujours d’être tenus à l’écart du pilotage de la galaxie associative du champ social alors que les carences de la psychiatrie hospitalière se conjuguent avec les
logiques d’évitement de certains territoires majoritairement peuplés de gens aisés vivant souvent dans des espaces aussi “métropolicés” qu’ensoleillés.
Non. Il n’en est pas question car ceux qui contribuent à cette asymétrie territoriale des efforts sont aussi ceux qui essaiment l’idée que le système est trop naïf pour résoudre les problèmes. Sauf que derrière leurs coups de menton se cachent les vrais profiteurs du système qui créent les déséquilibres sur lesquels prospèrent les ambitions électorales de leurs coreligionnaires.
Le groupe “Draguignan au cœur”
Le groupe
“Draguignan au cœur”
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