L’année 2025 marque les 50 ans du transfert de la préfecture de Draguignan à Toulon. À cette occasion, une exposition a été inaugurée sur les totems situés aux abords de la sous-préfecture, et le rond-point attenant a été dénommé « Édouard Soldani », en hommage au combat d’un maire pour sa ville, ce 4 décembre.
En 1797, Draguignan hérite de la fonction de chef-lieu. La cité devient ainsi « un maillon-clé dans la nouvelle géographie administrative de la France, qui est aussi la modernité politico-administrative sur laquelle se bâtit la France nouvelle ».
En septembre 1974, contre toute attente, le gouvernement de Jacques Chirac décide sur proposition de son Ministre d’État, ministre de l’Intérieur et de l’Aménagement du territoire, Michel Poniatowski, du transfert de la préfecture à Toulon. De septembre à décembre, la ville est en ébullition : la mairie et les commerces ferment plusieurs jours pour faire de Draguignan une ville morte en signe de protestation.
En date du 4 décembre 1974, après avis favorable du Conseil d’État, le Premier Ministre Jacques Chirac, signe le décret du transfert. Il sera effectif au 1er janvier 1975. Entre raisons officielles et raisons véritables, ce transfert a profondément bouleversé le paysage varois et ses habitants.
Cette inauguration s’est déroulée en présence de Myriam Garcia, sous-préfète de l’arrondissement de Draguignan, de Richard Strambio, maire de Draguignan, président de Dracénie Provence Verdon agglomération, conseiller régional Sud Provence-Alpes-Côte d’Azur et des élus.
Ne manquez pas la conférence intitulée « De la Résistance à 1974, Édouard Soldani, un parcours au service de Draguignan et du Var » a été donnée par Jean-Marie Guillon, historien spécialiste de l’étude des sociétés de l’Europe du Sud, à l’auditorium Chabran à 18h.
Entrée gratuite avec réservation préalable sur https://tinyurl.com/3pbdfbh3