La commissaire nous présente l’exposition de l’Hôte des expositions du Var
Commissaire de l’exposition “𝑳𝒆𝒔 𝒓𝒐𝒖𝒕𝒆𝒔 𝒅𝒆 𝒍𝒂 𝒔𝒐𝒊𝒆 : 𝒆𝒏𝒕𝒓𝒆 𝒗𝒆𝒔𝒕𝒊𝒈𝒆𝒔 𝒆𝒕 𝒊𝒎𝒂𝒈𝒊𝒏𝒂𝒊𝒓𝒆”, 𝐕𝐚𝐥𝐞́𝐫𝐢𝐞 𝐙𝐚𝐥𝐞𝐬𝐤𝐢 est diplômée de l’école du Louvre et docteur en histoire de l’art et archéologie (Paris IV-Sorbonne), elle est actuellement conservateur du patrimoine au Musée national des arts asiatiques – Guimet.
➡ 𝑷𝒐𝒖𝒗𝒆𝒛-𝒗𝒐𝒖𝒔 𝒏𝒐𝒖𝒔 𝒑𝒓𝒆́𝒔𝒆𝒏𝒕𝒆𝒓 𝒍’𝒆𝒙𝒑𝒐𝒔𝒊𝒕𝒊𝒐𝒏 ?
Cette exposition concerne uniquement les routes de la soie, un concept qui a été inventé au XIXe siècle par Ferdinand Von Richthofen. Il s’agit de retrouver les routes commerciales par lesquelles les biens de luxe, et pas seulement d’ailleurs, circulaient en Asie. Le périmètre géographique de ces routes est strictement défini au départ entre la Chine et l’Asie centrale. On peut aller jusqu’à l’Asie centrale post-soviétique, l’Ouzbékistan actuel. C’est un périmètre très précis.
Plus tard, on a étendu jusqu’à l’Iran et à tout ce qui arrivait en Occident. Mais c’est une construction. Si les routes commerciales ont été identifiées dans les sources chinoises à partir de la dynastie des Han, au IIe siècle avant J.-C., de fait, on sait qu’elles existaient bien avant, dès le Néolithique selon certaines sources. L’exposition couvre une période allant du IIe siècle avant J.-C. à l’empire mongol des Yuan au XIIIe siècle. Nous faisons une ouverture avec le XIVe siècle pour relever les défis lancés par l’équipe médiation.
𝐋’𝐞𝐱𝐩𝐨𝐬𝐢𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐞𝐬𝐭 𝐨𝐮𝐯𝐞𝐫𝐭𝐞 𝐝𝐮 𝐬𝐚𝐦𝐞𝐝𝐢 𝟐𝟐 𝐣𝐮𝐢𝐧 𝐚𝐮 𝐝𝐢𝐦𝐚𝐧𝐜𝐡𝐞 𝟐𝟗 𝐬𝐞𝐩𝐭𝐞𝐦𝐛𝐫𝐞.
Pour plus d’informations, rendez-vous sur hdevar.fr