De nombreux hôtels et demeures provençaux furent ornés de gypseries à partir du XVIe siècle et jusqu’à la Révolution à tel point que ce type de décor fut considéré comme un savoir-faire typiquement provençal.
Matériau abondant dans la région, le plâtre appelé aussi gip en provençal était utilisé par les artisans qui moulaient et ciselaient les formes pour décorer voûtes, escaliers, trumeaux et dessus-de-porte. Les réaménagements commandés par Martin du Bellay, évêque de Fréjus, pour sa résidence de Draguignan au milieu du XVIIIe siècle comprirent, comme dans toute demeure de goût, l’intervention de gipiers, dont le travail témoigne de la variété des formes rocailles.
Ces décors sont en cours de redorure par une équipe de restauratrices du patrimoine dirigée par Julie Dischly, et les toiles peintes installées au XVIIIe siècle retrouveront prochainement leur destination d’origine.
Rendez-vous le 16 novembre pour l’ouverture du musée.