La qualité de l’eau potable
En France, l’eau du robinet est l’un des aliments les plus contrôlés. Elle fait l’objet d’un suivi sanitaire permanent, destiné à en garantir la sécurité sanitaire.
85 % des Français ont confiance dans l’eau du robinet, dont les normes de qualité n’ont de cesse d’être surveillées et renforcées.
Privilégier l’eau du robinet à l’eau en bouteille, c’est faire un geste pour la planète, pour la santé et pour le porte-monnaie.
Eau
Accédez à l’outil de consultation des résultats des analyses du contrôle sanitaire en cliquant ici.
(une fois sur le formulaire, sélectionnez le département, puis la ville et enfin la source concernées).
Air
Accédez à l’outil de surveillance de la qualité de l’air dans la région PACA en cliquant ici.
Le Centre hospitalier de la Dracénie dispose d’un capteur pollinique. Accédez aux résultats de surveillance des pollens sur : https://www.pollens.fr/
Consultez les fichiers d’analyses de la qualité de l’eau ci-dessous :
Les fichiers d’analyse 2023
Les fichiers d’analyse 2022
Les fichiers d’analyse 2021
La présence de micro-organismes (bactéries, virus et parasites) dans les eaux de consommation est le plus souvent due à une dégradation de la qualité de la ressource en eau, à une mauvaise protection ou un manque d’entretien des ouvrages de captages, à une défaillance du traitement de désinfection ou à une contamination de l’eau lors de son transport ou stockage dans le réseau.
La présence de micro-organismes dans l’eau de consommation peut engendrer un risque à court terme pour le consommateur, le tableau clinique des pathologies engendrées est le plus souvent bénin pour la population générale (troubles gastro-intestinaux, diarrhées…).
Les méthodes pour rechercher les germes pathogènes dans l’eau sont longues et complexes, c’est pourquoi la qualité bactériologie de l’eau est appréciée à partir de la recherche de germes témoins de contamination fécale (Escherichia coli et entérocoques). La mise en évidence de ces germes dans l’eau témoigne de la possibilité de présence de germes pathogènes.
La présence des nitrates dans les eaux est due :
- à leur présence naturelle dans l’environnement
- à une contamination de la ressource en eau par des activités humaines (rejets urbains ou industriels, pollution agricole due aux engrais minéraux et organiques).
Dans l’organisme humain, les nitrates se transforment en nitrites. Ces derniers peuvent présenter un risque pour la santé, par la modification des propriétés de l’hémoglobine du sang en empêchant un transport correct de l’oxygène par les globules rouges. Chez les très jeunes enfants de moins de 6 mois, cette maladie appelée méthémoglobinémie, provoque des cyanoses parfois sévères. Les femmes enceintes et les nourrissons sont les populations les plus sensibles.
Les nitrates sont recherchés au niveau des ressources en eau utilisées pour la production d’eau potable, à la sortie des installations de production d’eau potable ou sur le réseau de distribution publique.
Les pesticides (ou produits phytosanitaires) sont des substances chimiques utilisées pour combattre les espèces animales ou végétales nuisibles (insecticides, herbicides, fongicides…), dans l’agriculture, dans les industries, dans la construction et l’entretien des infrastructures de transport, des voies et des terrains publics ou privés. Leur présence dans l’eau est due à leur entraînement par ruissellement ou à leur infiltration dans les sols.
Les risques majeurs des produits phytosanitaires sont liés à des intoxications aiguës des utilisateurs (notamment exposition professionnelle). Les effets à long terme sur la santé d’une exposition à de faibles doses de pesticides sont difficiles à évaluer.
La majorité des apports en pesticides par l’alimentation provient de la consommation de fruits et de légumes.
La radioactivité naturelle dans les eaux dépend de la nature géologique des terrains qu’elles traversent, du temps de contact (âge de l’eau), de la température, de la solubilité des radioéléments rencontrés, etc. Ainsi, les eaux souterraines des régions granitiques présentent parfois une radioactivité naturelle élevée. Des eaux superficielles ayant pour réservoir des roches anciennes affleurantes ou beaucoup plus récentes peuvent aussi présenter une radioactivité importante.
La qualité radiologique des eaux est évaluée grâce à des indicateurs de présence de radionucléides naturels ou artificiels.
La limite de qualité pour la teneur en plomb dans l’eau destinée à la consommation humaine a été abaissée de 25 microgrammes par litre (µg/L) à 10 µg/L, le 25 décembre 2013, conformément à la valeur guide recommandée par l’Organisation mondiale de la santé.
Les réglementations européennes et françaises relatives à la qualité de l’eau du robinet imposent de rechercher un grand nombre de substances dans les eaux. Néanmoins, la présence de substances émergentes (nouveaux polluants de l’eau) dans les eaux à de très faibles concentrations interroge depuis plusieurs années l’opinion publique, la communauté scientifique et les autorités sanitaires. Des recherches sont menées au niveau national sur des paramètres actuellement non réglementés afin de recueillir des données d’exposition de la population nécessaires à l’évaluation des risques sanitaires liés à ces substances émergentes.
Ainsi, dans le cadre du programme de travail de l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) sur ces nouveaux polluants dans l’eau du robinet, le ministère chargé de la santé confie régulièrement au laboratoire d’hydrologie de Nancy (LHN) de l’Anses, l’organisation de campagnes de mesures, dans les eaux, de substances émergentes.
La qualité de l’air
La pollution de l’air, vous en avez entendu parler lors des épisodes de pollution ou vous avez vu des panneaux routiers indiquant de lever le pied pour réduire les émissions de polluants. Malheureusement, elle n’est pas présente seulement quelques jours par an ; elle est là au quotidien avec des effets sur la santé de plus en plus connus.
Accédez à l’outil de surveillance de la qualité de l’air dans la région PACA en cliquant ici.
Chaque activité humaine génère dans l’air ambiant, des polluants en plus ou moins grandes quantités et ces polluants sont différents selon la source d’émission. Les sources de pollution sont nombreuses.
Certaines sont bien connues comme les sources de pollution extérieure : trafic routier, activité industrielle… ; ou intérieure : fumée de tabac, utilisation de produits de bricolage… Et d’autres moins connues comme les pesticides, les pollens et les nuisances olfactives, considérées comme une pollution au sens de la gêne occasionnée. La qualité de l’air que nous respirons dépend de la quantité de polluants émis et des conditions météorologiques qui les dispersent plus ou moins. De plus, les gaz à effet de serre émis par de nombreuses activités humaines influent sur le climat.
Ainsi, il est important de garder en mémoire que l’air a de multiples facettes : odeurs, air extérieur des différents environnements (urbains rural, proximité de sources…) mais aussi air à l’intérieur des bâtiments ou modes de transports confinés (tunnel, métro, voiture…).
- La combustion (véhicules, chaudières industrielles et résidentielles, machines, brûlages…) est une réaction chimique à l’origine de nombreux polluants : les oxydes d’azote, le dioxyde de soufre, le monoxyde de carbone, les particules fines pour citer les plus connus. Outre leurs effets directs sur la santé, ils entraînent des processus chimiques en chaîne : ozone, gaz à effet de serre,
- les émissions de poussières (exploitation carrières, activités agricoles, chauffage, brûlage des déchets verts, envolements de poussières minérales…) produisent des mises en suspension de particules fines qui s’ajoutent aux autres sources.
L’air extérieur ne peut être dissocié de l’air intérieur. Nous respirons 15 000 litres d’air en moyenne par jour, où que nous soyons. Agissons pour améliorer et préserver la qualité de l’air dans tous les lieux de vie, pour soi et pour les autres.